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samedi 18 octobre 2025

Scrogneugneu... (Walrus)

   

... j'ai fait la guerre, moi,  Monsieur !

(J'ouvre une parenthèse : j'ai choisi une des deux orthographes  proposées par le sujet pour éviter justement de m'encombrer de parenthèses, ça économise les mouvements inutiles à mes doigts fatigués par l'arthrose)

... la guerre froide, d'accord, mais la guerre quand même !
Ça ressemblait vachement à un roman qui aurait eu pour titre "À l'Est, rien de nouveau", question de  varier un peu les orientations.

Et pourtant, un "beau" jour,  j'ai bien cru qu'on y allait ! 

À l'époque, la vaillante armée belge, en grande partie casernée en Allemagne (de l'ouest, là, rien de nouveau non plus), avait bricolé un système d'alarme (baptisé "Alarme Flash") consistant en un réseau de téléphones (pour éviter les fuites via la radio) reliant les différentes unités avec un centre de commandement censé les mettre immédiatement en branle en cas d'attaque de
l'ennemi .

(ça me rappelle l'histoire de mon collègue et ami Verschtroumpf qui avait joué dans une pièce de théâtre où son seul rôle était d'annoncer à un moment "C'est la guerre avec les Russes!").

Il y avait donc chaque jour un bidasse qui passait 24 heures dans une pièce fermée du corps de garde en compagnie d'un téléphone qui n'avait jamais sonné après les premiers essais de mise au point.

Un jour, ce fut mon tour. J'avais emmené un (gros) bouquin et une pile de formulaires de réglage de tir (j'étais artilleur) pour rédiger sur leur verso vierge une lettre-fleuve à l'intention de ma fiancée (les miliciens bénéficiaient de la gratuité des envois postaux).

Au beau milieu de l'après-midi, la sonnerie du téléphone me tire de ma lecture !

Chouette alors, moi aussi j'allais pouvoir annoncer, c'était mon rêve, "C'est la guerre avec les Russes !". 

Bien vu, c'était un autre pauvre plouc, chauffeur de camion qui était en panne avec son véhicule et qui cherchait la base des Quartier Maîtres et Transport pour réclamer un dépannage. Comment avait-il réussi à atterrir dans le réseau Flash ? J'en sais fichtre rien (mais y a des oreilles qui ont dû sonner quelque-part suite à l'incident).

Caramba, encore raté, scrogneugneu !
 

 

 

samedi 11 octobre 2025

Sous le volcan (Walrus)

   

Oui, je sais : pour les jambes de bois, ce sont les emplâtres, pas les rustines. Mais avouez que tou·te·s deux sont également inefficaces ! (Oui, l'emplâtre et la rustine forment un couple "traditionnel" : leurs genres sont différents.)

Après cette petite mise au point, venons-en à notre rustine (l'originelle : celle développée par le chimiste Paul Dumenjou pour le compte de l'industriel Louis Rustin).

Je sais tout (ou presque) sur les rustines : comme la plupart des membres de ma génération (laquelle sent le sapin aujourd'hui), j'ai passé une grande partie de ma jeunesse monté sur un vélo, centaure (mais non sans reproches) à roulettes.
À l'époque, dans ma province, les vélos portaient une plaque d'immatriculation renouvelable chaque année où, sur le document d'enregistrement, figurait la dénomination exacte du véhicule : vous étiez l'heureux propriétaire d'un "vélocipède à deux roues". La chose a été abandonnée : la taxe prélevée à cette occasion ne couvrait pas les frais de fabrication des plaques et d'administration.

Mais je m'égare...

À force de rouler partout avec mon premier vélo (un modèle à torpédo que mon paternel était allé acheter au vieux marché de Mons d'où il l'avait ramené un bras passé dans le cadre de l'engin puisque que lui-même se déplaçait en vélo) j'en ai récolté des crevaisons !

Faut dire que la rue et la cour de la centrale thermique où j'habitais étaient en terre battue et que leurs immanquables nids-de-poule étaient comblés par des agglomérats coupants de mâchefer provenant de la combustion du charbon dans la dite centrale.

