samedi 6 décembre 2025

Défi #901

  

 

Un truc apaisant ?

 

Aspérule

 

 


Sont montés au septième ciel... ou pas

  

 


  Walrus ; Marie Sylvie ; Kate ; Nana Fafo ;

Cavalier ; François ; Vegas sur sarthe ; Joe Krapov ;

   

 

Appel à l'aide (Joe Krapov)

 



Bonzour, ami lecteur, amie lectrife !

Ze m'appelle Zozo mais en vrai f'est Zeorzes. Ze fuis un petit garfon très faze même si mon papa dit que ze fuis auffi très pareffeux.

F'est vrai qu'à la maison Zeppelin de zouets et que z'aime mieux zouer à des zeux vidéo que lire des livres de la comteffe de Fégur.

F'est vrai qu'à l'école Zeppelin de copains et qu'on préfère zouer au ballon que calculer la furfafe d'un carré ou la circonférenfe d'un fercle. Z'ai foisi l'opfion mat. fup., maternelle fupérieure.

Heureusement on n'a pas l'âze encore de résoudre des équafions !

Auzourd'hui la maîtreffe a infcrit au tableau qu'on était le finq défembre. Dans vingt zours fe fera Noël ! On aura encore des vacanfes et des tas de cadeaux au pied du fapin fi on a mis fes fauffures ou fes fauffons à fon pied la veille. F'est fouette !

Fette année, ze n'ai pas été très gourmand. Ce que ze demande au père Noël f'est de me reftituer mes deux plus belles dents, les infisives, felles que z'ai par-devant, comme fa ze n'aurai plus de feveu fur la langue, et de faire en forte que le poil que z'ai dans la main difparaiffe.






Fu fe ze vous laiffe ! Zoyeux Noël, happy Chriftmaf, ami lecteur, amie lectrife !


P.S. 1 : Papa, qui est affez dur avec moi, me dit que z'ai fait une faute de franfais : on ne doit pas dire zeppelin mais zeppeline. Il est fou, lui ! Zeppline de copains, fa n'a plus aucun fenf !


P.S. 2 : Papa est retourné écouter fes difques de Zanis Zopline dans le falon. Du coup au lieu de tourner les pazes de mon livre de lecture, Rémi et Colette, z'ai regardé les imazes du calendrier Loup de 1989 que Papy m'a donné. Celle du père Noël est amuvante. Il a l'air d'appeler à l'aide et de dire :

- Zeppeline de griefs contre mon renne-pilote, Robert, qui n'arrête pas de se planter !

Et moi z'ai envie de lui répondre :

- Fois à la paze, Zimmy ! Offre-toi un Zépéeffe !




Brève de zinc (Vegas sur sarthe)

 


Bébert et son zozotement légendaire sont scotchés au zinc du Café des Sports devant un ballon d'aligoté.
« Quand mon zéplein est plein, ze le vide » déclame t-il en montrant le contenant (en un seul mot) à la cantonade.
Ce matin ladite cantonade est constituée de Jeannot - second pilier du bar - et du patron.
« Et quand il est vide ? » demande ce dernier qui n'est jamais le dernier à vouloir en remettre un.

« Quand mon zéplein est vide … ze le plains » répond fièrement Bébert en sifflant le ballon.

Midi c'est l'heure où Bébert – ignorant tout ce qui vole – ne fait plus trop la différence entre le zinc et un ballon et c'est aussi l'heure où il joue la fille de l'air avant que la Lucienne ne débarque pour lui passer une avoinée.

Jeannot – retraité de l'armée de l'air et incollable sur l'histoire des dirigeables et du drame du Hindenburg en 37 – ne peut s'empêcher d'y aller de sa blagounette : « Là où y a de l'hydrogène, y'a pas d'plaisir ! »

Le patron balaie la plaisanterie d'un coup de torchon sur le zinc cloué au sol depuis trois générations et conclut : « Tu fais rire personne, Jeannot » … même pas les Défiants du Samedi


ZEPPELIN (François)

 

 

 

Le conte Ferdinand von Zeppelin,

Voulu un aérostat qui soit dirigeable.

