Logique, pour ce qui me concerne en tout cas,
que le féminin de héros soit héroïne :
J'ai toujours trouvé les femmes... stupéfiantes !
(et ça continue)
Logique, pour ce qui me concerne en tout cas,
que le féminin de héros soit héroïne :
J'ai toujours trouvé les femmes... stupéfiantes !
(et ça continue)
Je n'ai qu'une héroïne : la liberté.
"Selon moi, devant le grand idéal de liberté et de justice, il n'y a point de différence d'hommes et de femmes ; à chacun son œuvre. Ce n'est pas pour conquérir des privilèges que nous devons nous réunir, car, des privilèges, nous n'en avons pas besoin. Nous allons à la conquête du monde avec ses richesses multipliées par la science et le travail, avec pour horizons la liberté sans limites.
Le vieux monde craque de toutes parts : à Rome, en Russie, il montre ses pourritures. Pour arriver nous tous, hommes et femmes, à instaurer la cité nouvelle de lumière et de bonheur, nous avons à vaincre l'ignorance et la misère qui rendent mauvais. C'est nous, qui savons, qui sommes des criminels si, en égoïstes, nous gardons pour nous-mêmes nos connaissances. On manque d'enthousiasme : il ne suffit pas de savoir, il faut vouloir et agir.
On s'est défié des femmes, qui sont pourtant une grande force. La femme est un terrain facile à cultiver, c'est un compagnon et non un esclave. C'est à la femme d'essayer de faire des hommes. Qu'elle n'ait plus rien de caché, qu'elle renonce aux puérilités et aux petites ruses qui sont une marque de faiblesse ; qu'elle aille comme l'homme à visage découvert ; elle sera heureuse. Il faut que la femme refuse de se prostituer plus longtemps d'âme lorsque ce n'est pas de corps. Elle-même doit être l'artisan de son émancipation. Que la femme refuse de demeurer l'être inférieur que la vieille société a prétendu faire d'elle à perpétuité !"
Des fervents de la liberté, comme Paul Eluard et son poème qui me serre le cœur quand je le récite, comme Aretha Franklin, qui la célèbre en chantant – et bien d'autres - Louise Michel, cette étonnante femme, s'est engagée dans la lutte, le poing levé, au nom de la liberté. Elle a pris la plume aussi pour lui manifester son attachement immense. Je n'aurais pas su exprimer ce que je ressens pour ce mot et sa symbolique, tellement ils ont d'importance pour moi. C'est pourquoi j'ai choisi ce petit bout de texte écrit par Louise Michel en septembre 1904 et qui est toujours tellement actuel. Quand je vois les femmes iraniennes et leur courage pour exister, seulement exister, je pense à Louise Michel. Pourquoi elle spécialement je ne saurais le dire. Mais cette femme a toujours incarné pour moi la figure de la liberté.
"Puisqu'il semble que tout cœur qui bat pour la liberté n'a droit aujourd'hui qu'à un peu de plomb, j'en réclame ma part, moi."
Personne n’a écrit sa biographie.
Il n’y a pas de film à propos de sa vie.
Nul poète ne lui a dédié des poèmes.
Ceux qui regardent sa photo ne verront ni cap, ni bracelets magiques.
Elle ne savait pas voler dans les airs.
Elle était intelligente, travailleuse et coriace.
Ses mains étaient tordues par l’arthrite et des décennies des travaux agricoles.
Elle savait traire les vaches, conduire un tracteur, élever des légumes et des fleurs.
Elle cuisinait, cousait, raccommodait, et se privait pour que sa famille vive correctement.
C’était parfois comme un cactus épineux, mais elle aimait férocement son homme et ses enfants.
Vers la fin de sa vie, elle est devenue un peu frêle et petite, mais elle est restée indomptable, jusqu’au jour où son grand petit coeur ne pouvait plus.
Mes derniers mots avec elle étaient “Je t’aime !”
Je le lui ai dit trois fois, même.
C’était une femme, tout simplement.
Ma mère.
Mon héroïne.
