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samedi 9 mars 2024

Ont mélangé frimousse et minois... ou pas !

 



 Walrus ; Nana Fafo ; TOKYO ; Kate ; Lothar ;

ma gueule d'atmosphère (joye)

 


 

Dans la basse-cour de Nana (Yvanne)

 

C'est le désordre et l'affolement ce soir dans la basse-cour de Nana. Ronchonchon, saoul comme un cochon a entraîné Monette, la poulette, au fond de son antre où se sont réunis tous ses potes. Le croirez-vous ? Il a confondu la frimousse de Simone, sa copine en titre avec celle de Monette . Tout ça parce qu'il est beurré et n'a pas fait le distinguo entre les poils roses et soyeux de Simone et les plumes joliment rosées au bord des ailes de Monette. Il faut bien avouer que Nana a parfois de drôles d'idées : aller peindre le bout des ailes de sa poulette en rose ! Mais on ne lui en voudra pas. Les gens qui voient la vie en rose, on les aime. Bon. Simone ou Monette pour un Ronchonchon qui n'a pas les yeux en face des trous c'est du pareil au même. Et puis Monette c'est un diminutif de Simone non ?

 

Et voilà Ronchonchon qui braille à qui mieux mieux devant le poulailler :

Viens poupoule, viens 

Je t'emmène où ?

Dans ma caban'bambou.

Je crois bien que la blanche oiselle le suit de bon gré. Ah c'est flatteur d'être choisie par un cochon aussi célèbre ! Elle ne sait pas ce qui l'attend là-bas dans la porcherie.


La sœur jumelle de Monette, Mado n'a rien perdu de la scène. Elle est outrée d'avoir été délaissée par Ronchonchon. Il faut dire qu'elles sont en tout point identiques. Le plumage, lisse et brillant, blanc comme neige. Un coquet petit chapeau rouge en guise de crête, l'œil rond et vif . Si Monette a le bout des ailes ourlé de rose, c'est de bleu que se pare celui de Mado. Qu'est ce qu'elle a de plus que moi cette mijaurée  se dit la jalouse. Je vais lui voler dans les plumes – s'il lui en reste - quand elle va rentrer. Et toi mon cochon tu vas me le payer.


Mado se presse vers le tas de fumier où trône, fier comme un coq, l'orgueilleux Bruno, le mari de ces dames. Quelle allure ce Bruno ! Le plumage noir de jais. La tête ornée d’attributs énormes et rouge sang qui se gonflent d'arrogance. Il croit dur comme fer que pas une poule de son harem ne lui résiste. Il ignore qu'elles s'accordent à le trouver prétentieux et le regardent par en dessous quand il déambule devant elles en se pavanant .

  • Vite, vite, chéri. Il faut faire quelque chose. Monette est partie .

  • Comment çà ? s'étrangle Bruno. Elle est allée où ? Roussin l'a prise ?

  • Non. Ce n'est pas le renard. C'est Ronchonchon. Ce salaud de  Ronchonchon saoul comme un cochon.

  • Quoi quoi quoi ?

  • Et en plus, elle a abandonné les œufs qu'elle couve.

Bruno claironne. Bruno s'époumone.

  • Venez tous. Il faut ramener Monette. Ronchonchon l'a emportée. Toi, Folœil, fonce et va prévenir le malotru que j'arrive. Toi, Coupelette, va sur le nid et garde le au chaud. Les autres avec moi ! Il faut sauver Monette.

Ben voyons pense Folœil il vaut mieux que ce soit moi qui prenne. Quel froussard ce Bruno ! Le cochon ne m'aime guère. Il va m'arriver malheur. Mais je vais y aller. Je suis courageux moi. Je ne suis pas une poule mouillée. Je vais sortir Monette du groin de Ronchonchon.


Folœil est un maigre coquelet aux plumes mordorées, souffre douleur de Bruno. Le malheureux gringalet a eu un accident de poussette quand il était poussin et en a gardé une coquetterie dans l'œil. Il est tellement harcelé par Bruno qu'il reste tout chétif. Coupelette est une bonne petite poule au cou entièrement nu qui fait un travail remarquable. Un œuf frais tous les jours. En brave petit soldat elle court s'installer sur le couvoir.


Tout ce tintamare a alerté notre amie Nana. Elle a abandonné crochet et pelote de laine et s'est précipitée dans sa basse-cour. Connaissant son Ronchonchon comme si elle l'avait fait, elle fonce vers son étable. Quelle gabegie ! Le cochon et ses copains s'envoient en l'air avec Monette. Je veux dire : ils font des passes avec la poulette. Oh oh s'exclame Nana on n'est pas sur un terrain de foot ici ! Elle attrape le goret par sa queue en tire-bouchon et le suspend au plafond. Quant aux autres, ils déguerpissent fissa. Ah mais quoi gronde Nana c'est bien la peine que je me décarcasse à fabriquer ces animaux là. 

  

Les frimousses du futur (Lothar)

 

 

 

Au fruit mûr l’oiseau s’envole. Le peintre ne sait plus qui a prédit l’avenir sur la nappe de la table. Et voilà enfin que les prophètes se sont assis sur des chaises cadenassées. Et le peintre recharge son pinceau à la palette des diseurs de futurs. (Qu’on leur donne la pulpe du fruit !) L’image s’étale sur la toile, bardée de fragment de coquilles

                 et de plumes noires autours …

Allez ! Qu’il est donc imprévisible cet avenir en devenir, à venir de la graine, jolie marguerite ! Il nous a souvent induits en erreur dans de telles peintures : Dictateurs en puissance, aux sombres sommets !