Il créa ce nouvel engin.

Aux capacités appréciables.

 

Après bien des mises au point

Il pouvait transporter du fret, des voyageurs.

Lâcha même des bombes pour semer la terreur

Pour détruire avec soin.

 

Hélas, l'un d'entre eux, eut une fin tragique,

En atterrissant aux Amériques,

Il prit feu et connu une couverture médiatique,

Désastreuse l'engin devenait diabolique.

 

Il fût néanmoins l’honneur de la nation allemande,

Mais après la catastrophe il n’y plus de commande.

 

Aujourd'hui, l'idée du Zeppelin est reprise,

Bien qu'elle seule l'aviation suffise.

 

Un petit coup de fouet ? (Cavalier)

  

Un texte inspiré des BD de Victor Sébastopol :

Les mémoires d’un agent secret

Le thème :
Victor Sébastopol est un agent secret allemand au début du siècle. L’action se déroule dans le Chateau fortifié de Boursoulave. Dans cette série, il nous conte ses souvenir de guerrier. Dans ses récits, il est brillant, il réussit tout grâce à des inventions plus géniales les unes que les autres.

Ce qu’il ignore, c’est qu’un dessinateur était présent lors de ses exploits et nous les montre pour illustrer les textes. Il y a un certain décalage entre la réalité dessinée et ce que raconte Victor Sébastopol. Tous ses exploits sont en fait des ratages tonitruants.

La série nous fournit la clé de nombreux faits historiques. Dans les événements principaux du début du siècle, on trouve souvent Victor Sébastopol. Les historiens nous avaient caché ce fait.
Savez-vous qui est l’arroseur arrosé filmé par les frères Lumière ? Gagné ! C’est Victor Sébastopol.

Les auteurs :
Les auteurs de la série sont Hubuc et Jacques Devos (Génial Olivier). À partir de 1964, Devos continue la série seul.

Les personnages :

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En haut bombant le torse, Victor Sébastopol est le héros de la série. Lui pense être un héros. Ce n’est pas l’opinion que l’on a en l’observant. Qui a raison ? Est-ce que ce dessinateur était bien là quand tous ces événements sont arrivés ?

En bas à son bureau, le colonel von Himmerschnaps est le chef de Victor Sébastopol. Il a une drôle de façon de montrer sa satisfaction. Quand Victor dit qu’il a les félicitations de son chef, on a plutôt l’impression que celui-ci est furieux ! C’est certainement une impression fausse.

Et puis Fraulein Z. Ah, Fraulein Z !!! Victor n’est plus le même quand elle est là. Serait-il amoureux ? En son uniforme de guerre steamypunk, elle est à tomber.

Victor est un inventeur de génie. La série est remplie de schémas compliquès, des usines à gaz comme Devos les adore. Est-ce que ces inventions ont un jour existées ?

Ici, le Chateau de Boursoulave est empreint du syndrôme du « jour sans fin« , où comme dans le film, tout le monde est coincé là, chaque matin.

Victor Sébastopol le génial inventeur et le zeppelin vapeur

BD Page 1

Planche 1 – Le premier matin
Case 1

Vue panoramique du bureau de Victor Sébastopol, de son divan, brume de cigare légère, cadavres de vodka en arrière plan .
Texte narratif :

« Chaque matin, le soleil se lève à la grande fenêtre. Chaque matin, les mêmes pas foulent le même plancher. Chaque matin, tout recommence. »

Case 2
Victor, s’assoie à son bureau Transistor uchronique allumé.
Transistor
: ♪ I Got You Babe ♪ Coincée entre deux pauvres ♪ Lili Marleen ♪
Victor (pensée) : « Encore cette chanson. Encore cette idée de ballon pas rond qui me taraude. »

Case 3
Fraulein Z entre, uniforme sexy, fouet en main, portant un bol tibétain.
« J’ai encore rêvé du ballon long oblong.
Je l’ai vu si absolument novateur, équipé :
• d’un périscope panoramique de 12 mètres,
• d’un moteur “à vapeur froide” (personne ne sait encore ce que c’est, pas même vous, Sébastopol),
• De quatre grosses cheminées
• d’un système de furtivité basé sur… des rideaux. Sur les croquis, c’est sublime, vos verrez. Hiers, je prenais le thé avec mes amies Hedy Lamarr et Ada Lovelace, elles sont emballées.
Debout, Sébastopol ! Le Concours de pêche du Parc du Tiergarten à Berlin commence dans une heure. »
Victor: « Je suis un inventeur génial, pas une truite. »

