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samedi 2 mars 2024

rien à cirer (joye)

 

Au lieu de couper les cheveux en quatre cette semaine, je préfère vous parler de mon triomphe le plus récent.

Il s'agit d'avoir appris à me servir du clavier international anglophone sur mon nouveau Chromebook afin de pouvoir utiliser des signes diacritiques exigés par la langue française. Au poil !

(mouais, je me fais mousser, mais bon...)

Eh oui, j'ai rompu avec Windouze, MicroMou et tout le tralala ! C'était la barbe ! Me voici libérée avec mon clavier anglophone international.

Encore mieux, je retrouve mon vieux blog rasoir chez Blogger. Alors, mes Défiants favoris, mes chères collègues charmeuses...chauve qui peut !


Barbichet et autres coiffes (Yvanne)

 


S'il est un poil pour lequel l'épilation n'a pas lieu d'être c'est bien le cheveu. Même traité selon les modes du moment : coupé, rasé, teint ... on ne l'arrache pas. A moins d'être dans la déconfiture ou le mal être comme les gens atteints de trichotillomanie.

Je vais m'attacher à parler du cheveu et du barbichet. Par ma barbe Walrus sera content puisque on retrouve du poil dans mon appellation. Cette célèbre parure - car vraiment c'en est une - et très belle - ne se porte aujourd'hui que pour les manifestations folkloriques limousines. Rendons à César... : son nom en langue d'oil nous vient il paraît de la Flandre. A preuve qu'en Limousin nous ne rechignons pas à adopter des mots venus d'ailleurs quand ils nous plaisent.


Dans les campagnes, les grands-mères ne seraient jamais sorties « en cheveux». Bonnets à brides nouées sous le menton, mouchoirs de tête à larges carreaux, pailholes faites de paille tressée et ornées d'un ruban de velours noir portées par les très pauvres et les veuves – sans ruban dans ce cas - foulards, couvraient leur tête les jours ordinaires. Plus tard, elle remplaceront ces couvre-chef par des chapeaux. Les dimanches et jours de fête elles arboraient, pour les plus aisées, la coiffe blanche reçue pour leurs noces, le barbichet. Il est formé de trois parties : le basin en mousseline pour le chignon, un nœud de satin à la base du basin terminé par deux longs rubans qui tombent dans le dos et enfin les barbes – d'où son nom – deux larges bandes bordées de dentelle sur tulle parant les côtés du visage. Bien sûr toutes ces pièces assemblées et amidonnées sont richement brodées.


Si j'évoque ici le barbichet c'est que les femmes, jusqu'aux années 1900 et même après, cachaient ce qui faisait parfois leur beauté : leurs cheveux. Il était inconvenant et même quasiment infamant de laisser dépasser le moindre poil. Impensable d'aller tête, bras et jambes nues lors de sorties. Et les sorties étaient souvent dominicales et commençaient par l'église et la messe du dimanche. Ce qui m'intriguait étant gamine était de voir les femmes entrer la tête couverte et les hommes ôter leurs chapeaux ou bérets dès le porche. Va comprendre Charles les doctrines religieuses ! Surtout quand elles qualifient d'érotique la chevelure féminine.


Les cheveux pour la femme étaient d'une grande importance. Leur seule richesse parfois. On imagine aisément la mortification de celle qui devait se découvrir dans une foire pour que le marchand soupèse et évalue sa chevelure qu'il coupait ensuite sans ménagement. Vendre ses cheveux : à la fois une nécessité et une honte. Aujourd'hui tout cela est possible sans poser de problèmes particuliers. Les professionnels en font des perruques ou des extensions capillaires profitant à certains malades dont les traitements condamnent la chevelure.


La chevelure, emblème de féminité. Combien de femmes ont été tondues en public et exhibées après la guerre au moment des règlements de compte ? Il fallait les atteindre dans ce qui était supposé leur pouvoir de séduction. Cette punition à connotation sexuelle dans une société misogyne, était infligée sous les quolibets, les injures et les crachats. Les justiciers – qui parfois n'étaient eux-mêmes pas sans tache, se faisaient un devoir sadique d'humilier ces femmes qui avaient collaboré avec l'ennemi, sans procès, juste après des dénonciations justifiées ou non.


Les coiffes figuraient l'identité sociale et régionale. Avec la disparition progressive de la ruralité et l'apparition, facilitée par plus d'échanges, des modes internationales, ces symboles d'appartenance à un terroir se meurent et relèvent de nos jours uniquement du folklore. 