Il nous a fait souvent s’ouvrir la graine du petit d’homme. Babillant, souriant. Tel la frimousse d’Hitler, qui était sur la route, comme la source en son lit, comme la première parole qui survient, comme la plume qui perce et qui gerce sous la peau ; et le futur sera toujours bien plus vaste

                qu’une toile peinte en blanc !

Et toujours bien plus beau, il ne sera pas …

 

Lothar

 

René Magritte painting "Clairvoyance" in 1936 : r/pics. Illustration et poème inspirés par cette photographie.

Je me demande (Kate)

 

Je me demande

Je me demande

comment je vais m'y prendre

pour trouver des frimousses

alors que j'ai mes courses

à faire

et ce n'est pas ce que je préfère...

Je me demande

devant la boucherie :

"Quoi ?

Frédéric François ! !"

J'en souris...

Je me demande

Face au bar restaurant

(Oui, celui de Vincent),

ce que je vois :

joli minois !

Je me demande

à l'arrêt de bus

qui sont ces jeunes filles

pleines de tonus

qui se maquillent

et derrière l'abribus

qui sont ce garçon, cette fille

dont les yeux brillent,

avec l'avenir pour focus

Je me demande

Au centre-ville historique

(cher à Sarah,

ah là là, c'est loin tout ça !),

la petite boutique

qui vend du vrac,

ouf, j'ai pris mes sacs,

qui a crocheté ces légumes

qui décorent la vitrine à merveille

puis disposés dans ces cagettes

Je me demande

S'ils ont des agrumes

Ou des brins d'oseille

Je regarde les petites affichettes :

miel de châtaignier,

des panais...

Ce n'est pas à dédaigner,

bonne idée d'en cuisiner

Jolies frimousses de mars

Végétales comparses

Je me demande

Si vous plairez

À Nana,

Etcetera...

Je me demande

 

 

Participation de TOKYO

 

Fiodor Dostoïevski traine dans les ruelles de st Pétersbourg.

Il vient de déposer le premier chapitre d’une grotesque enquête policière. L’hiver est aux portes de st Pétersbourg. C’est dans ses ruelles sombres que Fiodor cherche son inspiration. Le directeur du périodique le messager russe n’est à cet instant toujours pas convaincu de l’histoire. Seul le titre semble prometteur à -t-il dit à Fiodor Dostoïevski crime et châtiment vous allez vous faire des amis du cote de nihiliste Fiodor !!Il repasse devant la place du palais du tzar Nicolas II celui la même qui devait le fusiller en 1849 pour le punir d’une audacieuse lecture publique, il ne dit rien son visage s’assombrit. Dounia, Sonia, Pourfir, Razkolnikov il va bien les rencontrer ici au cœur du ventre de la ville !! . Les eaux de la Neva sont givrées comme les joues rougies de cette charmante frimousse qui passe et lui coupe la route en riant ..Malgré un froid polaire Fiodor reste debout dans la neige ses yeux sont plein de drapeaux blancs tachés de sang de ses amis fusillés , dans sa poche  le vieux testament sa lecture en Sibérie .Il sourit à la jolie frimousse. Comment tu t’appelles, elle hésite Catarina Ivanovna. il arrache ce personnage à sa rue et l’enracine dans ce roman . Il la regarde s’éloigner et lui crie je t’immortaliserai belle frimousse.
 

Une souris libre qui courait dans l'air (Nana Fafo)

 

 Une souris libre qui courait dans l'air...



 

Ce matin, en mode joli minois après avoir entraîné Simone,
Ronchonchon s'est retrouvé face à face
je dirais même plus, nez à nez
avec une frimousse des plus velues...
"Free Mouse" de son petit nom,
plutôt belle gueule,
"Mouse-tâche" surprenante pour une demoiselle,
elle semblait en avoir juste rien à foutre de la tronche à Ronchonchon.

 

Avec ses habitudes de pti frimeur ronchon
Ronchonchon aurait aimé lui refaire le portrait
et il lui a balancé :
" t'as loupé le défi de la semaine dernière ou quoi ?
t'aurais été pile-poil au bon endroit pour te faire raccourcir les frisettes !"


 

La trombine enfarinée et le museau renfrogné,
la souris, lui a souri pour éviter une prise de becs
pas commun entre mammifères !
Puis, elle est partie se trémousser en vidéo insta'.
Les traits farcis, Ronchonchon a pris sa leçon en pleine poire.

"Si tu veux voir danser une souris, appelle un chat !"

ou va sur Insta' collé-gram


 



Qu'en aurait pensé Marcel ?

  
S'il était tombé sur "smiley", l'émérite traducteur de John Ruskin aurait-il opté pour
  • "émoticône" que nous utilisons vous et moi lorsque nous nous efforçons d'échapper à l'influence néfaste de la perfide Albion
  • ou "frimousse" comme recommandé à la pointe de l'épée par les habits verts de l'Académie Françoise ?

 Je soumets ça à votre profonde réflexion.

Ainsi que, tant que vous y êtes : Qu'est-ce qui a pu pousser le bon Victor Hugo à appeler un de ses personnages "Monsieur Madeleine", une sombre prémonition?

Et pour le côté frimousse, le Marcel c'est pas tout-à-fait ça...

  



 

samedi 2 mars 2024

Défi #894

   Vous nous ferez ça en un éclair !     Tonnerre