Comme mon père qui pouvait à peu près tout faire n'était pas du genre conserver pour lui seul les pratiques de base nécessaires à la vie quotidienne, il m'a montré la procédure une bonne fois pour toute.
Vous pourriez penser qu'il n'y a rien de chinois à poser une bête rustine sur une bête chambre à air, mais...

Avant de pouvoir procéder au "collage" il faut accéder à la chambre à air, il faut l'extraire de l'espace où elle est logée entre la jante et le pneu. Pour ce faire il faut utiliser des démonte-pneu (que mon paternel appelait "minutes").
Une fois un des côtés du pneu dégagé de la jante, vous pouvez vous saisir de la chambre à air et l'extraire (à condition de ne pas avoir oublié d'enlever l'écrou qui fixe sa pipette sur la jante).
Il faut également localiser la fuite en gonflant la chambre et en la plongeant dans un bac d'eau pour voir où sortent les bulles révélatrices, bien repérer l'endroit et sécher soigneusement le caoutchouc. 

Les rustines sont généralement fournies accompagnées d'une petite râpe à dents minuscules et d'un  tube de "dissolution". Il faut alors bien nettoyer le champ opératoire au moyen de la râpe, y étendre une fine couche du liquide et... laisser sécher plusieurs minutes !

C'est là qu'intervient Vulcain !
 
Le liquide en question n'est pas de la colle c'est une solution dans du pétrole de caoutchouc et de produits soufrés  et lorsque vous allez enfin mettre en contact la chambre et la rustine vous allez créer à l'interface une zone où les caoutchoucs  vont entremêler leurs chaînes polymériques renforcées par le soufre. Vous venez de réaliser une vulcanisation !

Pourquoi ce nom ? Ben à cause du soufre ! Les volcans sentent le soufre, non ? (Un peu comme moi...)
 
 
 

 

samedi 4 octobre 2025

Debout les filles ! (Walrus)

   

Les masculinistes n'ont rien inventé !

Si vous cherchez l'origine de "tomber en quenouille" vous trouverez facilement que l'expression initiale désignait le passage d'une propriété dans des mains féminines (les seules à manier la dite quenouille), l'horreur totale, la ruine !

Je trouve ça parfaitement stupide, parce que, personnellement, pour ce qui concerne les mains de femmes, je penserais plutôt comme Mayol voyez-vous (Oui, je suis tellement vieux, que j'ai encore écouté Mayol sur un gramophone !) 

  



 
Et je ne vous parle même pas de celles (pleines de doigts) de mes dactylographes favorites...




   

samedi 27 septembre 2025

Voyez le monde autour de vous... (Walrus)

   

 

Le cataclysme,
Nous y sommes en plein
Et son paroxysme
Est pour demain ! 

 

Bonne nuit les petits ! 

  

samedi 20 septembre 2025

Obtus, moi ?! (Walrus)

   

Mais qu'est-ce qui peut bien vous faire dire ça? 

Remarquez, 
vous n'avez peut-être pas tort...

Mais comptez quand même pas sur moi pour la démo !

 


samedi 13 septembre 2025

Et merde ! (Walrus)

  

Excusez-moi, ça m'a échappé...  

Mais déjà, le mot de la semaine m'était tombé dessus sans crier gare et m'avait laissé sans voix (ouais, ça n'a pas duré...), bien fait pour ta pomme me direz-vous, mais en plus...

J'avais dégoté une idée géniale qui consistait à dire que Joe, mon neveu breton (d'adoption) n'allait pas manquer d'évoquer le bouquin d'Irène Frain narrant l'histoire du Quimperois René Madec. Mais voilà-t-y pas que ce matin...

Je reçois la participation de Kate et, de qui qu'elle me cause dans son premier paragraphe, cette "amie" ?

Inutile de vous le dire je suppose ?

 

Mais qu'est-ce qu'ils ont tous avec Pondichéry ?