 


Tentative de compréhension (Kate)

 

Tentative de compréhension

Quelques semaines après addiction

C'était le tour de dissection

et maintenant épilation

Voilà de quoi nourrir ma cogitation

Qui avait besoin de stimulation

Enfin, pour ces rimes en "tion"

Qui créent une certaine tension

J'ai cherché avec application

Dans la liste des sujets : attention !

Le défi n° 722 évoquait manifestation

Le défi n° 641 sophistication

Et le n° 596 l'illumination

(et s'il avait obtenu ma participation)

Plus lointainement

le défi n° 449 abordait la procrastination

( et le défi n° 327 également),

quant au défi n° 302, bizarrement,

il faisait allusion aux hallucinations

Enfin, le n° 104, où la disparition

avait accueilli ma rédaction,

Alors "épilation" après "dissection" :

un couple, une suite, un duo ?

Que dire de plus ?

Que le sieur Walrus

De son chapeau

Va tirer les prochains mots :

"flagellation" puis "glaciation" ?

Mais l'étymologie d'épilation ?

Un peu de concentration !

Donc : du latin pilare ("ôter le poil")

C'est au poil !

Pilare dérivé de pilus ("poil")

soit "ôter les poils, nettoyer la peau"

Sans doute pour s'en faire un manteau

Et passer l'hiver et la nuit au chaud

N'ayant pas encore inventé le fourneau

ni les mots...

Mais sauver sa peau

avec une sorte de couteau !

(

extrait du livre de Georges Duby, "Histoire de la France", tome 1)

Le maillot angora (Vegas sur sarthe)

 


Ce matin, chargé d'une mission comme qui dirait imprévue je débarque chez mon voisin Bernard .

« Dis donc Bernard, t'as toujours ton taille-haie ? »

« Ouais mais t'avais arraché ta haie l'an passé, alors t'en as pas besoin »

« Euh... moi non mais c'est Germaine qui m'a d'mandé de te d'mander »

« Germaine ? Quoi qu' cest donc qu'elle veut tailler ? »

Je passe une main dans ma barbe hirsute : »Elle a trop honte depuis quelques semaines »

« Elle a honte de quoi, si c'est pas indiscret ? »


Je repasse une main dans ma barbe hirsute : « C'est pas facile à expliquer. J'sais pas si c'est le changement de régime alimentaire ou la ménopause mais ça c'est mis à pousser dru qu'on dirait les ronciers du père Martenot »

« Quels ronciers du père Martenot ? »

« Tu t'rappelles pas qu'ils avaient tellement poussé au bord de son étang des Prunelles qu'il avait dû s'équiper d'un gros engin pour défoncer tout ça ! »

« Et alors, Germaine en est rendue là ? »

Je soupire : »Tu verrais l'tableau, mon pauv' Bernard »

« Quel tableau ? »

« Et ben, t'as déjà vu l'Origine du monde ... »

«Quelle origine du monde ? Tu dérailles ou t'as forcé sur la gnole ce matin ? »

Je n'ai pas le temps ni l'envie d'initier Bernard à la peinture réaliste : »Oublie Gustave Courbet, Bernard... alors tu m'le prêtes ton taille-haie ? »


« Okay mais fais gaffe, c'est du japonais ces engins-là et même si les nipons sont imberbes, c'est les champions du débroussaillage »

« On f'ra gaffe Bernard, on s'y mettra à quat' mains avec Germaine »

« C'est si touffu que ça ? »

« Si j'te dis que maintenant je distingue pas la tête de la queue »

Bernard s'étouffe (s'étouffe en un seul mot).

« La queue ? Dis-moi pas que Germaine est devenue Germain ? T'aurais pas fait ça, hein, mon salopard !»

Je m'étouffe à mon tour : »Tu n'y est pas Bernard. Je parle de Minette »

« C'est qui celle-là ? »

« C'est la chatte de Germaine, l'angora... celle qui chie dans tes plate-bandes et que tu vires à coups de rateau »

« Ah ! Tu m'as foutu les jetons, j'ai cru que t'avais viré ta cuti»

« Tu n'imagines pas Bernard comme l'angora c'est un drôle de turc »

« Tu veux dire un drôle de truc »

« Non, un drôle de turc. Même que ça remonterait aux Zottomans »

«J'me suis toujours méfié des turcs moi aussi, à commencer par leur café »


Bernard est un méfiant, ça fait même cinquante ans qu'il est méfiant, comme qui dirait un suspicieux, un ombrageux.

« Germaine dit que c'est l'seul chat qui utilise sa longue queue touffue pour exprimer sa joie, ses émotions, enfin tu vois... c'est du Germaine »

Bernard me lance un clin d'oeil : « Si ça c'est pas un appel du pied ...»

