Ghislaine ; TOKYO ; François ; Lecrilibriste ;
La prochaine fois que je photographie un tag, j'en prends un muet ! 😐
Pas de discussion possible : Kate a bien repéré mon erreur de traduction dans ma réponse à Ghislaine dans les commentaires sous le sujet de la semaine.
Le grapheur déprimé aurait dû intercaler une virgule après "solo", ça m'aurait (peut-être) mis la puce à l'oreille.
Je regrette que la bonne version soit donc "Je suis seul c'est triste", ça c'est une constatation que l'on peut juste approuver, tandis que "Je suis seul et triste", ça sent le désespoir et l'appel au secours, ça colle mieux au griffonnage fait au charbon de bois, dernier sursaut d'un cœur déjà consumé...
Quoi qu'il en soit, l'appel émis le 6 janvier semble avoir été vain : toujours pas de réponse quand j'ai pris la photo le 29 mai !
Post Scriptum en forme de question s'adressant aux connaisseurs de la langue de Dante :
Pouvez-vous me dire à quoi sert l'accent mis en relief sur ma machine à expresso ? 😋
Aussi longtemps qu’elle s’en souvienne, elle avait toujours été seule.
Adossée à un arbre, dissimulée aux regards, Onia laissait les larmes dévaler ses joues.
Seule à pleurer et se souvenir de dame Ysal.
Seule contre tous lorsque qu’aucun de ses camarades ne levait le petit doigt lorsqu’elle regagnait l’académie, enchaînée et réduite au silence.
Seule face à lui qui ne l’avait aidée à fuir que pour la trahir et la ramener dans sa prison.
Et désormais seule par sa propre faute, en refusant la main tendue.
Sans faux semblant ni intention cachée, Elior, celui qui assumait la fonction de médecin lui avait proposé de mettre temporairement fin à sa vie d’errance et de solitude.
“Tu pourrais voyager un peu avec nous.”
Quand elle avait décliné la proposition, il n’avait pas cherché à la retenir.
“Nous sommes en quête d’un éclat bien particulier. Nous demeurerons encore quelques jours ici, le temps de décider vers où orienter nos pas. Si jamais tu changes d’avis, tu sais où nous trouver.”
D’une main tremblante, Onia essuya ses larmes et se retourna vers la grotte un peu plus haut, visible entre les frondaisons. Elle pouvait encore revenir, s’intégrer à cette quête dont elle ne savait rien. Elle pouvait reprendre sa place, aider à préparer le repas du matin et enfin apprendre à connaître ces personnes qui l’avaient recueillie, soignée, nourrie, veillée, sans rien attendre en retour.
Ces personnes avec qui, pour la première fois depuis longtemps, elle s’était sentie un peu moins seule. Un peu moins triste.
Elle se redressa, ajusta son sac et commença à se diriger vers la grotte quand une force caressante la tira en arrière puis une voix languide, venue du plus profond de son esprit, siffla à ses oreilles.
— Onia, ma très douce, ma très tendre, où crois-tu aller ?
— Ce groupe est différent des autres. Il aurait pu m’abandonner, me laisser mourir mais il ne l’a pas fait. Tous m’ont soignée et veillée, ils ne pourraient...
La voix se fit plus insidieuse.
— Ils t’ont sauvée car ils ont eu pitié de toi mais que feras-tu quand ils chercheront à fouiller ton passé ? Que feras-tu quand ils verront la force de ta colère, quand ils sauront le sang qui coule sur tes mains ?
Les jambes d’Onia tremblèrent et elle s’avachit au sol. Pour un temps, elle avait réussi à enterrer son passé. S’ils désiraient la connaître, ils ne manqueraient pas de l’interroger sur ses voyages. Et quand ils sauront, ils la chasseraient sans pitié, comme les autres. Pourtant, elle s’efforça de garder espoir, de se persuader qu’elle pourrait racheter les morts par ses capacités à veiller sur la vie, par ses compétences de guérisseuses. Percevant qu’elle perdait du terrain, la voix se fit coupante, perçante.
