Affichage des articles dont le libellé est Gondole. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Gondole. Afficher tous les articles

samedi 17 mai 2025

Se sont laissé bercer par des barcaroles

 

 



  


 

TOKYO ; Marie Sylvie ; Kate ; Walrus ; François ; 

Joe Krapov ;

Tête de gondole ! (Joe Krapov)

 


Je ne suis pas ici pour raconter la vie de Joe Krapov, mon double internautique, mais il se trouve qu’il est poète à ses heures et photographe à 16 h 30.

A ce titre, sans être Jivaro, il détient une belle collection de têtes, enfin de portraits dont il ne peut pratiquement rien faire parce que tout le monde dispose d’un droit à l’image et n’a pas forcément envie de voir sa binette sur Internet. Quoique !

Mais cessons de jouer les Alain Delon – il est mouru ! – et parlons à la première personne venue, c’est à dire, vous !

Je possède aussi une belle collection de gondoles. Depuis mon adolescence je voue une passion sans bornes à la ville de Venise et à son compositeur le plus emblémasthmatique, Antonio Vivaldi.

Voilà pourquoi, le jour où j’ai mis les pieds à Venise pour la première fois, j’ai mitraillé comme un malade. C’était en 1993. J’y ai pris cette photo dont je ne suis pas peu fier.





J’y suis retourné en 1997 puis en 1998. Je vous gratifie aujourd’hui d’une cinquantaine de gondoles photographiées ici et là dans la Sérénissime lors de ce dernier séjour. J’ai illustré ce diaporama avec "Pincherle 16". C’est le concerto le plus époustouflant de Vivaldi : il est écrit pour deux violons (in tromba marina), deux flûtes à bec, deux mandolines, deux chalumeaux, deux théorbes, violoncelle, cordes et basse continue.

Bonne écoute à vous et bonnes balades sur les canaux !






La gondole des amoureux (François)

 

La gondole des amoureux


Tout doucement

Au fil de l’eau

Très tendrement

Glisse sur l’eau

L’aventure des sentiments

Délice de tous les instants.

Gondolier tu godilles pour nous.

 

Sur la gondole des amoureux

Sur la gondole de l’amour heureux

Tout simplement

Loin des soupirs

Près des serments

Et des plaisirs

Se vit l’amour.

Dans ce décor, pour toujours

Gondolier tu godilles pour nous.

 

Sur la gondole des amoureux

Sur la gondole de l’amour heureux

Très lentement

Le gondolier

Discrètement

Très cavalier

Lorgne les amants

Qui s’embrassent tendrement

 

Sur la gondole des amoureux

Sur la gondole de l’amour heureux

Gondolier godille pour nous.

Sur la gondole des amoureux

Sur la gondole des couples heureux.


Moi ?!?! (Walrus)

   

En voyage de noces ?

À Venise ?

Au fond d'une gondole ? 

Pour écouter des barcarolles ?

Me faites pas me gondoler ! 

On ne me la fait pas !

 

Vous vous croyez seuls et puis...


Merci les paquebots de croisière !

Eux et Venise (Kate)

 

 

- En plein coeur de Venise
de lui je suis folle
un tour en gondole
au lit au Danieli
Notre relation s'enlise
il court les grisettes
s'enivre fait des dettes

- Elle tombe malade soudain
je fais venir un médecin
qui la soigne elle guérit
puis c'est moi qui dépéris
la fièvre m'envahit
Cloué au lit au Danieli
Docteur Pagello
pour moi pour elle c'est Pietro

Délaissant les gondoles
à Venise
on se divise
je repars vers d'autres idoles

 - J'aime ce Vénitien
et je le fais mien
à Paris avec moi il revient
il repart ne se sent pas bien

- Elle et moi
on se retrouvera
on s'écrira

- Lui et moi
on se déchirera
on souffrira
il écrira ses "Nuits"
je repenserai à lui...

(extrait de :

tableau de Canaletto)

 

ÂME FLOTTANTE DE VENISE (Marie Sylvie)


 

Sous un ciel d'opale aux reflets envoûtants 
Glisse la gondole aux soupirs élégants.
L' eau caresse sa coque, murmure des serments, 
Écho d'amours passées, promesses d'instant. 


Au creux des canaux aux lueurs vacillantes,
Ombres et lumières tissent un bal secret.
La rame s'élève douce et caressante, 
Dans un ballet lent, un rêve discret. 


Venise s'éveille sous le chant de l'onde,
Chaque vague frissonne aux pas du passé. 
Dans l'or du couchant, le temps se confond,
Et l'amour renaît  .... sur l'eau embrasée. 


LA GONDOLE (TOKYO)

 

 

Certaines nuits je ne distinguais plus la gondole, et dans ma gélatine mémorielle avant que ne s’évanouissent les contours aussi huileux que du mercure de cette barque je préférais presque le retour du sms plus discret mais plus sûr. Serait-il possible qu’il soit venu et prit de dépit soit reparti ?

Serait-il capable de déserter au moindre problème ?

Serait-il un lâche ?

Dire que j’étais arrivée les valises pleines de cristaux et d’étoiles. il était minuit trente quand dans la lagune je vis vaciller les lumière de la gondole c’‘était lui et en dépit de la splendeur du décor et d’un nuage  de lucioles au sommet d’une Venise alanguie  je ne pus que constater qu’il avait le pouvoir de changer  mon monde à féerie et qu à peine arrivé je redoutais sa fuite .mais ce monstre ne m ‘accorderait que deux  nuits .Les retrouvailles furent un tel ravissement qu’il me fallut user de subterfuge pour le retenir plus longtemps je décidas au petit matin d’un pas alerte de couler la gondole dans le chenal qui menait au pont des soupirs . le rachat d’une gondole lui aurait couter un globe oculaire et au moins deux reins. Je soupirai à cette idée. Mon instinct de survie ne m’était d’aucun secours je retenais le monstre et cela suffisait à ma vie.

 

samedi 10 mai 2025

Défi #894

   Vous nous ferez ça en un éclair !     Tonnerre