« Tu crois, Bernard ? On n'a pas l'esprit à la bagatelle, en attendant y va falloir tailler Minette»

Bernard cogite tout haut : «Et l'épilation ça s'rait pas moins dangereux que mon taille-haie ? »

« Figure toi qu'on s'était renseignés chez Yves Rocher »

« Rocher ? Le jeune carrier de l'entreprise de terrassement ? »

« T'es nul Bernard. J'parle de celui qui fait les maillots »

« C'est pas bête ça un maillot. Ça peut cacher le touffu, enfin tant qu'ça dépasse pas »

« Laisse tomber, Bernard. Ça coûtait un bras et en plus y font pas le maillot angora »

« Bon, alors prends mon Makita mais j'te le redis... fais gaffe aux oreilles ! »


« T'inquiète Bernard. Si c'est à cause du bruit j'mettrai un casque »

Bernard me regarde, incrédule.

J'ai l'impression par moment qu'on ne se comprend pas.



Femmes À Barbe Épilée – Archéologues Du Futur (Lothar)

 

Appels à Sion, appellation … épilations

 

« Femmes de Sion, femmes du futur, ne prenez plus votre bouillon de onze heures ! Une nouvelle boisson la OUISKY ante-Kata vient d’être redécouverte, resynthétisée et commercialisée. Elle vous débarrassera enfin de tous vos petits microbes … »

 

– Je vous rappelle, jeune fille, que la note de synthèse doit être remise dans les 48 heures ?

 

– Oui Madame, mais ça ne va pas être facile, il y a trop de choses que je ne comprends pas. Il faudrait qu’on relie un peu plus ensemble toutes les données.

 

– On a pourtant bien fouillé toute la zone ?

 

– Oui, les fouilles ont durée 15 journées entières et on a fini de gratter chaque pouce carré avec de toutes petites brosses.

 

– Bon, récapitulons ensemble. Les analyses effectuées sur les différentes reliques montrent à l’heure actuelle que ce morceau de trottoir était occupé par une femme, celle-ci tenant une machine à communiquer dans la main droite et une malette contenant une liste d’identités et d’adresses dans l’autre.

 

La datation et l’autopsie confirment qu’elle était bien ici au moment de la Grande Catastrophe et qu’elle est morte instantanément. Par contre la couleur de la peau est étrange, car, malgré la momification, les dernières expériences effectuées démontrent toutes qu’elle était blanche.

 

– Blanche !?

 

– Oui, blanche, comme sa tunique et ses bottes composées d’une matière très fine et indéfinissable. Vous savez, vue la faible quantité de personnes retrouvées intactes, cette découverte nous fera avancer sacrément. Il va y avoir des promotions je vous le promets.

 

– Oui, Madame … et avons-nous pu déchiffrer les adresses complètes de sa liste ?

 

– Oui et non, nous pensons plutôt maintenant qu’elle contient les identités, les adresses et surtout les époques durant lesquelles vivaient les personnes de sa correspondance.

 

– Les époques ? Mais, Madame, que dites-vous là ?

 

– J’ai fait intervenir la plus grande spécialiste de la Langue Ancienne et elle est formelle. Ces nouvelles inscriptions arrondies indiquent des dates. Toutes les annotations retrouvées enfouies sous les cendres le prouvent.

 

– Il y aurait donc des relations entre la liste et toutes ces feuilles ?

 

– C’est possible. D’après celle que vous avez retrouvée près d’elle. En effet les conversations passées d’ici, à Sion, avec une personne habitant la partie Nord d’une grande île triangulaire, actuellement en zone glaciaire, y sont soigneusement consignées.

 

– Une personne de l’Époque Effroyable ?

 

– Ho non, celle-ci vivait bien avant et même avant l’époque de la Grande Catastrophe. Cette personne possédait aussi une machine et … ce n’était pas une femme.

 

– Quoi !!

 

– Non, sûrement une personne d’une autre espèce, mais il fallait la rencontre de cette espèce et des femmes pour la reproduction.

 

– Comme nous alors, à deux.

 

– Non, la femme était munie seulement d’une partie placentaire, l’autre personne ne disposait que d’une zone pénienne. Les fonctions étaient séparées.

 

– Quelle abomination ! Et pourquoi correspondait-elle avec cette horreur ?

 

– Nous pensons qu’elle était sa descendance. Elle faisait des recherches sur sa généalogie, aussi loin que le permettaient les machines, c’est-à-dire jusqu’à l’époque de leur invention et de leur généralisation.

 

Au début de la fiche la personne de la région Nord lui décrivait sa vieillesse. Elle avait une chevelure pas du tout épilée – pas bien épilée comme de juste, comme de normal pour nous, sur la figure ; elle portait des jupes à carreau, pêchait des truites en rivière, fumait la pipe et buvait une boisson qui doit se prononcer quelque chose comme OUISKY. La femme l’appela ensuite plusieurs fois dans sa jeunesse.

