Mon enfance était inachevée
Quelques atomes ici et là
Fauchés par les blés mur de l’adulte devenu.
Je comprends à peine ce que ça implique
La fin d’un monde, la fin des dents de laits
De ces petits riens qui racontent si peu
De ce royaume.
De ces belles heures assises sur la terrasse ensoleillée
Les sandales aux pieds et ces douces molécules sucrées qui flottaient dans l’air.
Je ne m’y connais pas trop en physique quantique
Mais nous serions plus heureux si nos mémoires atomisées avaient moins besoin de se foutre
De de nos passés désaccordés.
T'aurais pas un cyclotron dans la caboche ? ;-)
RépondreSupprimerQuelle quiétude malgré une certaine mélancolie !
RépondreSupprimerAlors ça, les relations du bonheur et de la mémoire, si ce n'est pas un sujet de thèse, c'est l'objet des préoccupations d'un certain Marcel... qui ne fait pas que des heureux ! ;-)
RépondreSupprimerProustienne, TOKYO ? Mais c'est magnifiquement écrit... cette nostalgie d'une enfance trop belle !
RépondreSupprimeroh! c'est fort! bravo.
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