Case 4
Plusieurs jours après, c’est le même matin
Transistor
: ♪ I Got You Babe ♪

Vue sur la grande table à dessin où s’ébauche un premier grand zeppelin d’acier et d’airain. Des touristes, profitant de la faille de l’espace-temps récurrent, des touristes donc, identiques à la veille, photographiant les mêmes choses étranges aux mêmes endroits dans la pièce.

Texte narratif
:
« Les touristes sont là. Toujours les mêmes. Toujours au même endroit. Ils photographient des projets et des plantes qui ne poussent de nos jours que dans les rêves des châteaux germaniques. »
Le plan de ce premier Pègase Vapeur (“grosse locomotive à la Dubout”) est près à être montré :

Case 5
Fraulein Z « allez Sébastopol, courage, il est temps d’aller faire valider notre locomotive céleste par Von Himmerschnaps ! »
Texte narratif : Comme dans la chanson de Richard Antony, on entend siffler le fouet. Mais ce n’est pas si triste ce fouet qui siffle dans le noir.

Victor voix off :

PLUS TARD, JE REVINS SOUMETTRE À MON CHEF, BOUILLANT D’IMPATIENCE, LES DÉTAILS DE MON ÉPOUSTOUFLANT PROJET, PRENANT UN MALIN PLAISIR À FAIRE TRAÎNER LES CHOSES ! MALGRÉ MES NOBLES SCRUPULES IL TROUVA LES MOTS QU’IL FALLAIT !

Le projet de modification d’un char d’assaut en zeppelin fut rejeté.

Une tempête gronde au-dessus du chateau. L’espace-temps se resserre.
Transistor grésille : « Un avenir radieux s’annonce… sauf pour les inventeurs. »
Fraulein Z : « Tant mieux. On aura de la pluie pour les vignes. »
À ces mots, les touristes se ruent pour prendre les vignes en photo depuis la fenêtre.

Planche 2 – Construction
Case 6

Fraulein Z et Victor planchent sur la planche à dessin. Le binôme avance, le zeppelin prend forme. Fraulein Z est toujours dominante. Dans les ateliers du chateau la construction de fer et d’airain s’achève. Dans les caves du chateau les coups de fouet pleuvent,
Les touristes sont ravis et photographient.

Planche 3 – Le dernier jour
Case 7

Transistor chante : « Der Amboss » du groupe Visage
Fraulein Z : pourquoi toutes ces enclumes à bord ?

Victor : Les officiels veulent inaugurer a bord. La gravité contre la gravité. Et Fraulein, rien ne vaut une bonne vieille densité teutonique : l’enclume !

Fraulein est charmée évidemment.

Le Zeppelin n’arrive pas bien à décoller parce qu’il a embarqué trop de “bombes expérimentales” (en l’occurrence, des enclumes). Il peine à s’élever.

Fraulein se penche à l’oreille de Victor et murmure : évidemment, ceci juste pour mettre à l’épreuve la robustesse structurelle du dirigeable en réalisant un “atterrissage tactique contrôlé”. Elle a la voix rauque de Marlene Dietrich.
Victor frissonne.

NOUS N’ÛMES PAS LE TEMPS DE POURSUIVRE CES PASSIONNANTES DIGRESSIONS. UN LÉGER INCIDENT SUR LE LAC DU PARC TIERGARTEN VINT NOUS INTERROMPRE .

 




Pleins comme des boudins (Nana Fafo)

 






Ce matin, Ronchonchon est gonflé à bloc !

C'est sur que physiquement ça ne change pas grand chose

avec son petit bidon comme un tonneau,

mais intérieurement...

des soupirs d'impatience lui font sortir de la vapeur

de ses naseaux tout rose.