Même mon fils à un copain là-bas !


Bon, il est pas Nabab. C'est sans doute là que ça coince...

 

samedi 6 septembre 2025

Je m'en doutais... (Walrus)

  

En sortant de dessous les arbres, je suis tombé nez-à-nez avec cette bâtisse impressionnante, inquiétante même 

Et pourtant !

C'est une église, comme l'a découvert François qui vous dit ce qu'il en est dans son billet du jour. 

Évidemment, si vous voyez une église comme un endroit aux portes largement ouvertes au public, on peut comprendre votre confusion. 

Dans les environs de La Rochelle, on trouve de ces églises fortifiées parce qu'ils ont été au cœur des péripéties de la guerre de cent ans, suivie de celles de la guerre de religions.

Allez, je vous en montre une autre, à Marans :

 



Marrant, hein ?

Non ?

Bon, ben...  j'aurai essayé ! 

  

samedi 30 août 2025

Avez-vous l'accent italien ? (Walrus)

   

La prochaine fois que je photographie un tag, j'en prends un muet !  😐


Pas de discussion possible : Kate a bien repéré mon erreur de traduction dans ma réponse à Ghislaine dans les commentaires sous le sujet de la semaine.

Le grapheur déprimé aurait dû intercaler une virgule après "solo", ça m'aurait (peut-être) mis la puce à l'oreille.

Je regrette que la bonne version soit donc "Je suis seul c'est triste", ça c'est une constatation que l'on peut juste approuver, tandis que "Je suis seul et triste", ça sent le désespoir et l'appel au secours, ça colle mieux au griffonnage fait au charbon de bois, dernier sursaut d'un cœur déjà consumé...

Quoi qu'il en soit, l'appel émis le 6 janvier semble avoir été vain :  toujours pas de réponse quand j'ai pris la photo le 29 mai !

 

 

Post Scriptum en forme de question s'adressant aux connaisseurs de la langue de Dante :

Pouvez-vous me dire à quoi sert l'accent mis en relief sur ma machine à expresso ? 😋

 


 Une aide à la prononciation peut-être ?

 

 

 

 

samedi 23 août 2025

Je suis à la traîne (Walrus)

   

Du coup (expression indispensable de nos jours), j'ai survolé les participations déjà reçues et je signale (discrètement) que c'est François qui est dans le bon : ces plantes sont des férules. Les grappes de mimosa sont les fleurs d'un acacia (j'en ai vu un énorme à... Penvenan, dans les Côtes d'Armor, on a les références qu'on peut).

Ceci dit, en bon habitant du nord du Nord, j'ai été fortement impressionné par cette "forêt" d'ombellifères. À tel point que je l'ai photographiée, comme vous avez pu le constater.

C'était pendant notre période italienne après vingt ans de portugaise : un jour, notre fils a décidé de nous emmener en Italie pour les fêtes de fin d'année. Nous logions dans deux des chambres d'hôte qu'un de ses amis possédait au dessus de son restaurant à Panicarola. Un autre de ses amis avait un restaurant et un ensemble d'appartements de vacances à Castiglione del Lago. C'est là que nous avons les années suivantes passé nos vacances (en mai).

(Oui, notre fils a des amis partout : à Montpelier, à Brive-la-Gaillarde, à Madrid, à Dakar, j'en passe quelques dizaines, et même à Pondichéry.)

C'est au cours d'une de ces vacances que j'ai pris la photo sur Isola Maggiore, la plus grande île du lac Trasimène. Mais bon, j'aurais pu nous épargner la traversée : de ces férules, y en a partout en Ombrie (non, ce n'est pas à mes séjours en Ombrie que je dois mon caractère ombrageux, c'est de naissance !), en Ombrie et dans tout le bassin méditerranéen d'ailleurs...

