Rosalie part tôt au marché ce matin. Elle s'est lovée dans son pull en maille rose pour avoir bien chaud. Elle désire acheter du beurre, des patates, des radis et de l'oseille pour faire une soupe. Elle a planqué son argent liquide et ses biftons dans les fonds de son sac bleu en forme de galette. A la main elle garde juste son porte monnaie plein de mitraille. Elle lui servira à payer son michon et sa brique sucrée toute fraîche, spécialité de la boulangerie « Au Grain de Blé ». Rosalie aime bien Fortunée, la serveuse en surnuméraire de la boulangerie, une pépette tout d'une pièce, aux yeux de braise, ronds comme des billes qui parle cash, sans faire de sous entendus.
Ce soir, elles décident d'aller au cinéma voir «Pas touche au Grisbi » un film d'actions où les échanges de balles et de pognon font rage. Pour terminer leur soirée, pas question de se rendre « Aux Deux Magots » ce café n'est pas pour elles. Elles iront plutôt chez Kopeck, le cousin russe de Joe Krapov. Elles boiront comme d'habitude un flouze – cocktail à base de trèfle et d'arquebuse, espèces anciennes de plantes - préparé par leur copain Louis. Louis a une sale manie : il fait sans cesse tinter ses picaillons dans sa poche. Ses amis Belges l'appellent d'ailleurs Louis la dringuelle. C'est énervant cette habitude mais elles lui pardonnent parce qu'il est sympa – pas comme l'autre fifrelot de serveur, Marcel qui leur fout un peu les jetons - et leur prépare toujours une délicieuse moula.
Elles achèteront un billet de loterie. Peut être sera-t il sortant ? Peut être gagneront-elles le pactole ? Elles n'ont pas beaucoup de fric et elles voudraient bien se faire un petit pécule pour aller visiter Béthune et son beffroi sans que cela pèse sur leur budget.
Il y a 50 mots relatifs à la thune dans ce texte (et ce n'est sûrement pas exhaustif.) Si ça vous amuse...il ne vous reste plus qu'à compter (facile : je les ai mis en italique) Celui ou celle qui trouve aura un paquet de cacahuètes.
Effectivement, un texte plein de thune, félicitations !
RépondreSupprimerBéthune ! Eh oui, il y a bien thune dans ce mot ! J'ai un point ?
RépondreSupprimerChère Kate me soupçonnerais-tu d'avoir passé sur le mot "thune" ? :-) Non non. Le dernier paragraphe où il figure fait partie de mon texte ... ;-)
SupprimerChère Yvanne, c’était pour plaisanter ! Je suis époustouflée du nombre de mots que tu as déroulés et pas évident de les compter tous !😉
SupprimerJe te taquine ! Tu ne veux pas compter : il a trop de thunes ? Flemmarde ! :-)
RépondreSupprimerJe vais compter, non pas les thunes, mais les mots qui la disent !
SupprimerJ'espère que je ne me suis pas trompée en en annonçant 50 ... :-) Ils sont en italique.
RépondreSupprimerOn sort de cette lecture... très enrichi ! Bravo et merci ! Et merci d'avoir mentionné mon cousin Kopeck. C'est vrai qu'il gagne... à être connu ! ;-)
RépondreSupprimerBravo pour ce texte tellement riche en vocabulaire.
RépondreSupprimerah voilà quelqu'un qui a fait le boulot à fond!
RépondreSupprimer...et pour pas une thune ! ;-)
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RépondreSupprimerYvanne. Bravo, tu ne t’es pas payé notre tête. D’ artiche. En tout cas, il y a bien là dans ce texte riche en mots, bien plus qu’un fifrelin, ou plutot bien plus qu’un kopeck comme dirait Popeck, ou plutôt comme dirait le cousin Kopeck.
Merci ! :-)
SupprimerMerci à tous. Je me frotte à l'ulex. Ouille ouille ouille !
RépondreSupprimerRire. Oui. Ouille ouille l’ulex.Tout chez lui pique. C’est ainsi. Mais on va se piquer au jeu ! C’est comme pour la thune, d’aucuns disent : "L’ajonc n’a pas d’odeur ! " ... C’est exagéré. Même chez Yves R. le prix pique un peu.
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