— Et ce médecin pour qui ton cœur semble battre, penses-tu qu’il te protégera encore quand il comprendra que tu risques de lui faire concurrence ? Et l’autre, celui qui se disait ton ami, qui te dit qu’il ne te trahira pas une seconde fois ?
Onia s’effondra, anéantie par les larmes et le désespoir. Elle avait beau lutter, chercher des arguments, elle ne pouvait qu’admettre que la voix avait raison. Certes, ce groupe respirait la bienveillance mais il arriverait fatalement que l’un d’eux, par ses paroles ou ses actes, en raison de la fatigue, de la faim ou autre chose, ne l’agace, ne la pousse à bout. Et quand ils verraient de quoi elle est capable, ils l’abandonneraient.
Sentant qu’elle avait gagné la partie, la voix enfonça un clou dans son âme.
— Tu n’as jamais voulu plier, entrer dans le moule, obéir aux ordres, abdiquer face aux forces qui dominent depuis des siècles. La solitude est le prix de ta liberté.
Onia pleura longuement, effondrée parmi les branches et les feuilles mortes. Lorsque ses pleurs se tarirent, le soleil avait atteint son zénith, illuminant la clairière d’une lumière tendre. Tremblant encore de ses sanglots, elle se redressa et s’adossa de nouveau à l’arbre. Ignorant le bourdonnement incessant de la voix qui lui murmurait à quel point sa vie ne serait désormais plus qu’un désert, elle plongea la main dans sa poche pour y trouver de quoi s’essuyer le visage. En même temps que son éternelle pièce de tissu, elle en sortit la chouette en bois sculpté que lui avait remis Elior.
— Accepte ceci. C’est un animal porteur de sagesse, de savoir et de transformation. Il permet de voir au-delà des apparences, aide à la guérison et sert de guide dans les épreuves. Puisse-t-il te soutenir dans ton chemin et t’aider à dissiper la peur qui t’assaille.
En passant son doigt sur les aspérités du bois, Onia se surprit à sourire. Ce simple geste suffit à affaiblir l’influence de la voix. D’un geste décidé, elle se releva et prit un chemin discret sur la droite.
— Que fais-tu ? rugit la voix. Regarde-toi, tu es toujours seule et...
Onia se frappa le front, comme pour lui administrer une gifle mentale.
— Non. Plus maintenant.
Et elle continua à avancer.
Elle ne pouvait rejoindre le groupe. Pas encore.
Ses blessures étaient encore trop récentes. Mais son intuition lui soufflait qu’elle serait amenée à les revoir.
La quête dont avait parlé le médecin avait éveillé en elle le souvenir de rumeurs. On parlait d’un joyau protecteur de leur monde, brisé et dispersé par des forces ennemies. On disait qu’un éclat avait atterri, précisément dans cette île et qu’un groupe se trouvait à sa recherche. Elle se souvenait d’un sanctuaire dans la montagne, protégé des atteintes du monde. On y enseignait, perfectionnait, pratiquait une magie ancestrale, puissante. Les probabilités que l’éclat s’y trouve étaient donc élevées.
Si l’emboîtement était correct, le lieu sacré serait celui de leurs retrouvailles.
Et cette fois, elle ne laisserait pas passer sa chance.
L’ombre d’un rictus passa brièvement sur son visage, avant de se muer en une expression dure, déterminée.
Au même instant, un homme sortit de la grotte et se tint à l’entrée, seul, le regard fixé sur la clairière.
Un murmure suppliant, à peine audible, sortit de sa bouche, pendant que les larmes dévalaient de ses paupières.
— Onia...reviens, je t’en prie.
M'informant sur le défi de cette semaine j'ai constaté que la traduction du tag mural photographié par Walrus en Italie ne fait même interprétation pour lui et pour Kate. Du moins en ce qui concerne la lettre « e ». Avec un accent en l'occurrence. Ce qui fait toute la différence.