Elle est la cosplayeuse
quand elle costume encore son héroïne
et puis aussi, vous connaissez son histoire
l'histoire du Soleil, ses rayons dardant
qui viennent nous réchauffer
tous ces photons d’énergie pure envoyés
par les dieux sur nos chemins
Et les déesses accrochées à la couronne du cosmos
leurs rejetons brûlants faisant fondre nos cachets de cire
Quand l’oiseau dit : j’ai confiance dans le souffle du vent !
Mais alors, vous contez les choses naturelles
essentielles : aux newtons, qui en font des tonnes
remplis d’odeurs de pomme aux ailes d’encres prétentieuses
aux tatouages d’ors et d’argents bleutés posés en gravité
Sur mille rêves brisés
tombés sous les grandes feuilles palmées
Et puis devant la foule en transe s’écrasant sous la plume d’airain ...
Lothar
Cette semaine l'héroïne c'est Nana !
Vacances obligent.
Elle a chopé Ronchonchon et l'a fourré dans son baluchon.
Il n'est pas content le bougre, il a dû faire de la figuration.
Lui, jouer les Robin de Batman et pas celui des bois, c'est pas son truc.
Pourtant, il était présent !
Sa présence était requise, pas de super héros sans un alcoolique anonyme !
De son point de vue, c'est lui le héros et nana l'alcoolique
pour écrire de la sorte, il n'y a pas d'autres explications...
Tu sais Ronchonchon c'est Walrus qui a l'a dit
cette semaine on parle d'héroïne et pas d'héroïnomane
les addictions c'étaient à la lettre A !
A chacun ses vices et les boulons seront bien gardés.
Je te rappelle que tu es un cochon et pas une cochonne !
Comme vous le savez peut-être pas
Nana, elle aime tourner en rond.
Cette semaine, elle a enfilé son costume de "cosmotonaute"
pour aller essayer une nouvelle manière de compter et de tourner,
où il faut s'accrocher et ne pas décrocher.
Une belle histoire de "croche", il ne manque plus que la musique !
mais ça, on le laisse à Joe Krapov avec son Ukulele rose !
Nana, avec son grand son âge et à sa petite taille,
a réalisé (de son point de vue) un véritable exploit de supère héroïne ...
en image sur L'Insta' pique et pique et colégram.
Ronchonchon a fait la gueule toute la journée
il est resté enfermé dans le camion et a picolé jusqu'à plus soif.
Je vous raconte pas dans l'état où il va être pour le prochain défi !
Dis Nana, tu crois pas que c'est plutôt
le moment d'avoir des loisirs de mémé ?
Suis-je "bête" c'est déjà fait !
Riches et pauvres, "Ricchi & poveri", la chanson "Sarà perché ti amo" ? Oui et non, enfin pourquoi pas ?
- Riche oeuvrant pour les pauvres : mon héros, Don Diego !
- Pauvre oeuvrant pour les riches : mon anti-héros, Colombo !
Et l'héroïne alors ?
- Fantômette ? Oui, elle est chouette !
Et les anti-héroïnes donc ?
- Anna Maria qu'on aperçoit, mais pas souvent,
- Madame Colombo qu'on ne voit jamais !
Sérieusement, la chanson a été mon héroïne, enfin, disons-le... Et après ce détour en introduction, comment ne pas penser à la magnifique chanson "My Lady Heroine" de Serge Gainsbourg, qui est un hymne à sa fille, mais oui. Fille adorée par son père, comme je l'ai été par le mien...
Mon père admirateur de Maryline et moi plutôt adepte des longueurs en piscine, parfois absent, parfois imprévisible, souvent ombrageux mais toujours présent quand j'ai eu besoin de lui. Alors mes héroïnes seraient-elles mes grand-mères, femmes malheureuses et dominées, malmenées par la vie, qui n'avaient jamais ouvert un livre mais qui m'auraient transmis la rage de vivre ?...
Bien sûr, ma professeur de français de sixième qui m'a fait découvrir Ulysse et tracer ses aventures sur une carte, donné le goût de la Grèce, fait lire "Le lion" de Kessel, "L'enfant noir" de Camara Laye, "La gloire de mon père", tant d'autres livres et évoqué l'Iran ? Sans doute.
