Hier, au jeu télévisé "Septante et Un" (un truc qu'on ne pourrait imaginer en France puisqu'on y dit soixante et onze) où un candidat est opposé à soixante-dix autres qu'il doit éliminer en dix questions, l'infirmière qui défiait les septante autres confond les tendons et les ligaments. L'anatomie humaine lui semble hermétique. C'est clair que quand tu obtiens ton diplôme avec mention "satisfaisant", tu peux pas tout savoir. Je lui pardonne d'autant plus facilement que je suis dans le même cas, sauf que c'est en chimie (de toute façon, en quarante ans de labo, j'ai tout, tout, tout fait, sauf de la chimie).
Petit rappel : les ligaments (comme les croisés que je me suis déchirés il y a bien longtemps au genou gauche en faisant le malin au foot avec mes petites-filles, ce qui m'a valu ma première paire de béquilles) relient des os entre eux, alors que les tendons relient les muscles aux os.
Vous le saviez ? J'en étais certain, mais faut produire du texte comme un vulgaire Marcel, d'autant que j'ai pas de nègre : à notre époque, on ne peut plus dire "nègre".
Comme j'ai pitié de vous, je vous explique pas le concept de nègre, vous pourriez trouver que j'abuse un peu (beaucoup, à la folie).
Donc, face au bocal de cornichons hermétiquement clos dont vous tentez (vainement) de débloquer le couvercle, la force de vos doigts ne vient pas de ces doigts mais leur est transmise par des tendons issus de muscles plus lointains (dans la région du métacarpe).
Vous me direz que ça vous fait une belle jambe (comme les miennes), mais que c'est pas ça qui va vous donner accès aux cornichons. Ce en quoi il me faut bien reconnaître que vous avez parfaitement raison.
Donc, si vos muscles qui transmettent leur force aux doigts via des tendons sont trop faibles, il y a une solution :
Quoi ? Vous ne possédez pas cet instrument indispensable aux amateurs de cornichons aigres-doux ?
Il ne vous reste plus qu'à percer le couvercle avec un instrument pointu quelconque (allez-y quand-même mollo, faudrait pas vous blesser), ça annule la dépression interne et ça facilite l'ouverture. L'ennui, c'est qu'après ça, le bocal ne sera plus tout-à-fait hermétique.
Mais on ne peut pas tout avoir, comme le beurre et l'argent du beurre...
Cet outil est un indispensable ! Ma mère m’en avait offert un il y a très longtemps pour ouvrir les bocaux de confiture résistants. Au lieu de l’appeler un "ouvre-bocal" (ce qui devrait être son nom !), elle l’appelait, avec un humour qui me déplaisait totalement un "homme"... Un jour, il y a quelques années, l’outil avait disparu de mes tiroirs de cuisine et c’était très mystérieux. Quand j’ai voulu savoir où il avait été remisé, il m’a été répondu qu’il était passé à la poubelle ! Et, l’homme qui s’était senti plus fort que l’outil a bien fini par admettre qu’ii ne restait plus qu’une chose à faire : en acheter un autre ! Ce que j’ai fait bien vite et numéro 2 est sous surveillance !😅
RépondreSupprimerJe l'ai constaté : ou bien les bocaux sont de plus en plus récalcitrants ou la force que nous pouvons y mettre est de plus en plus faible. Les mecs, évidemment, pencheront pour la première solution ;-)
SupprimerEt même avec cet outil certains bocaux résistent encore... mais ils n’ont pas le dernier mot !
SupprimerAlleluia ! On a enfin trouvé un objet qui résiste aux scientifiques à mains nues ! ;-)
RépondreSupprimerC'est vrai que j'ai jamais essayé avec des gants ! :-)
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