Walrus ;
Depuis plus de quarante ans que je fréquente la Bretagne, le marqueur ultime de l'automne est pour moi la foire teillouse de Redon. C'est une foire aux marrons, en fait aux châtaignes, enrobée de concours de chants, de sonneurs (les joueurs de biniou et bombarde du genre d'Assurancetourix), de coups de cidre ou de bière à la taverne des marins et dans les bars, de concerts ici et là, de festou-noz etc. On appelle cela aussi la Bogue.
C'est d'abord un rendez-vous familial annuel et j'ai pris l'habitude d'aller présenter, au grenier à sel local où se déroule une scène ouverte nommée "Apéros poétiques", mon travail de poète-chansonnier.
On m'attend au tournant là-bas parce que, comme je l'ai fait ici souvent, j'amène des choses déjantées ou drolatiques.
Cette année, je vais leur faire une farce. Une farce au 36e degré. Je vais leur chanter "Pensées des morts", un poème d'Alphonse de Lamartine mis en musique par Georges Brassens. C'est drôle, non ?
Quand des nuages couleur de marbre volent à travers un ciel fou
Quand c'est les noces du vent et de l'automne
Tu t'attendrais à ce qu'un chat près du foyer se pelotonne.
Mais le nôtre en cette heure de fête
où l'automne et le vent perdent la tête
S'est installé dans un compartiment et a voyagé sans billet.
Prenez prenez la peine
La peine de vous asseoir
A déclaré le contrôleur
En soulevant son képi
Mais il n'y avait pas d'oiseau dessous.
De trein is altijd een beetje reizen
A répondu le chat.
Et moi dans mon coin je me souviens
Des jours anciens.
De Jules de Zulma de Duvel
De Pipo Rossi et Mama Moussa
De Zeta et Jones
Et de tous les autres au paradis des chats.
Vous connaissez peut être Paulo et Jacky, mes voisins et leurs histoires de truffes. J'ai raconté ici leurs déboires. Pour changer un peu de genre les deux amis ont décidé de faire comme tout le monde – ou presque - ici : aller chercher les champignons. Champignon = cèpe en Corrèze je le précise. Au téléphone :
P /Ho Jacky ? Ça roule ?
J/ Ouais. Je sais pourquoi tu m'appelles Paulo. On y va quand ?
P/ Il ne faut pas tarder. C'est le plein moment. Hier le Dédé de Virevialle m'a dit qu'il en avait ramassé plus de10 kgs sur le plateau de Millevaches.
J/ 10 Kgs ? Pétard ! Où ça exactement ? Il exagère toujours mais quand même ...
P/ Hé. Vers Meymac pardi. Au mont Bessou. Tu connais toi ?
J /Non. Mais on trouvera bien un coin. Tu conduis ?
P/ Écoute. Je préfère que tu prennes ton 4x4. On pourra se garer dans les bois plus facilement. Il vaut mieux ne pas stationner sur le bord de la route. A cause du risque de pneus crevés tu comprends.
J/ D'accord. C'est pour demain matin ?
P/ Oui. Je demande à ma Josette de nous préparer un bon casse croûte. Tu passes me prendre tôt. Vers 6 heures, ça te va ? On a bien une bonne heure de route. Et il vaut mieux être opérationnel au lever du jour si on veut en trouver avant tout le monde.
J/ OK ! A demain.
Ce sera une belle journée d'automne. Parfaite pour l'expédition des deux amis. Ils ont garni le coffre du 4x4 de clayettes, de poches, de paniers. Sans oublier l'attirail nécessaire : bottes, bâtons et couteaux. Et la glacière pour le réconfort. Les voilà partis, excités comme des pous. Cependant, durant le trajet Jacky semble un peu soucieux.
- J/ C'est bien beau ça Paulo. Mais on n'est pas chez nous par là haut. Et si on se fait sortir ? Ils ne sont pas bien fins. T'as qu'à voir le Louis, natif de par là. Tu sais bien qu'il a la gâchette facile...
