Je sais que c'est difficile à croire, mais quand je propose le mot de la semaine, je n'ai même pas un début d'idée derrière la tête (et le premier qui ricane, je l'atomise : mon épouse possède plusieurs atomiseurs!).
Donc : un mot me tombe dessus, je vérifie qu'il n'a pas déjà été utilisé (je connais ma cervelle de pipit des prés) puis je cherche une image. Et c'est parti !
Quand c'est à moi de répondre au problème de cet assemblage, je suis souvent bien embêté. Je contemple tour à tour le mot et l'image et ma première pensée est la même que celle qui m'assaille quand le chien qui est une chienne fait rien qu'à m'embêter (comme c'est précisément le cas actuellement, puisque tandis que je tapote le clavier, assis à mes pieds il pleure comme une Madeleine pour que je m'occupe de lui) : "Qu'est-ce que je serai heureux quand je serai mort !" (sauf que c'est parfaitement con puisque quand je serai mort je ne saurai pas combien je serai heureux).
Exemple du jour : j'ai sélectionné l'image parmi une série sur le net et je nous l'ai collée dans les gencives et maintenant qu'elle est publiée et que je la regarde je m'interroge sur la nature de la représentation.
Le modèle utilisé est postérieur à 1932, année où un certain Chadwick a découvert (ou démontré, question de point de vue) l'existence des neutrons. Il est pareil à celui qu'utilisaient mes profs de chimie lors de mes études secondaires. Et, bien entendu, il est complètement dépassé, même si je l'ai encore moi-même utilisé (assaisonné de quelques considérations sur les sous-couches électroniques) le jour où ma fille a ramené ses copines de classe à la maison pour que je leur administre une piqûre (pas dans la fesse rassurez-vous) de rappel en chimie face aux examens imminents.
Considérons l'image :
Bref, nous voilà plongés aussi sournoisement que subitement dans le monde des particules élémentaires (mon cher Watson).
Et là, horreur, c'est le higgs, la chose me branche sur Houellebecq !
Effectivement, y a pas photo : je suis con !
Bah ! Tout bien considéré je préfère les électrons libres qui n'en ont rien à fiche du noyau.
RépondreSupprimerPauvres orphelins ! :-)
RépondreSupprimerDeux possibilités :
RépondreSupprimer- Pour aimer lire Michel Houellebecq il faut être de sexe féminin
- Je suis aussi con que toi... voire même peut-être un peu moins. ;-) Je n'en ai lu qu'un et ça m'a suffi pour ne plus avoir envie d'y revenir !
Je suis toujours trop bon avec les nuls!
SupprimerMerci de ton soutien !
De l'atome à Houellebecq , n'y aurait-il pas un chainon manquant? Et n'allez surtout pas me raconter que les particules élémentaires de Houellebecq sont des bosons. Je ne vous croirais pas.
RépondreSupprimerUne chose est sûre : je ne vais pas le relire pour essayer de vous répondre
SupprimerNon, tu ne l'es pas mais garde une bonne dose d'espérance... Pour ma part, j'en ai lu deux ou trois et ça m'a suffit : j'ai perdu tout espoir d'y revenir !,)
RépondreSupprimerTu es persévérante ! :-)
Supprimerla tambouille d'un physicien me seduit , un chemin entre les étoiles pour capturer une équation poétique
RépondreSupprimerBon appétit alors ! ;-)
Supprimerje ne sépare pas l'homme de l'artiste, comme certains avocats voudraient qu'on fasse ;-)
RépondreSupprimer(j'ai lu un de ses livres, il y avait - pour ne citer que ça - assez de fautes dedans pour se demander d'où certains pouvaient crier au génie)
C'est bien lui ! :-)
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