Finis les ors et les lambris
De la république
Oubliées les bourdes
Pour s'orienter vers les lambourdes
Les colles les mastics
Pour réagencer les débris
Pouvoir sortir dehors
Sans qu'on sache
Où je suis
Qui je suis
Où je cache
Mes trésors
Me moquer des avis
Des somptueux tapis
Retrouver l'envie
De bâtir ma maison
De l'embellir à ma façon
La joie
D'écrire
De lire
De nager
De jouer
De l'été
D'être moi
Loin d'ci
Des ors et des lambris
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Toujours avec Alechinsky
(extrait de :
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LE CHIEN ROI, 1982
encre et acrylique, 207 x 207 cm
Collection de l'artiste)
Ah, CoBrA, quelle époque !
RépondreSupprimerOui !🙃
SupprimerBrigitte Macron, sors de ce corps ! ;-)
RépondreSupprimerOK ! 😂
Supprimerje t'accompagne!
RépondreSupprimerje suis fan :-)
Kate
SupprimerUn grand artiste, bien sûr ! Merci beaucoup Adrienne !
RépondreSupprimerUn poème d’émancipation douce, comme une marche pieds nus vers sa propre maison intérieure. Il pourrait tout à fait clore une lecture à voix haute, tant sa dernière strophe rayonne de simplicité retrouvée.
RépondreSupprimerBravo à toi on sent que ce texte ne triche pas. Il va droit au cœur.
Chère TOKYO, très touchée par tes mots qui font écho aux miens, un grand merci !
SupprimerNous voici plongés dans l'Art. Je ne savais pas que la Pompadour avait habité le Palais. Merci pour la découverte Kate. La dame - celle d'aujourd'hui - regrettera t- elle cette illustre Maison ? A-t elle hâte de la quitter ? Bof !
RépondreSupprimerHello Yvanne ! J’ai trouvé amusant de prendre le mot "lambris" dans ce contexte royal, au Palais de l’Élisée, et j’aime l’alliance de ces ors et de ces lambris avec l’art moderne, impulsion donnée par les Pompidou, fins connaisseurs ! Je pense que vivre dans une "cage dorée" ne doit pas être évident...
RépondreSupprimerTu as raison Kate mais c'est quand même un choix à la base. Et cela n'a pas que des inconvénients : l'argent y coule à flots en ce moment. Et ce n'est pas le cas chez tout le monde. Loin de là.
SupprimerYvanne, je sais bien.. et je suis entièrement d’accord avec toi.
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