Pendant qu'on joue de la sacqueboute
Au château pour plaire au seigneur
Le gueux sur sa terre s'arcqueboute
En vain ne connaîssant que le malheur.
C'est toujours la même rangaine.
C'est toujours la même déveine.
Pendant que le patron lui joue du
violon
Ne pensant qu'à son compte en banque
L'ouvrier à l'usine trime pour un
trognon
Et court inlassablement après le
manque.
C'est toujours la même rangaine.
C'est toujours la même déveine.
Pendant que sur son yatch le
milliardaire
Dispose d'un orchestre et déguste du
caviar
Le moins que rien, lui, traîne sa
misère
Et avant l'heure devient un pauvre
vieillard.
C'est toujours la même rangaine.
C'est toujours la même déveine.
Pendant qu'à l'assemblée le politique
Passe son temps à jouer du pipeau
Le petit peuple connaissant la musique
Sait très bien ce qu'il y a dans le
tuyau.
C'est toujours la même rangaine.
C'est toujours la même déveine.
Même avec plusieurs cordes à son arc
On doit sans répit être mené à la
baguette
Et toute sa vie plier devant un
monarque
Bien sûr cela sans tambour ni
trompette.
Mais Yvanne, tu avais déjà deviné le prochain sujet !,)
RépondreSupprimerUne chanson bien dans l'air du temps ! ;-)
RépondreSupprimerhé oui, air connu...
RépondreSupprimerOui la rengaine est bien connue et se répète inlassablement
RépondreSupprimerToujours aussi bien observé ! Courage, camarade ! L'heure de la ou du luth final va sonner ! ;-)
RépondreSupprimerHé l'ami : elle a sonné plusieurs fois. Malgré tout il a fallu et il faut toujours repartir à zéro. C'est toujours la même chanson...en boucle ! ;-)
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