De même que le fils de Walrus a un ami (e) à Brive la Gaillarde, il se trouve que j'ai moi-même une amie qui réside à Florence depuis 50 ans. Qui de mieux placé pour éclairer ma lanterne ? Je vais dès maintenant lui demander ce qu'il en est exactement pour démêler le vrai du faux. Ah mais !
En
attendant, j'ai envie de donner mon sentiment pour chacune des
interprétations. En toute modestie bien sûr (je ne suis pas psy
quelque chose). Ceci est juste mon ressenti.
Si
je dis : « je suis seul et triste « j'exprime un
état psychologique s'appliquant directement à ma personne. Sans
qu'il y ait forcément un lien entre les deux états.
Si
je dis : « je suis seul, c'est triste » cela induit
plutôt une généralité selon laquelle la solitude engendre la
tristesse.
Voilà la réponse de ma copine d'enfance : « sono solo è triste » tel que la photo de Walrus le représente veut dire : « je suis seul, c'est triste. » Comme ça c'est réglé . Ouf, une bonne chose de faite !
Je sais. Je sais : le diable a la bonne habitude de se camoufler dans les détails. Laissons le jouer les malins. Voyons plutôt si la solitude génère de la tristesse. Eh bien non. Pas pour moi en tout cas. J'aime être seule. Je dirais même plus : j'ai besoin souvent d'être seule.
Avec la solitude je cherche avant tout le silence. Enfin un certain silence. Celui d'un environnement naturel excluant la présence humaine. Oui. Je suis un peu sauvage et je le revendique.
Quand l'envie me saisit d'être en tête à tête avec moi même, je prends mon sac à dos et je me réfugie dans mes bois préférés : les Saulières. Il me plaît de penser que le nom lui même signifie « seul ». D'ailleurs les moines qui vivaient dans le prieuré qui se cache dans ces forêts l'écrivaient : « hic soli sumus ». Ce sont eux qui ont baptisé ces lieux privilégiés que j'aime. Dont acte.
Cheminer sur les nombreux sentiers, quelle que soit la saison, me donne une profonde impression de liberté. Je ne pense à rien. J'écoute. J'observe. Cette solitude m'apaise et j'en tire des bienfaits aussi bien pour le corps que pour l'esprit. Mais évidemment cette solitude là est choisie...
Toi seul ?
Solo tu ?
Tu pousses un coup de gueule
en écrivant partout ?
Promène un toutou
sous les tilleuls
Va au restaurant
avec des parents
ou invite un ami
à partager des antipasti
Regarde les gens
sûrement quelqu'un t'attend
N'écris plus sur les murs
photographie-les
écoute les murmures
des ciels étoilés
observe les fêlures
des paroles échangées
entend ce qu'on te dit
plutôt que de jeter ton cri
triste
et égoïste
Personne ne te souris ?
Mais regarde les signaux
les panneaux
prends des photos
avec des mots
qui parlent des gens
et de la vie d'antan
Pose sur la vie un regard pointu
transforme ta tristesse
en fabuleuse richesse
pour que tes mots ne soient point tus...
(Clermont, août 2025,
Avignon, juillet 2017)
Le six juin deux mille neuf,
À CASTEL GONDELFO,
Sur un mur apparemment neuf,
On lit « Sono Solo… »
Une plainte qui mérite d’être traduite :
« Je suis seul et triste »
C’est le désarroi d’une conduite,
Un aveu qui insiste.
C’est un appel particulier,
Dans cette ville résidence d’été des papes,
Un vœux non-dit, pour révéler,
Une solitude qui parfois nous drape.
Alors exprimé sur ce mur,
Parmi d’autres doléances
Il est des fidèles obscurs,
Qui témoignent de leurs espérances.
À Venise, ce soir de bal et de brumes
Illustrissimo Poeta,
Je vous écris d’une main tremblante, la plume glissant sur ce vélin comme une gondole qui hésite entre les canaux. Nous nous sommes croisés hier, au détour d’un grand salon éclairé de cent bougies, et pourtant vos yeux m’ont paru plus sombres que les lagunes la nuit.
