TOKYO ; Marie Sylvie ; Kate ; Walrus ; François ;
Tout doucement
Au fil de l’eau
Très tendrement
Glisse sur l’eau
L’aventure des sentiments
Délice de tous les instants.
Gondolier tu godilles pour nous.
Sur la gondole des amoureux
Sur la gondole de l’amour heureux
Tout simplement
Loin des soupirs
Près des serments
Et des plaisirs
Se vit l’amour.
Dans ce décor, pour toujours
Gondolier tu godilles pour nous.
Sur la gondole des amoureux
Sur la gondole de l’amour heureux
Très lentement
Le gondolier
Discrètement
Très cavalier
Lorgne les amants
Qui s’embrassent tendrement
Sur la gondole des amoureux
Sur la gondole de l’amour heureux
Gondolier godille pour nous.
Sur la gondole des amoureux
Sur la gondole des couples heureux.
En voyage de noces ?
À Venise ?
Au fond d'une gondole ?
Pour écouter des barcarolles ?
Me faites pas me gondoler !
On ne me la fait pas !
Vous vous croyez seuls et puis...
- En plein coeur de Venise
de lui je suis folle
un tour en gondole
au lit au Danieli
Notre relation s'enlise
il court les grisettes
s'enivre fait des dettes
- Elle tombe malade soudain
je fais venir un médecin
qui la soigne elle guérit
puis c'est moi qui dépéris
la fièvre m'envahit
Cloué au lit au Danieli
Docteur Pagello
pour moi pour elle c'est Pietro
Délaissant les gondoles
à Venise
on se divise
je repars vers d'autres idoles
- J'aime ce Vénitien
et je le fais mien
à Paris avec moi il revient
il repart ne se sent pas bien
- Elle et moi
on se retrouvera
on s'écrira
- Lui et moi
on se déchirera
on souffrira
il écrira ses "Nuits"
je repenserai à lui...
(extrait de :
Certaines nuits je ne distinguais plus la gondole, et dans ma gélatine mémorielle avant que ne s’évanouissent les contours aussi huileux que du mercure de cette barque je préférais presque le retour du sms plus discret mais plus sûr. Serait-il possible qu’il soit venu et prit de dépit soit reparti ?
Serait-il capable de déserter au moindre problème ?
Serait-il un lâche ?
Dire que j’étais arrivée les valises pleines de cristaux et d’étoiles. il était minuit trente quand dans la lagune je vis vaciller les lumière de la gondole c’‘était lui et en dépit de la splendeur du décor et d’un nuage de lucioles au sommet d’une Venise alanguie je ne pus que constater qu’il avait le pouvoir de changer mon monde à féerie et qu à peine arrivé je redoutais sa fuite .mais ce monstre ne m ‘accorderait que deux nuits .Les retrouvailles furent un tel ravissement qu’il me fallut user de subterfuge pour le retenir plus longtemps je décidas au petit matin d’un pas alerte de couler la gondole dans le chenal qui menait au pont des soupirs . le rachat d’une gondole lui aurait couter un globe oculaire et au moins deux reins. Je soupirai à cette idée. Mon instinct de survie ne m’était d’aucun secours je retenais le monstre et cela suffisait à ma vie.