Avant de me laisser impressionner, j'aurais peut-être dû me rappeler que le fenouil peut grimper jusqu'à deux mètres cinquante (le sauvage hein, inutile de ne pas récolter celui de votre jardin, il ne dépassera guère les 60 cm), et aussi la berce du Caucase, mais ici, ça fait des années qu'on n'en rencontre plus : les services de la ville la détruisent dès qu'elle pointe le bout de l'oreille...

 

 

 

samedi 16 août 2025

N'aurais-je pas eu tort (Walrus)

   

... en accédant à la proposition d'Yvanne, dans son commentaire sur le vitrail aux dames callipyges, d'utiliser une des œuvres (enfin, l'image d'une) de mon épouse lors d'un prochain défi ?

Il y a quand même de la marge entre des tulipes peintes sur soie et les popotins mutins des petites dames vitraillées ! 

 
Mon épouse a toujours adoré les tulipes, ce qui la fascine chez celles-ci, c'est que bien que coupées et disposées dans un vase, elles continuent de grandir et de changer leur direction de croissance malgré tout, bref, elle les trouve "vivantes".

Et tout ça, bien avant d'aller visiter en mai(s) les jardins du château de Grand-Bigard.

 






Bon, j'ai peut-être mal choisi parmi la pléthore de réalisations de l'artiste, j'aurais peut-être eu plus de succès avec celle-ci :



 Ou celle-ci :


 

Dites moi...

 

samedi 9 août 2025

Mémoire courte (Walrus)

   

Voilà-t-y pas que depuis l'accession des alignements de Carnac au grade de Patrimoine Mondial de l'Unesco, les Bretons se mutent en fervents défenseurs d'icelui (le patrimoine) et nous conseillent de ne pas grimper sur les menhirs et autres dolmens, de ne pas nous y appuyer ni même d'y poser la main : c'est tellement fragile le granit breton !

Ça me fait sourire (j'oserais pas trop m'esclaffer, on ne sait jamais : les Bretons ont la tête près du bonnet). Au dix-septième siècle, poussés dans le dos par quelques "Soldats de Jésus" en croisade, ils ont "christianisé" leurs menhirs à grand renfort de sculptures, de peintures et de greffons christiques.

En vérité je vous le dis : ils ont la mémoire courte ces braves Bretons ! 

  

samedi 2 août 2025

Lévitation en ciel breton (Walrus)

   

  


 

Ben quoi ?...

 

"Lévitation" : ça se voit non ? 

Et "Ciel breton", ça se voit pas, peut-être ?

 

 

 

samedi 26 juillet 2025

Hep, taxi ! (Walrus)

   

Mon épouse décide d'aller voir l'exposition organisée par un groupe dont les membres réalisent de ces petits vitraux décoratifs que l'on peut suspendre devant une fenêtre : une des participantes à son atelier de peinture sur soie en fait partie.

Tant qu'à jouer taxi me dis-je, autant l'accompagner dans sa visite et jouer les reporters-photographes.

Et me voilà donc occupé à prendre des clichés de toutes ces réalisations (il y avait même une représentation d'Harry Potter et de son harfang Hedwidge).


 

 

Lorsque je me suis retrouvé devant la réalisation qui nous occupe aujourd'hui, j'ai pensé (poussé dans le dos par mon neveu Joe) : "Encore un mec qui ne peut s'empêcher d'étaler ses phantasmes dans les grandes largeurs...".
Je cadre (vaguement) et... clic ! je pousse sur le déclencheur .

Ce n'est qu'alors que j'ai vu le petit carton collé sous  l'œuvre :

 


Ben zut, j'avais tout faux : l'auteur de la chose était précisément la copine de mon épouse !  Ma réaction tout épidermique était donc... sans fondements !


Il me faut donc reconsidérer la chose : qu'a bien pu vouloir nous signifier l'auteur (auteure ? autrice ?), par ailleurs plutôt svelte, de cette œuvre ? 