Sur un mur discret de la cité, j’ai lu ces mots : “Sono solo e triste.” Était-ce vous, ou l’écho d’une âme sœur que je n’ai pas encore reconnue ? Depuis, ils résonnent en moi comme un chant d’orgue esseulé dans une église déserte.
Venise étincelle de miroirs et de masques, mais que sont les fêtes quand le cœur se sait déserté ? J’aimerais vous dire qu’aucune solitude n’est définitive, qu’un mot confié à l’encre peut devenir un pont de lumière entre deux rives.
Recevez ces lignes comme une chandelle glissée dans votre nuit.
Si votre tristesse demeure, je vous invite à la confier à la mer — elle sait tout recueillir, et dans le ressac elle vous rendra un souffle neuf.
Attendant votre réponse avec ferveur,
Je demeure,
Votre dévouée admiratrice dans l’ombre des palais
Lorsqu’elle revint à elle, Riane grimaça.
Deux cailloux aux bords tranchants lui étaient rentrés dans les fesses. Sous ses genoux et ses cuisses, feuilles sèches, brindilles, débris de fleurs épineuses lui provoquaient une irritation continue et désagréable. Devant ses yeux, dansaient une multitude de points vert sombre et jaune criard et son esprit peinait à assembler deux pensées cohérentes.
Elle se souvenait du jury, le corps dissimulé dans de grandes capes rouges, des pierres noires gravées de signes magiques de la salle d’examen, ainsi que de la coupe pleine qu’on lui avait fait signe d’avaler.
Puis, plus rien, avant de se réveiller dans cette posture inconfortable.
Incapable de prendre la moindre décision, Riane referma les yeux quelques minutes.
Quand elle se réveilla de nouveau, ses sens étaient revenus à la normale.
Instantanément, elle se redressa et se mit en posture d’attaque, genoux pliés, une main posée sur le manche de son poignard, tous ses sens en alerte. Attentive à la moindre perturbation dans l’air, elle analysa son environnement.
Exception faite d’arbustes aux délicates feuilles jaunes, la forêt de feuillus qui l’encerclaient bouchaient pratiquement sa vue. Même la mince ouverture qu’elle croyait percevoir entre deux arbres paraissait solidement scellée, à moins de disposer de l’incantation nécessaire.
Riane n’avait plus le choix désormais.
Si elle voulait sortir de cette épaisse clairière, elle devait réussir.
Outre le risque de mourir de faim ou d’être dévorée par les créatures sombres qui avaient élu domicile dans la clairière d’Arambre, elle devait compter sur la fureur des professeurs et de sa famille si elle échouait une encore une fois.
Première fille de sa parentèle depuis plusieurs générations, elle était censée développer un pouvoir magique lié à l’un des éléments. Pour cette raison, elle avait été soumise à un entraînement intensif dès l’enfance puis, dès qu’elle avait atteint l’âge requis, avait rejoint l’académie de magie de son secteur. Entre cours théoriques, exercices de méditation et sport intensif, elle était supposée détenir les clés pour éveiller sa puissance à l’aube de ses 18 ans et triompher de l’épreuve d’initiation.
Sauf qu’à la première tentative, elle s’était tout bonnement évanouie devant un puissant jet de vapeur dans la mer.
A la deuxième, tétanisée par le discours que lui avaient servi toute sa famille la veille de l’épreuve, elle s’était figée sur place, incapable de prononcer la moindre incantation. Sa meilleure amie l’avait retrouvée deux jours plus tard, le dos raide et les doigts bleuis de froid. En théorie, elle n’avait droit qu’à deux chances et il avait fallu toute l’influence de son père et de son oncle, et l’insistance de sa mère, de ses grands-mères et de son arrière-grand-mère pour qu’une ultime tentative lui soit accordée.
Face aux grands feuillus dont les ombres se distordaient à mesure que la nuit tombait, son cœur se mit à émettre des battements erratiques. Si elle faillait une troisième fois, son destin serait sans doute encore pire que ce qu’elle pouvait s’imaginer.
