Le verre est taillé, mais nos formes sont pleines. Qui est le plus fragile
Elles sont là, solidaires, soudées, assises côte à côte comme trois reines d’un royaume oublié.
Elles n’ont que faire des magazines, des défilés de Paris, ou des injonctions à rentrer le ventre.
Elles trinquent à la vie, aux plaisirs simples, aux fesses qui débordent et aux robes qui serrent.
Leurs corps sont des fenêtres pleines de couleurs.
Des éclats de verre qui captent la lumière.
Elles rient fort. Et quand elles rient, elles font trembler les vitres des normes étroites.
Alors j’hésite quoi développer ?
Lettre à une balance : Règlement de comptes d’une femme qui a décidé d’en finir avec les chiffres du matin.
Dialogue sur un banc : Trois amies se racontent leurs pires souvenirs d’essayages de maillots de bain.
Manifeste corporel : « Je suis ronde et j’avance. » Une déclaration d’amour à soi-même en dix lignes.
Mode d’emploi : Comment occuper une chaise longue sans s’excuser de faire de l’ombre aux autres.
: Que s’est-il passé juste avant ? que vont-elles faire ensuite ? (Une chasse au trésor, une révolution culinaire, une révolte contre le port du legging ?)
Ce soir, les bourrelets se mettent sur leur trente-et-un. »
Très inspirée sur les angles de prise de vue du sujet, chère TOKYO. Y a plus qu'à développer ! ;-)
RépondreSupprimerOn attend donc vraiment la suite !😉
RépondreSupprimermerci
RépondreSupprimerJe pense qu'elles se disent : gloire aux bourrelets ! :-)
RépondreSupprimerun sacré règlement de comptes qui devrait plaire à beaucoup !
RépondreSupprimerSept consignes d'écriture supplémentaire ? Mais enfin ? On est en vacances !
RépondreSupprimerEt puis Marie-Paule Belle n'a-t-elle pas déjà traité le sujet ? ;-)
https://youtu.be/pZ2lToYQkKA?feature=shared