P/ Ah mais j'y pense justement ! Sa frangine élève des chèvres dans ces coins. A Ambrugeat
je crois. On va aller à Ambrugeat. Si on a des soucis, on dira qu'on est des amis de Louis. Hum !
J/ Et si on lui demandait de venir avec nous ? Il ne refusera pas une petite virée. Et on ferait d'une pierre deux coups : on se rabibocherait avec lui et on serait couverts.
T'es malade ? Non. Non. Laisse Louis où il est. On arrive.
Les compères trouvent très vite un bois qui leur semble approprié. Ils se garent au bord d'une piste dans un endroit désert et tranquille. Rapidement, ils s'équipent et partent à l'assaut de la forêt de pins qui s'étire devant eux en prenant soin de ne pas s'éloigner l'un de l'autre. Ils ont eu le nez fin : leurs paniers se remplissent sans tarder et ils doivent aller vider leurs belles trouvailles brunes et odorantes dans la voiture.
Mince. Un os. Il va falloir franchir une clôture, traverser un pré, sauter par dessus une autre clôture pour regagner leur véhicule. Il y a bien un gros troupeau de chèvres dans le fond du pacage. Pas de panique : les chèvres, c'est inoffensif. Paulo et Jacky se disent que ce doit être celui de la frangine de Louis. Ils enjambent le premier obstacle sans problème et entreprennent de parcourir la prairie, leurs précieux fardeaux au bras.
Une galopade juste dans leur dos. Ils se retournent. Un grand bouc blanc stoppe net, gratte furieusement la terre avec ses sabots, se cabre sur ses pattes arrières, baisse la tête et fonce sur Paulo, cornes en avant.
- Oh p. foutons le camp de là beugle Jacky qui court sans demander son reste en direction de la voiture. Il laisse la moitié de son pantalon sur le fil de fer en escaladant la seconde fermeture du pré. Tant pis.
Paulo, toujours aux prises avec l'animal encorné, tombe à la renverse, se relève tant bien que mal et dans l'affolement, rebrousse chemin à toute vitesse. Sans s'en rendre compte, il est revenu au point de départ.
Jacky s'étrangle de rire en voyant que Paulo, complètement déboussolé, va devoir recommencer le périple. Pendant ce temps, le troupeau accouru piétine avec entrain la récolte de cèpes. Jacky, peu charitable chantonne à l'intention de son comparse : « et maintenant que vais-je faire ? »
L'automne va peupler le paysage de rousseurs flamboyantes...
J'ai toujours beaucoup aimé les rousses flamboyantes !
Remarquez qu'elles ne risquent pas grand chose,
je suis déjà bien engoncé dans mon hiver...
Rondel d'automne
Automne vous n'êtes qu'un solstice
Qui raccourcit les jours d'été
Le vent n'a plus rien de léger
Il s'engouffre et partout s'immisce
Printemps on vous a dit adieu
Pour l'instant récoltons des noix
Admirons tous les camaïeus
En nous promenant dans les bois
Doucement vers l'hiver on glisse
Mangeons poires pommes coings et raisins
Potirons et pignons de pins
Célébrons l'instant qui se tisse
Automne vous n'êtes qu'un solstice
Merci à mon inspirateur et à son rondeau rondel si connu
La tourmente brulante de
l’été s’enfuit
Les feuilles se colorent de
flamme
Et le ciel est d’un bleu si
pur,
Si indéfinissable
Qu’il t’emporte vers le songe
Dans la forêt chantent les
chanterelles
En chœur avec les oronges
Et l’érable au fond du jardin
Rougit de ses nouveaux atours
Resté tout l’été frustré,
noyé,
Dans la verdure de ses
confrères
Il attendait son heure
glamour
Et ses habits de lumière
Pour être le premier
Avant l’heure sacrificielle
De l’hiver et ses gelées
criminelles
Du côté de Marcel
Quelle recherche ?
Celle du temps d'avant ?
Du moment présent ?
Du mot qu'on cherche ?
Des titres mélangés ?
Partons à Bruxelles
Avec Jacques Brel
(
J'aurais presque des regrets de vous avoir entraînés dans cette galère (surtout après les yoles).
