Qu'imaginer face à un lot de pendules (de pendules ou d'horloges ? Horloges plutôt, non ?) ?
Un petit jeu par exemple :
Sachant que cette photo a été prise le 4 novembre 2015 à 16 heures 39 minutes à cet endroit précis : 50°52'42" N et 4°22'43" E et en supposant que les diverses horloges ont été réglées sur l'heure solaire de leur lieu d'origine, donnez la longitude de ces diverses localisations.
Vous avez trouvé ?
Moi non plus : j'ai pas que ça à faire : le temps m'est compté ! Chichement, je le crains...
Le temps... c'est mystérieux le temps !
D'ailleurs je me suis déjà penché sur la question ici même (il y a longtemps).
Pour vous éviter de devoir cliquer sur un lien, je vous copicolle la chose (ben oui : le recyclage c'est bien dans l'air du temps !) :
Walrus ? Présent !
Ainsi donc , le temps passe ?
Comme le café ?
C'est une intéressante hypothèse.
Car si le temps passe, le présent n'existe pas, ou si peu : il n'est alors que la limite intangible entre deux zones temporelles. Il n'est qu'une machine infinitésimale, insatiable, obstinée, dévorant nos rêves d'avenir radieux pour en faire le sombre passé. Pure immédiateté, mais sans consistance : toutes nos actions présentes appartiennent déjà au passé.
Pourtant, réfléchissez un peu, avez-vous jamais, sauf à être un incorrigible rêveur ou un indécrottable nostalgique, vécu ailleurs que dans le présent ? Non, n'est-ce pas ?
Le présent est permanent, le présent est éternel, le présent est cette éternité dont on nous rabâche les oreilles, où baigne l'univers et dont nous vivons notre infime part.
Ce n'est pas le temps qui passe, c'est nous qui passons.
Si je comprends bien, c'est l'heure de chanter « Quelle heure est-il Madame Persil? ».
RépondreSupprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=Q61ENFVKRFs&list=RDQ61ENFVKRFs&start_radio=1
Eh bien, ça fait une paie que je ne l'avais pas entendue celle-là !
Supprimeren grande forme philosophique Maître Walrus :-) Bon week-end!
RépondreSupprimerJe suis vos traces, chère Adrienne !
SupprimerTrès bien. La semaine prochaine vous disserterez sur "Ce n'est pas le vent qui tourne, c'est la girouette" à partir de l'image des trois dames. Il vous sera interdit d'utiliser les vocables "pétard" "callipyge" et "bière" ! ;-)
RépondreSupprimerT'inquiète, j'en ai d'autres, je parlerai des popotins mutins ! :-)
SupprimerWal, je n'ai pas fait les calculs , nulle en maths !!!
RépondreSupprimerMoi non plus : je ne suis pas fou ! ;-)
SupprimerHier, en quittant le Colruyt, j'ai croisé un bonhomme qui discourait positivement sur le concept de prendre le temps. Et vous savez quoi? Après avoir discouru, ce monsieur n'a pas pris le temps de reconduire son chariot dans la file des chariots en attente de clients intéressés par un tel véhicule. Mais n'étant pas philosophe, je n'ai rien dit.
RépondreSupprimerOn n'est pas obligé d'illustrer son discours...
SupprimerUn petit bijou de malice et de pensée, à mi-chemin entre Jacques le Fataliste, un billet de blog, et une méditation stoïcienne. Bravo pour ce texte qui nous rappelle avec panache qu’on peut réfléchir sérieusement… sans jamais se prendre au sérieux.On commence par un faux jeu d’énigme géographique, dont tu feins de se désintéresser (« moi non plus, j’ai pas que ça à faire »), pour mieux plonger ensuite dans une réflexion quasi-bachelardienne sur la nature du temps.
RépondreSupprimerHeureusement que tu le dis : je ne savais pas que j'avais fait tout ça ! ;-)
Supprimer