A cette pensée, son front se plissa violemment. Le jour de son départ, les sous-entendus ironiques avaient fusé, sous couvert de la plus belle attention.
“N’oublie pas de choisir ton sauveur avant de passer devant le jury.” “Reviens-nous vite... ou pas.”
Riane ferma les yeux et respira, en s’efforçant d’allonger ses insufflations. Elle ne leur ferait pas ce plaisir. Elle reviendrait triomphante ou ne reviendrait pas.
Sa respiration enfin ample et paisible, elle approfondit son regard, laissa ses yeux aller au-delà de leur vision première. Un arbuste jaune, le tronc réduit à deux branches posées en triangle sur le sol, semblait vouloir s’arracher à ses racines et partir explorer le vaste monde. Une bourrasque se leva et fit onduler ses feuilles ; perturbation magique ou effet de son imagination, il lui sembla qu’un groupe de feuilles se tournait dans sa direction.
Sans hésiter, Riane décida de répondre à cette invitation. Avec un sourire, elle vint apposer sa main sur l’une des branches et laissa son souffle s’accorder à celui de la plante. Bientôt, une énergie nouvelle s’insinua dans son abdomen puis se répandit dans tout son corps, au rythme de ses inspirations. Dans ses mains, apparut un halo vert ; d’abord tremblotant, il gagna en intensité jusqu’à former une sphère parfaite. Dans un grand éclat de rire, elle tourna sur elle-même. Un bruissement, comme une ondée lancée sur une surface d’eau plane, fit danser les arbres en une langoureuse ondulation.
Le cœur gonflé de gratitude, Riane s’inclina profondément, puis s’avança vers la minuscule ouverture.
Lentement, comme pour lui rendre hommage, les deux arbres s’écartèrent et se courbèrent.
Le dos désormais droit et le pas assuré, elle franchit le rideau.
“A nous deux, à présent ! “
Du coup (expression indispensable de nos jours), j'ai survolé les participations déjà reçues et je signale (discrètement) que c'est François qui est dans le bon : ces plantes sont des férules. Les grappes de mimosa sont les fleurs d'un acacia (j'en ai vu un énorme à... Penvenan, dans les Côtes d'Armor, on a les références qu'on peut).
Ceci dit, en bon habitant du nord du Nord, j'ai été fortement impressionné par cette "forêt" d'ombellifères. À tel point que je l'ai photographiée, comme vous avez pu le constater.
C'était pendant notre période italienne après vingt ans de portugaise : un jour, notre fils a décidé de nous emmener en Italie pour les fêtes de fin d'année. Nous logions dans deux des chambres d'hôte qu'un de ses amis possédait au dessus de son restaurant à Panicarola. Un autre de ses amis avait un restaurant et un ensemble d'appartements de vacances à Castiglione del Lago. C'est là que nous avons les années suivantes passé nos vacances (en mai).
(Oui, notre fils a des amis partout : à Montpelier, à Brive-la-Gaillarde, à Madrid, à Dakar, j'en passe quelques dizaines, et même à Pondichéry.)
C'est au cours d'une de ces vacances que j'ai pris la photo sur Isola Maggiore, la plus grande île du lac Trasimène. Mais bon, j'aurais pu nous épargner la traversée : de ces férules, y en a partout en Ombrie (non, ce n'est pas à mes séjours en Ombrie que je dois mon caractère ombrageux, c'est de naissance !), en Ombrie et dans tout le bassin méditerranéen d'ailleurs...
Avant de me laisser impressionner, j'aurais peut-être dû me rappeler que le fenouil peut grimper jusqu'à deux mètres cinquante (le sauvage hein, inutile de ne pas récolter celui de votre jardin, il ne dépassera guère les 60 cm), et aussi la berce du Caucase, mais ici, ça fait des années qu'on n'en rencontre plus : les services de la ville la détruisent dès qu'elle pointe le bout de l'oreille...