Le problème avec les dictionnaires, c'est qu'il n'ont pas la place pour approfondir les choses, sinon ils seraient tous épais comme celui de l'Académie, lequel ne risque pas de vous éclairer sur "zwanze". Bon, le brave Robert a fait un effort en limitant le phénomène à Bruxelles mais il y a un petit quelque chose en plus.
Bruxelles est une ville essentiellement peuplée d'immigrés (moi, par exemple, je viens de Wallonie). Bien sûr, avec le temps, il y a quand même soixante ans que j'y habite, on finit par se faire à la chose. La chose, c'est le comportement des vrais (et rares) autochtones. Mais au début, ça inquiète parce la zwanze ici, ce n'est pas une blague, c'est une philosophie ! La zwanze, c'est la vie. Faut avoir rencontré ces joyeux drilles qui ne peuvent rien prendre au sérieux, ceux qui organisent l' Ommegang, le plantage du meiboom, le concours du plus beau chauve ou de la plus belle moustache, celui du pire zinneke (chien bâtard), parlent un sabir étrange et sautent dans la même phrase du français au flamand (locales les deux versions de ces langues évidemment). Ici, il faut que tout finisse en rigolade ou en gentille moquerie.
Allez, un petit exemple vécu :
Devant moi dans la file à la caisse deux compères dans le style double-patte et patachon blaguent (dans le sabir évoqué ci-dessus) pour tuer le temps. Devant eux, un gaillard en sortant un mouchoir de sa poche fait tomber un minuscule canif. Vous comme moi le ramasserions et le lui rendrions en disant quelque chose comme "C'est tombé de votre poche". Double-patte lui aussi le ramasse mais il frappe sur l'épaule du mec et s'écrie " 'tention, peï, t'as perdu ton poignard !"
Vous avez compris ?
Si les trois premiers vers sont de Bernard Dimey le quatrième est une plaisanterie, une zwanze d'un non-Bruxellois.
Mais qu'est-ce que ça veut dire, maintenant que nous vivons dans le village mondial, un gentilé comme "Bruxellois" ? Qu'il n'y a plus d'universel ? Qu'il y a un humour juif new-yorkais, des cafougnettes ch'ties, des Pagnolades provençales, des zwanzes ? Que le nombril du monde est à Pougne-Hérisson, en Vendée ? Que nous sommes condamnés à agir ou réagir localement face aux horreurs de ce monde ? Ce n'est plus l'Homme qui rit ? C’est un imbécile heureux qui est né quelque part ?
Je connais trop peu la Belgique pour savoir ce que représente réellement ce concept de zwanze mais j'imagine très bien que la présence constante du Manneken-Pis dans la capitale des institutions européennes relève certainement de cet esprit, de cette vision des choses ou attitude-là.
Eh bien sortons-en, non sans évoquer une autre chanson de Jacques Brel, "Les Bourgeois" ! Car ils ont grandi, Quick et Flupke ! Si le premier est devenu célèbre avec sa chaîne de magasins où l'on vend des burgers, le deuxième semble s’être perdu dans l'anonymat des adultes qui font leurs petites affaires avec leur petite auto. En fait pas du tout ! Le deuxième « crapuleux de ma strotje » continue de jouer les plaisantins mais, maintenant, dans le domaine de la littérature. Il est devenu écrivain et s'est fait connaître sous le nom de Julio Cortazar.
Je vous livre son mode d'emploi :
A sa façon, ce livre est plusieurs livres mais en particulier deux livres. Le lecteur est invité à choisir entre les deux possibilités suivantes :
Le premier livre se lit comme se lisent les livres d’habitude et il finit au chapitre 56, là où trois jolies petites étoiles équivalent au mot « fin ». Après quoi le lecteur peut laisser tomber sans remords ce qui suit.
Le deuxième livre se lit en commençant au chapitre 73 et en continuant la lecture dans l’ordre indiqué à la fin de chaque chapitre. En cas d’incertitude ou d’oubli, il suffira de consulter la liste ci-dessous.
