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samedi 28 décembre 2024

N'ont pas oublié

 

 


  


  

Marie Sylvie ; Kate ; Joe Krapov ; Walrus ; Lecrilibriste ;

Année bleue (Lecrilibriste)

 

 

Je vous souhaite une année bleue
Qui ait la force, la puissance et la douceur
De tous les bleus de la terre
Des bleus givrés des fjords
Aux lagons de Polynésie
Les marine des ciels d’été
A l’indigo des jeans
Des gentianes jusqu’aux glycines
Des myosotis jusqu’aux lavandes
Des bruyères rares de la lande
Les bleus charrette des volets
Les bleus éclatant de la Grèce
Dans les crépis des maisons blanches
Les bleus gris verts des océans
Les bleus des iles sous le vent
Que ces bleus vous apportent le calme
Les rêves et le soleil en prime
À travers des lunettes fumées
Comme on regarde l’éclipse
Pour ne pas s’abimer les yeux
Et Pour l’an 2025, aborder
Les turbulences des cieux
Et de la planète bleue

 

Myosotis (petitmoulin)

 


Pourquoi maintenant
maintenant
inséparable d'hier
Tes mains dans mes cheveux
tes lèvres sur nos rêves
tes bras enroulés
autour de nos sommeils
fragiles
nos désirs impatients
Vertige
Pourquoi maintenant
maintenant
inséparable de demain

J'irai semer
des myosotis sauvages
sur les chemins creux
de ta nuit

  

Parle-moi pas angliche !

   

Je me demande pourquoi le français utilise Myosotis (dérivé du grec "oreille de souris") alors que les langues germaniques comme l'allemand, le néerlandais ou l'anglais utilisent, suite à une légende guerrière, une sorte d'injonction ou de prière du genre "Ne m'oublie(z) pas !".

En anglais par exemple, c'est "Forget-me-not", le Collins est formel.
Traduit mot-à-mot, cela donne "Oublie moi pas".


Je ne vais pas me perdre en supputations du genre : le snobisme des anciens intellos français qui leur faisait rechercher des racines grecques pour créer de nouvelles appellations plutôt que de puiser dans le langage courant.

Je me pencherai plutôt sur une constatation : ces tournures raccourcies  comme "oublie moi pas" plutôt que "ne m'oublie pas" ou, comme Adrienne le notait récemment : "fais-le pas" au lieu de "ne le fais pas".

Cette tournure fait un peu flamand, mais il est vrai qu'il existe dans la Flandre française d'irréductibles partisans de leur langue d'origine (j'allais dire "primitive" mais j'ai craint que ce soit mal interprété), serait-ce là qu'il faudrait creuser ?


 

Sacha Brassens ! (Joe Krapov)

   


"Depuis mon vieux qu'au fond des cieux tu as fait ton trou Il a coulé de l'eau sous les ponts de chez nous
Les bons enfants de la rue de Vanves à la Gaîté L'un comme l'autre au gré des flots furent emportés
Mais aucun d'eux n'a fait fi de son temps jadis
Tous sont restés du parti des myosotis"
 
C'est ce que chantait Georges Brassens dans "Le Vieux Léon" et c'est, grosso modo, le seul parti dont j'accepterais de prendre la carte. 

Je remercie le hasard et surtout l'oncle Walrus de m'avoir positionné à nouveau devant cette petite fleur bleue dont je cultive le côté, le fameux côté "fleur bleue". 

Cela me permet de vous offrir - tu parles d'un cadeau ! - un enregistrement vidéo de Joe Krapov en public qui inaugure la Ballade avec Brassens 2024 en compagnie de son acolyte, Emmanuel le Bichon. 

Attention, si sérieux, s'abstenir ! 



Fleurs bleues (Kate)

   

Fleurs bleues
en ces temps
de fleurs rouges
et blanches

Fleurs bleues
rime avec deux
Myosotis
évocateur du printemps
comme les pervenches
et les osiers rouges
que les vanniers tissent
C'est "fleur bleue" !


 

MYOSOTIS DE SOUFFRANCE (Marie Sylvie)

  


Fleur de souvenir, myosotis des larmes du cœur,
Tes pétales rappellent mes yeux couleur azur 
Où liner noir tentait de masquer ma douleur 
Devant l'indifférence, un calvaire cruel, dur.

Séquestrée par l'ombre d'un tortionnaire sans pitié, 
Je colorais mes yeux, refusant de plier.
Mais le myosotis, fleurissant dans l'horreur, 
Gardait mes larmes vives, mémoire éveillée des frayeurs. 

Feu Bernard Bleu, fidèle ami et compagnon, 
M'a appris que le bleu est la plus belle création. 
Le ciel et la mer, des horizons sans fin, 
Et mes yeux reflétant un océan de chagrin. 

Sous le joug du silence, des torrents de mélancolie 
Se déversaient silencieusement, trahissant ma peine .
Mais la fleur bleue pâle, symbole de demain, de la vie 
Portait l'espoir fragile dans chaque veine. 

Indifférence humaine, miroir de la nuit, 
Où le calvaire grandit dans le plus grand secret. 
Myosotis dévoué, dans un monde de bruit, 
Rappelle ma force et ma souffrance muette.

À travers mes yeux, un océan de douleur 
Mais la fleur persiste, mémoire du passé. 
Elle porte en ses pétales, la couleur de mon cœur 
Symbole indéfectible d'un courage brisé. 

Cependant, au-delà des larmes, une force renaît,
Une résilience douce, une volonté de fer.
Comme le myosotis, je survie et je rayonne, 
Dans la lumière de l'aube, mon âme se façonne.
 
 

samedi 21 décembre 2024

Défi #852

   

Allez, je vous fais une fleur !

 

Myosotis

 


   ... et bien sûr, ceci est hors sujet, mais je vous l'écris quand même :
 
Joyeux Noël ! 
  

Défi #894

   Vous nous ferez ça en un éclair !     Tonnerre