Il paraîtrait qu'un dirigeable va se pointer à la ferme de Nana

et qu'il n'y aura qu'un seul chanceux qui pourra grimper au 7e ciel,

ce sera toujours plus haut que grimper aux rideaux !

Et vu que grimper aux rideaux, Ronchonchon, lui il trouve ça grisant,

il s'imagine qu'au 7e ciel ce sera 900 fois mieux. 


Vous aurez compris que Nana a quelques problèmes mathématiques,

si vous trouvez un lien entre 7e et 900...


Le groin pointé vers le ciel,

Ronchonchon déguste sa tisane du samedi matin à l'estaminet.

Hum... vous non plus vous n'y croyez pas qu'il boit de la tisane,

on sait bien que Ronchonchon est plutôt du genre à ne pas sucer que des glaçons !


Agacé de voir son alcoolique, dilué dans ses pensées,

Walrus interpelle Ronchonchon : 

"t'as pas un peu fini de faire ton fier, espèce de Mon Gold Fichte ! T'es pince sans rire aujourd'hui !"


Les petits noms d'oiseaux à l'estaminet, c'est un sport fermationnal ! 


Ronchonchon ne moufte pas, il ne pipe pas un mot !

Alors Walrus renchérit :

"Qu'est-ce qui se passe ? t'as des problèmes de bout du rouleau ?

J'sais bien qu'on est arrivé au Z, mais quand même, t'es gonflant de nous ignorer comme ça !"


Ronchonchon ne se dégonfle pas ... 


Et puis, enfin : le ciel s'obscurcit.


La suite en image... 


et pour présenter l'univers de ce défi à la ferme de Nana fafo : 



Qui a dit que j'avais un nouveau jouet ?



Prendre l'air (Kate)

  

Y'a des monstres dans l'air
qui nous r'gardent de travers
et si l'on baisse la tête
c'est pas non plus la fête...
L'autoroute vers l'enfer
ou la grève des ch'mins d'fer
mais parfois on s'entête
à croire en cette planète...

Y'a du Zeppelin dans l'air
qui nous chante des chansons
avec lui nous montons
cet escalier bidon
vers l'paradis c'est bon
parfois de prendre l'air...
Allusion !

  

 

 

 

LENT COMME LE SOUFFLE DU CIEL (Marie Sylvie)

  



Il glisse
Vaste et silencieux
Comme un souvenir que le vent n'a pas su dissiper.
Son ventre blanc contient des promesses anciennes
Des lettres jamais envoyées 
Des regards tournés vers l'horizon.

ZEPPELIN
Ce nom inscrit en capitales sur le flanc du temps
Comme une déclaration d'intention :
Ne pas tomber
Ne pas presser
Ne pas oublier.

Sous lui le monde s'agite 
Mais lui choisit la lenteur 
Le filigrane des altitudes
La sagesse des détours.

Il ne cherche pas à arriver 
Il cherche à être
Présent
Suspendu
Comme une pensée qui refuse de se clore.

Et nous là-dessous
Nous levons les yeux 
Non pour le suivre 
Mais pour nous souvenir
Que l'élévation est parfois une question de silence 
De patience 
De foi dans l'air.


 

Retour de flamme (Walrus)

   

Quand Ferdinand (Graf von Zeppelin)
 

eut imaginé son dirigeable, il était tout feu, tout flamme !

 Funeste prémonition...

 

Ça, c'était pour la petite histoire... 

 * * *

 

Moi, en fait, quand on me dit "Zeppelin", 
je pense "suppositoire"

(celui qui d'un coup de pouce est dans la lune).

La forme sans doute...

  

 

samedi 29 novembre 2025

Défi #900

 

Un truc "gonflé" ?

  

Zeppelin




  
 
 

Se sont perdus dans l'Himalaya

 

   


 

Nana Fafo ; Vegas sur sarthe ; Walrus ; maryline 18 ;

Marie Sylvie ; Kate ; Cavalier ; Clio 101 ; 

François ; Joe Krapov ;

Demain les yacks (Joe Krapov)

  




Qu’est-ce que nous avons pu avoir comme bon temps quand nous étions élèves à l’école Yack Prévert !