Forcément ma professeur d'italien de quatrième qui m'a fait adorer la langue dès la première leçon du livre au titre si prometteur : "Insieme a Venezia" ? Bien sûr. Ça y est, le lien est fait avec la chanson et aussi la musique.
Je n'oublierai pas ma professeur de piano qui avait fort à faire avec moi et était d'une gentillesse et d'une patience parfaites... Je pense à elle aussi.
Et si chanson et musique sont mes héroïnes, rendons hommage à l'inspirateur de Gainsbourg pour "My Lady Heroine", Albert Ketèlbey avec "Sur un marché persan". Ce musicien a d'ailleurs également inspiré Joe Dassin pour la chanson "Les Champs Elysées"...
Finissons, pour bien faire, et pour qu'on ne dise pas que j'oublie ma grande héroïne, la langue anglaise, avec "Les Mamas et les Papas", au nom si doux et à leur rêve que beaucoup ont partagé, la Californie, évoquée en introduction...
(tapis iranien, collection perso)
Si j'étais tombé sur un livre dont le titre eut été Anna Arcadievna, je ne l'aurais pas lu mais Anna Karénine ça en jette et puis ça me rappelait un truc dont j'avais entendu parler... le syndrome d'Anna Karénine.
C'est
un syndrome qui fait que « Toutes les familles
heureuses se ressemblent ; mais les familles malheureuses le
sont chacune à leur façon »
J'en
déduis que deux familles malheureuses qui se ressemblent sont donc
heureuses mais sont-elles heureuses de se ressembler dans leur
malheur ?
Il
y a des syndromes qui donnent mal à la tête rien que d'en parler,
celui-ci en est un.
E
me tortore le premier chapitre et au fil de ma lecture je découvre
qu'Anna Arcadievna épouse Alexis Karénine ; celà pourrait
expliquer son nom mais bizarrement son frère s'appelle Oblonski et
non pas Arcadievna et la femme de son frère – prénommée Daria
mais qu'on appelle Dolly – s'appelle Oblonska née Stcherbatski
bien que la belle-soeur d'Oblonski s'appelle Kitty Stcherbatska.
C'est quoi cette embrouille ruskov ?
Comme
si ça n'était pas assez compliqué comme ça, Anna prend un amant,
Alexis Vronski qui porte le même prénom que son mari Alexis
Karénine aussi l'auteur fait-il appel à leur second prénom pour
éviter les boulettes dans les moments d'extase ; c'est ainsi
que le mari se prénomme Alexis Alexandrovitch alors que l'amant se
prénomme Alexis Kirillovitch ce qui n'a rien à voir mise à part la
fin en ovitch... mais dans les moments d'extase on prononce rarement
la fin.
Fort
heureusement le valet de Stépane – frère d'Anna – se prénomme
Mathieu ! Ouf, il était temps... je retrouve mes marques, mes
marque-pages.
Si
je n'ai pas mis de 's' à marque c'est parce que je ne mets qu'une
marque par page et que je déplace de page en page pour économiser
les marque-pages et éviter la fastidieuse corvée de les numéroter
ce qui serait idiot puisque les pages le sont déjà, du moins sur
cette édition à douze euros.
Je
découvre aussi que depuis la parution en 1856 de « La tempête
de neige », Tolstoï a donné des noms qui finissent en ski à
divers personnages pour faciliter leurs déplacements d'hiver.
A
propos de déplacements, à la fin du roman, Anna prend le train mais
en pleine poitrine, du coup c'est la fin du roman, faute d'héroïne
vivante.
Je
venais de trouver mon héroïne et la voilà ratatinée.
Pour
douze euros – soit neuf cent onze roubles – on peut penser que la
fin est un peu bâclée mais il ne faut pas oublier que Tolstoï
s'apprête à se farcir les 4 tomes de Guerre et Paix avec d'autres
mecs en ski, les Bolkonski, aussi peut-on lui pardonner cette fin
abrupte.
(Me
pardonnerez-vous la mienne ?)
L'air du temps l'imposait, j'ai choisi la version féminine
mais si un héros reste un héros,
n'y aurait-il pas un risque de quiproquo avec l'
Héroïne