  • inconsciemment, exprimerait-elle le désir enfoui d'avoir elle aussi le popotin mutin ?
  • nous ferait-elle une démonstration plus convaincante encore que celle d'Isaac et sa pomme, de la loi d'attraction des masses ?
  •  en graphiste accomplie, a-t-elle utilisé cette grande surface centrale afin d'attirer notre regard et lui permettre ensuite de déchiffrer les détails qui nous montrent combien les liens entre des amies peuvent être étroits, fusionnels même parfois ?

Vous aurez sans doute d'autres hypothèses que j'ai hâte de découvrir au cœur de vos participations ! 
 
  

samedi 19 juillet 2025

Quelle heure est-il ? (Walrus)

   

Qu'imaginer face à un lot de pendules (de pendules ou d'horloges ? Horloges plutôt, non ?) ?

Un petit jeu par exemple :

Sachant que cette photo a été prise le 4 novembre 2015 à 16 heures 39 minutes à cet endroit précis : 50°52'42" N et 4°22'43" E et en supposant que les diverses horloges ont été réglées sur l'heure solaire de leur lieu d'origine, donnez la longitude de ces diverses localisations.

Vous avez trouvé ?

Moi non plus : j'ai pas que ça à faire : le temps m'est compté !  Chichement, je le crains...

Le temps... c'est mystérieux le temps !

D'ailleurs je me suis déjà penché sur la question ici même (il y a longtemps).

Pour vous éviter de devoir cliquer sur un lien, je vous copicolle la chose (ben oui : le recyclage c'est bien dans l'air du temps !) :


Walrus ? Présent !

Ainsi donc , le temps passe ?
Comme le café ?
C'est une intéressante hypothèse.

Car si le temps passe, le présent n'existe pas, ou si peu : il n'est alors que la limite intangible entre deux zones temporelles. Il n'est qu'une machine infinitésimale, insatiable, obstinée, dévorant nos rêves d'avenir radieux pour en faire le sombre passé. Pure immédiateté, mais sans consistance : toutes nos actions présentes appartiennent déjà au passé.

Pourtant, réfléchissez un peu, avez-vous jamais, sauf à être un incorrigible rêveur ou un indécrottable nostalgique, vécu ailleurs que dans le présent ? Non, n'est-ce pas ?

Le présent est permanent, le présent est éternel, le présent est cette éternité dont on nous rabâche les oreilles, où baigne l'univers et dont nous vivons notre infime part.

Ce n'est pas le temps qui passe, c'est nous qui passons.

cafe4

 

 

samedi 12 juillet 2025

Creuser, ça creuse... (Walrus)

   

- Salut Wally ! Tu m'as appelé ?
- Oui mon frère, je m'ennuie un peu tout seul !
- Dis donc, on ne se croirait pas vraiment en Provence !
- À cause de la neige ? C'est les Alpes ici tu sais...
- C'est toi qui as creusé ce boyau ?
- Non, c'est ma bipède ici à côté...
- Quelle drôle d'idée... pourquoi elle a fait ça ? et pour quoi on est là ?
- Pour se cacher  et la tenir au chaud ! 
- Se cacher de qui, de quoi ?
- Des gens du patelin...
- Elle sait que son col rouge ça va pas aider côté camouflage ?
- C'est qu'une bipède, tu sais...
- Ouais, ils sont pas très futés hein ? Et les gars du patelin, pourquoi ils la cherchent ?
- Ben, ce matin, avec son pick-up, elle est descendue au village acheter des croissants pour toute la bande...
- Et alors ?
- Alors, sous la neige, il y avait de la glace...
- Et alors ?
- Alors, le machin a glissé !
- Et alors ?
- Alors, c'est une borne d'incendie qui l'a empêché de verser dans le ravin !
- Et alors ?
- Alors, la borne s'est un brin arrachée...
- Et alors ? Et alors ?
- Alors... depuis, y a plus d'eau dans le patelin !
- Ah ouais ! Quand même ! ...... T'as pensé à amener de la bouffe ?



samedi 5 juillet 2025

Oui, je sais ! (Walrus)

   

Madame Chapeau me l'a fait aimablement et immédiatement remarquer dans son commentaire sous le sujet de la semaine :

Faut vraiment être con pour proposer "molleton" en plein cagnard !