 

C’est assez complexe et il faudra plusieurs années pour étudier ces interconnections futures/passées surtout lorsqu’on aura fouillé plus de zones préservées.

 

– Ce serait génial de posséder de telles machines.

 

– Je ne sais pas petite, c’est à étudier. Pour ma part … à la seconde où plus personne de la prochaine année ne m’appellerait, j’en mourrais de frayeur !

 

Lothar

 

Kata : la Grande Déflagration temporelle, la Grande Catastrophe !

Femmes ! Cette nouvelle boisson la OUISKY ante-Kata vous débarrassera enfin de tous vos petits microbes !

 

Aux women street groomer’s barbershops, y être bien épilée comme de juste, comme de normal pour nous, sur la figure.

Ronchonchon s'est fait plumer par Simone (Nana Fafo)

 

 Ronchonchon s'est fait plumer par Simone.



Enfin, pile l'action attendue pour introduire une Dame
comme suggéré par Yvanne.

Il aurait été pertinent que Simone fasse son apparition
la semaine de la Saint Valentin.
Mais, Cochonnerie de Canalblog,
le croque-en-bouche est tombé sur un os.
Et pour ne pas sombrer dans le vulgaire,
Ronchonchon s'est abstenu de croquer Simone.
C'est l'effet Valentin !
On ménage sa monture
le temps d'un romantisme aux chandelles surannées.
Puis, Ronchonchon aurait pu disséquer Simone... mais bon,
il s'est dit que les défiants allaient le prendre pour un gros taré.
Mais non il est pas gros !


Alors en voiture Simone....
Et pour Ronchonchon ce sera en voiture E,
rendez-vous avec Simone, pour une poule aux potes !
Ce voyage l'aura plumé,
alors il va profiter de la voiture E pour déplumer Simone.
Chez la petite poulette, l'épilation est de mise avant consommation.
Elle garde juste un ticket de métro pour le retour !
Histoire qu'il lui reste quand même 3 poils sur son précieux caillou.

Après que la température soit suffisamment chaude,
et l'ambiance frétillante,
Ronchonchon s'applique à sortir le train de son rouleau applicateur
et ses doigts de fée.
C'est par petites secousses qu'il en est arrivé à bout, en gare d'Epanal,
dernière étape, souvent censurée.
On est loin des images d’Épinal !


Et voilà, comment, avec un train de retard pour fourrer la dinde,
Ronchonchon à entériner sa vie de garçon,
avec de la cire d'abeille, Simone et ses potes.
Ils se sont bien poilés à déplumer Simone
809 fois jusqu'à Samedi.

En vidéo, Ronchonchon s'est laissé pousser des ailes...


 



Épilation maillot (Walrus)

S'il y a bien une chose dont je n'ai pas besoin, c'est bien l'épilation maillot !

Me fiant aux statistiques, j'ai compris depuis longtemps qu'il y a beaucoup plus de gens qui se noient parmi les nageurs que parmi ceux qui ne mettent jamais un orteil dans l'eau sauf par accident. Je me suis donc rangé intelligemment et définitivement dans la seconde catégorie. Du coup (voir remarque habituelle) j'ai pas vraiment besoin de maillot et, d'ailleurs, "J'en ai pas !" (comme le dit si bien Monsieur "Head & shoulders").

Et pourtant !...

...Je suis paisiblement allongé dans un lit de la salle des urgences, retour d'un périple (dans ce même lit) à travers divers services d'examen (gastroscopie, colonoscopie, suivi par radio de la progression de la suspension de baryte dans l'intestin grêle, examen des artères par cathéter) lorsqu'une infirmière débarque auprès de mon lit.

"Je vais vous enlever le petit accessoire d'entrée du cathéter dans votre artère fémorale " me dit-elle.

Et elle ajoute dans un grand sourire de ses lèvres pulpeuses, tout en déroulant une très large bande de tissu autocollant, "Je vais vous faire un pansement compressif pour éviter l'hémorragie pendant la cicatrisation. Je n'ai pas le temps de vous raser la cuisse, comme ça, quand on vous l'enlèvera, vous verrez ce que les femmes souffrent pour vous plaire à vous, le hommes !"

Ben merde, une chienne de garde de garde à l'hosto, c'est bien ma veine !

Je voudrais pas jouer mon petit Calimero, mais c'est trop injuste !

D'autant que, pardonne-moi joye, j'ai vraiment rien contre les dames à poil(s)...

samedi 24 février 2024

Défi #894

   Vous nous ferez ça en un éclair !     Tonnerre