Bon, c'est déjà ça de gagné : dans mon pays pas d'erreur possible, nous n'avons pas de salle de concert Zénith (la plus proche est à Lille), juste une galerie d'art à Liège et, à Bruxelles, ceci :
... ouais, ils poussent un peu, zénith, zénith, c'est même pas un gratte-ciel ! Alors...
Alors ? Ben la première chose qui me soit venue à l'esprit à la lecture de ce mot, c'est une bribe de chanson : "Le soleil au zénith", chanson que j'ai quand même mis quelques secondes à identifier et à retrouver :
Tout ce que je déteste : le ciel, le soleil et la mer chers à Deguelt (et le sable ! Il est pas dans le titre mais dans la chanson et dans mes vêtements, si !)
Séparément, ça passe, mais ensemble... l'horreur, la peau de mes coups de pied porte encore les marques des "zonneclash" des vacances de mon enfance à La Panne, c'est vous dire... Je n'aime les plages que désertes et balayées par le vent du nord !
Mais revenons à la chanson de Gainsbourg.
Autant j'ai aimé le Gainsbourg des débuts, autant j'ai détesté Gainsbarre et là, on est pile à la charnière entre ces deux mondes.
Cette chanson, c'est un truc qui doit bien plaire aux féministes de tous poils. Mais mon but n'était pas d'exciter qui que ce soit, simplement de trouver un truc relatif au zénith.
Et là, nous sommes servis : le "soleil au zénith" dans le cas de la chanson, c'est un abus de langage. Sous nos latitudes (en supposant que le gazouilleur se vautre sur les plages de la Côte d'Azur ou du Golfe du Lion) le soleil n'est jamais au zénith : il est au plus haut dans le ciel au moment du midi solaire mais jamais tout au dessus de nos têtes, bien à la verticale. C'est bon pour la zone intertropicale ça !
... Et je passe sur les "p'tits seins de bakélite", juste une rime facile pour zénith, parce que, j'ai rien contre les poitrines fermes, mais, en bakélite quand même...! Même les Femen, pourtant blindées, n'en sont pas là (j'ai pas touché mais je les ai vues à la télé) !
Et je la connais la bakélite : elle doit son nom à un de mes compatriotes émigré aux Uesses pour travailler sur les papiers photo : Leo Bakeland (non, j'ai pas oublié l'accent sur Leo, c'était un Gantois et son prénom était donc flamand) un chimiste lui aussi. La bakélite lui doit son nom, non pas parce qu'il l'aurait inventée, la résine existait déjà, mais parce qu'il a mis au point le système de moulage en autoclave de cette résine thermodurcissable pour fabriquer ces pièces rigides qui ont remplacé celles en porcelaine (chère, elle, à Mort Shuman) des circuits électriques de mon enfance.
Bref, après tout cela, n'allez pas croire que mon moral soit au zénith, cherchez plutôt côté nadir!
Aujourd'hui, l'ombre de la lune a rendez-vous avec le soleil, cela ne se passera pas au zénith, ça ne vaudra peut-être pas des p'tits seins de Bakélite qui s'agitent, mais comme ça n'arrive pas tous les jours, je voulais en parler.
RépondreSupprimerMme Chapeau
Comme elle ne sera pas totale, on ne pourra pas faire référence au Temple du Soleil !
SupprimerUn été de porcelaine, I have never forgotten : quelle merveille ! Quant à Gainsbourg, j'avoue que sa chanson m'a inspirée pour le début de mon texte et c'est vrai qu'à sa sortie elle a fait grand bruit et qu'elle est vraiment réussie dans son genre... mais je préfère un été de porcelaine, tellement (plus) romantique !,)
RépondreSupprimerNormal : on ne se refait pas comme dit la sagesse(?) populaire !
SupprimerPour ma part je n'avais rien nadir :) mais je n'en pense pas moins.
RépondreSupprimerBon week end
Ce commentaire vaut comme participation : c'est tellement toi !
SupprimerIl n'y manque que Germaine... ;-)
Oui, bravo à vous de n'avoir rien nadir. Peut-être cela ira mieux une prochaine fois.
SupprimerPour bénéficier d'un univers dans lequel Gainsbourg ne devient pas Gainsbarre (ni renaud Renard) il fallait se placer là où il te l'a dit :
RépondreSupprimerSous le soleil exactement !
https://www.youtube.com/watch?v=AvYd37BpXD0
Non ? Je n'ai, encore une fois, rien compris à l'astronomie ? ;-)
Mouarf ! Ça me rappelle mon enfance quand on m'exposait aux lampes à hydrogène pour que les UV génèrent des vitamines D. Ça me filait surtout des maux de tête (oui, je t'épargne "céphalées") grâce à l'ozone qu'elles généraient. T'as raison finalement de te méfier des médecins... :-)
SupprimerSans mon URL je reste anonyme Tokyo dit donc/ tes neurones vont à la vitesse de la lumière, elles font des zigzag à notre plus grande joie.
RépondreSupprimerOuais, mes après, la tête me tourne !
Supprimerc'est bien, les cours de chimie et d'astronomie en musique :-)
RépondreSupprimerVieille astuce pédagogique ! :-)
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