Surtout pendant les récréations ! On chantait des tas de bêtises, héritées de la culture des Z’homs auxquels nous avions succédé.

Je me souviens encore de :

« Yack un ch’veu sur la tête à Mathieu
Il n’yack une dent, il n’yack une den-ent
Yack un ch’veu sur la tête à Mathieu
Il n’yack une dent sur la mâchoire à Jean ! »

Les filles avaient un répertoire plus sage :

« Frère Yack-e
Frère Yack-e
Dormez-vous ?
Dormez-vous ?
Sonnez les clarines !
Sonnez les clarines !
Ding Dingue Dong !
Ding Dingue Dong !»

ou « Tous les Yackadiens, toutes les Yackadiennes
vont chanter vont danser sur le violon
Ils sont Américains et elles sont Américaines
La faute à qui donc
La faute à Nyackoléon ! »

On chantait aussi « Pépé-la-Yacktance » et « Ta yacKatie t’a yackitté ».

On jouait à « Yack a dit » !

- Yack a dit : « Yackroupis ! » !
- Yack a dit : « Touchez-vous l’os ilyack ! » !
- Donnez-vous l’yackolade !
- Perdu : j’avais pas dit « Yack a dit » !

Bien sûr il y avait quelques élèves yackariâtres, ceux qui ne jouaient à rien.

Le yack Uza dans un coin, répétait sur son instrument :

- Plus tard je serai une star de l’yackordéon. Des foules entières m’yacklameront. J’yackompagnerai les plus grandes vedettes de la chanson. Je roulerai en Cadiyack et j’aurai une vie paradisyack !

Il y avait le yack Uzzi, toujours le nez plongé dans un bouquin, qui voulait devenir conteur, apprenait par coeur « Yack et le haricot magique », « la Fable du Yack A et du phoque ON » et lisait les aventures en images du petit Indien Yackari.

Après cette demi-heure d’yacktivité débridée, de jeu avec nos yackolytes vêtus d’yackoutrements les plus divers, on remontait en classe, on renfilait nos blouses et nos blues.

Monsieur Yacklang, l’instituteur, nous sonnait les cloches mais sans yackrimonie parce qu’il était asses yackommodant, finalement.

- Qu’est-ce que tu fais quand tu arrives à un carrefour et que le feu passe à l’orange ? demandait-il.

- Yackcélère !

- Eh non ! En faisant comme ça tu risque de provoquer un yackrochage ou d’avoir un yackcident plus grave !

- Qu’a dit Jules César en franchissant le Rubicon ?

- Alea yackta est !

- Ce qui signifie ?

- Harry Potter m’a jeté un sort !

- Donnez-moi un synonyme de "zoo" !

- Jardin d’yacklimatation !

- Pendant l’affaire Dreyfus, qu’a écrit Emile Zola ?

- Yackiesce ?

- Yackrédite ?

- Yackuse !

***

J’aime beaucoup me souvenir de cette époque où nous avions la n’yack ! Après, bien plus tard, nous sommes allés à l’université et je me dis que Yack Uzzi, maintenant qu’il est devenu yackadémicien, doit penser quelquefois que « c’est au hasard des RU, sur un de ces fameux bancs, qu’il a vécu le meilleur morceau de ses amours " !






 

JE SUIS UN YACK (François)

 

 

Je ne suis qu'un bovidé,

Bossu et mal peigné,

Je ne beugle pas, je grunne*.

Il m’arrive d’être domestiqué.

 

Je transporte des charges du côté de l'Himalaya,

Le grand froid m'indiffère,

Sur le plateau tibétain, je porte quelques armadas,

C’est là une action routinière.

 

En tant que yack, j'accepte d'être monté.

Après, ma bosse on me pose une selle,

En tissu rouge et je suis en beauté,

À mon maître, je reste fidèle.

 

Je ne crains nullement le froid,

En raison de mon épaisse toison,

En fait, je n'ai pas besoin de toit.

Dans mon paysage, il y a peu de maisons.

 

 

Grunne* son émis par le Yack, d’où l’autre nom «  Bos Grunniens »

Défi #901

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