Je suis admiratif de cette plaisanterie structurelle ou structuraliste. J’ai quand même un regret. La prose de Julio Pfluke est très poétique, très mystérieuse, envoûtante même, mais à part le chapitre 23 où le personnage principal raccompagne chez elle une Castafiore de banlieue tout le reste du bouquin est assez intello et, parfois, horriblement chiant !
Yole ? se dit l’Adrienne, kèskesèksa ?
Elle ne connaît que le mot néerlandais jol (même prononciation) et vlan ! vérification faite, c’est la même chose.
En néerlandais, le mot est attesté dans des écrits depuis 1520, il a le sens ‘petit bateau à voile’ ou ‘petite embarcation’ et les plus anciens dictionnaires précisent que c’est le genre de bateau léger qu’on voit sur la mer du Nord ou la Baltique.
Ce qui explique que le mot se retrouve aussi en danois, d’où probablement les Français l’ont pris au 18e siècle – en 1702 précise le petit Robert – et de fil en aiguille il s’est retrouvé dans une longue liste de langues, par exemple en anglais il est devenu yawl, en espagnol yola, en russe jal, en grec giola, etc.
Les bateaux, ça n’inspire pas fort l’Adrienne, mais les mots, oui :-) ils ont tous leur histoire…
N’est-ce pas le plus merveilleux des voyages ?
A l'heure où je tape ces lignes, mon ordinateur habituel est chez le réparateur qui officie un peu plus loin sur le trottoir d'en face. Mon radeau de la Méduse a été remis en état mais mes fichiers de travail ont peut-être disparu. Le mécanicien recherche les naufragés.
Voilà. Arraisonné par un pirate, mis en quarantaine par un méchant virus, je ne puis surfer sur Internet et sur les flots que sur un ordi-tablette pas vraiment fait pour ça. C'est la galère.
Tous ces flottements, ces tentatives de sauvetage de ma cargaison de photos et de chansons ne m'ont laissé que peu de temps pour évoquer mes souvenirs de navigation. Car j'en ai quelques uns, même s'ils sont très peu avouables car très communs. J'ai beau connaître un large répertoire de chants de marins, je ne suis jamais monté sur une goélette, une frégate, un paquebot, un porte-avions, une baleinière, un trois-mâts barque, dans un hors-bord, sur une yole, un yacht ni même une gondole ou un bateau-mouche.
Si ma mémoire est encombrée par des noms de navires de ce fait bien inutiles, le Pequod du capitaine Achab, le Tirpitz (coulez-le !), le Koursk (coulé !), le cuirassé Potemkine de Sergueï Eisenstein, le Nautilus du capitaine Nemo, la Santa Maria, la Pinta et la Nina de Christophe Colomb, La Cacahuète de Pepito, le Sovereign of the seas, le Queen Elizabeth II, le France, le Belem, la Calypso du commandant Cousteau, le Pen Duick d'Eric Tabarly, L'Hermione de Lafayette, l'Arche de Noé, le Yellow submarine des Beatles, le Karaboudjan du capitaine Haddock et la Licorne de son ancêtre, le Polarlys et la Providence de Georges Simenon, le Mayflower, l'Exodus, les catastrophiques Titanic, Costa Concordia et Pourquoi pas ? du commandant Charcot, je reste personnellement un marin au très petit pied. C'est que, trouillard de nature, je ne suis pas encore sûr que ô maman, les petits bateaux ont des jambes pour y enfiler leur slip de même marque.
Ma dernière traversée fut celle du lac de Vassivière - dix minutes sur un petit rafiot sans nom. En 2017 j'ai fait une grande croisière... sur la Meuse mais j'ai zappé le clair de lune à Maubeuge ! J'ai pris le bateau pour les îles bretonnes et autres : Groix, Belle-Île, Bréhat, Sein, Ré, Batz, l'île aux Moines, Jersey, Guernesey, Chausey et je suis même allé à Chioggia en passant par le bout du monde. La pire traversée fut celle vers l'île d'Yeu où nous étions assis près de la poubelle où l'on venait jeter les sacs de vomi ! On a tenu bon, godillé sans dégobiller !