Je ne peux qu'approuver sa remarque .


Pour ma défense, je citerai le dialogue pondu par Audiard pour  "Les Tontons Flingueurs" :

"Les cons, ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnait !" 

  


 

samedi 28 juin 2025

Attention ! (Walrus)

   

C'est pas parce que... lambris et débris, ça rime,
Que ce sont des synonymes ! 

Encore que quand on voit l'état lamentable de certains châteaux menaçant ruine... 

Et le patrimoine alors, on laisse pourrir ?

Bah, c'est que des vieilleries !
Un peu comme moi... 

 

samedi 21 juin 2025

Comme on peut se tromper...(2) (Walrus)

   

On ne m'y reprendra plus ! Au lieu de me fier à de vagues impressions (ou souvenirs), quand un mot se présentera à mon esprit, j'irai vérifier de quoi il retourne vraiment, promis!

Parce que cette fois encore, je me suis laissé emporter par de vagues associations d'idées, comme les fanons et les baleines, la filtration et le krill.

Je n'ai pas cherché plus loin et je me suis dit que le krill devait être un bouillon de petites créatures marines, animales et végétales qui parvenait à rassasier de monstrueuses baleines.

Eh bien non, non et non, le krill, c'est pas une soupe variée, c'est un bête petit crustacé, une sorte de petite crevette que même les  grises de la mer du Nord qui sont déjà pas grosses le sont quand même plus que lui.

Du coup je me demande combien il en faudrait pour garnir une tomate-crevettes comme  à Nieuport ou Ostende.

J'espère que la question ne va pas m'empêcher de trouver le sommeil cette nuit en remplissant mes rêves de bancs tourbillonnants de ces maudites bestioles.

Et ne me dites pas "Bien fait, ça t'apprendra à nous embêter avec tes mots à deux balles !"

  

 

samedi 14 juin 2025

Comme on peut se tromper... (Walrus)

   

Le mot m'est passé par la tête et je vous l'ai filé. Ben oui, je suis comme ça, je suis un peu comme un de nos anciens premiers ministres de l'immédiat après guerre dont la devise était "J'agis, puis je réfléchis !" (Achille se prénommait-il).  

C'est au moment où j'ai cherché une illustration au mot que j'ai commencé à avoir des doutes. Je n'ai trouvé que des scènes de liesse exubérante, avec de petits bonshommes qui sautent et s'agitent dans tous les sens ! 

Pendant plus de quatre-vingts ans j'avais toujours pris le mot au sens d'un sentiment de joie certes intense, mais intérieure. Un de ces trucs qui vous met le cœur au chaud, une béatitude, une satisfaction qui s'auto alimente mais pas jusqu'à l'explosion.

Mais voilà : tous les dicos sont contre moi, alors...

Bah, c'est pas très grave, c'est pas tous les jours que  j'éprouve ce sentiment non plus... 
L'important, c'est qu'il soit là, au diable son nom !

  

samedi 7 juin 2025

15, noir, impair et manque (Walrus)

   

Silence de mort autour de la table à l'annonce du croupier (c'est bien la peine d'annoncer un résultat que tout le monde peut constater (sauf les aveugles bien entendu, comme le chantait Georges. Et d'ailleurs, comment font-ils pour déposer leur(s) jeton(s) ceux -là ? Même mon épouse qui a œuvré quarante ans pour la Ligue Braille ne m'a pas donné de solution ).

Donc : personne n'avait gagné ! 


Bon, que personne n'ait misé sur le 15, on peut le comprendre : il n'y avait quand même qu'une quinzaine de joueurs autour de la table.

Mais qu'il n'y en ait même pas eu un qui ait misé sur une bonne chance simple, statistiquement, c'est très peu probable.

Alors, qu'est-ce que ça prouve ?

Ça, c'est facile : que je n'ai jamais mis les pieds dans un casino !

 


 

Défi #894

   Vous nous ferez ça en un éclair !     Tonnerre