Au jardin un papillon volage
Jouait de ci de là le joli cœur.
Prêt à présenter ses hommages
A une demoiselle, avec ardeur.
Cet insecte en mal d'amour
Voletait de feuille en fleur
Étalant ses ailes de velours
Aux chatoyantes couleurs.
Attiré à la tombée du jour
Par une lumière clignotante
Il se posa tout près d'un gour
Aux hautes herbes luxuriantes.
Que veux tu toi le lépidoptère
Ne t'approche pas. Sois certain
Le cas échéant foi de coléoptère
Que je ferai de toi un vrai festin.
Oh oh tu dardes ta luciférine
En même temps que ton venin
Je n'ai pas peur de ta médecine
Et ne passerai pas mon chemin.
Je voudrais te dire sale bestiole
Qui sans gêne chez moi a chu
Tu t'adresses ici à une luciole
J'aimerais que ce soit entendu.
Luciole ? Ce beau mot te flatte
En vérité tu n'es qu'un petit ver
Luisant. Crois tu que tu m'épates
A me regarder ainsi de travers ?
Allons faisons donc un pacte
Tu regagnes vite tes pénates
Et je saurai oublier cet entracte
Va ailleurs folâtrer, acrobate !
Mais je ne baille pas à la lune.
Je suis juste un pauvre papillon
Qui cherche par hasard fortune
À une belle prêter mon aiguillon.
Chacun cherche fortune ! Bonne ou mauvaise, au hasard des rencontres et sans toujours écouter les mises en garde... Bien jolie rencontre que tu nous contes-là !
RépondreSupprimerMerci Kate. Des "rimaillonnes" mais je me suis bien amusée. ;-)
Supprimerah mince! donc eux aussi ils ne pensent qu'à ça :-)
RépondreSupprimerC'est la vie.
SupprimerCette histoire de papillon et d'aiguillon me rappelle quelque chose...
RépondreSupprimerhttps://youtu.be/_g0LMrThP9s?si=leuWbQ06TtccDbmo
Adrienne l'a dit : ils ne pensent qu'à ça. Eux aussi ! ;-)
SupprimerAvec ces deux-là, on en prend plein les yeux ! Du moment qu'ils ne tournent pas au beurre noir, ça va !
RépondreSupprimerBel effet (papillon) produit par cette rencontre !
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