Mon bateau préféré reste le vaporetto de Venise, surtout celui qui parcourt le Grand Canal (le 1 ?) et le "circolare" (le 5 ?) qui fait le tour de la ville en passant par l'Arsenal.
A part cela j'adore photographier les bateaux dans les ports où je vais et les barques et péniches sur les rivières que je longe.
Mais au sortir de la très pluvieuse Ballade avec Brassens à Rennes, j'avoue que mon embarcation favorite a pour nom "Les Copains d'abord" !
Moyennant quoi je vous gratifierai, pour terminer du "Petit bateau de pêche" emprunté à Paul Misraki.
Et si j'achetais des noix ? Peut-être un peu tôt dans la saison... En effet, pas de noix ici, pas encore, début septembre et des cerneaux de l'an dernier, non merci.
Il fait vraiment frais mais autour de ce magasin un circuit pédestre a été aménagé, accessible dès le parking. L'Artière, ruisseau à sec l'an dernier, y coule à nouveau vivement, comme avant. Des chiens, des trottinettes, des joggers, des VVT et aussi des vélos pour enfants sans pédales et des promeneurs.
Un bruit de basses, de sons sourds qui se propagent et se font plus présents, pourtant jamais de musique ici si ce n'est le chant des oiseaux et les disputes de quelques chiens. Tiens, c'est nouveau, un panonceau annonçant "GUINGUETTE" en lettres colorées et pointant vers les escaliers qui descendent au fond de cet immense terrain creux devenu bassin de rétention d'orages. Et un podium, une buvette, des stands... Une fête ici, quelle surprise et quelle idée... et ce mot "guinguette", d'un autre temps, surprend... Il fait bon, des jardins jouxtant le chemin surgissent des coings, des potirons rampent sur le sol mais de "yole" point ! Ce mot me trotte dans la tête puisqu'on est samedi et qu'il résonne comme un défi.
J'ai repensé à la passion de Maupassant pour la yole, si bien décrite dans ses nouvelles,
qu'elle soit une yole pour deux dans "Une partie de campagne"
ou une plus grande comme dans "Mouche".
J'ai revu le tableau d'Auguste Renoir et d'ailleurs Jean Renoir a fait un film (inachevé) à partir de la nouvelle de Maupassant où les canotiers sont mis à l'honneur.
Et quand ces canotiers cherchent une bonne barreuse, ils trouvent Mouche et c'est une excellente nouvelle !
(cette dernière photo est extraite de :
)
Où ça ? À La Rochelle !
C'est qu'on n'est pas boy-scout sans connaître la réputation des filles de l'endroit...
Et je les ai trouvées... le 17 octobre 2005 :
Quand j'ai pris la photo, j'ai pensé "Barreur, ça c'est un beau métier !". Mais je ne savais pas à l'époque qu'il s'agissait d'une yole de mer, il m'en a fallu du temps pour l'apprendre !
Comme je l'ai signalé dans le sujet, il y en a d'autres modèles. D'ailleurs j'en ai trouvé un (un fragment en tout cas) qui sert de séparation entre la salle et la cuisine dans un resto du patelin :
C'est pas parce que yole rime avec gnole que vous devez vous laisser aller à des suppositions alcoolisées, hein !
Ah, un bar à fruits de mer ? Alors, ça va !
En 2023, il y a même une yole martiniquaise (un truc à voiles où l'équipage grimpe sur des perches extérieures pour serrer le vent au plus près) qui est venue rendre visite à La Rochelle :
Et à propos de banyole, déjà à l'époque, ce patelin c'était un piège à cons (d'automobilistes) : les rues à sens unique changeaient de sens à chaque carrefour et à force de contourner des pâtés de maisons, on visitait tout le patelin sans vraiment savoir où on était. Je me demande si c'est pas ça qui a inspiré les sadiques qui ont concocté le plan "good move" dans le cœur de ma bonne ville, ce qui la rend elle aussi impraticable pour les banyoles !
Walrus ;