Nous avions jadis, au creux de l'instant,
Une lente ivresse, un rêve errant.
L'éclat fugace des heures offertes
Telle une danse libre et imparfaite.
Mais voici qu'aujourd'hui l'on compte, l'on presse,
Chaque seconde pliée en allégeance,
Un souffle dicté par l'urgence
Sans jamais goûter à l'ivresse.
Ô temps perdu, non pas oublié
Mais effacé sous l'horloge sévère
Où l'homme troque l'éphémère
Pour un futur trop bien planifié.
Que revienne l'éclat d'autan,
La jubilation d'un temps flottant,
Retrouvons l'art de flâner,
De contempler sans regret
La douce errance d'une pensée
Sans maître ni projet.
On peut rêver...
RépondreSupprimerC'est pour ça qu'on vient ici ! ;-)
Je suis très content de voir ici magnifiée, en image et en texte, la montre à gousset que Mamita offre à Mirabelle ! ;-)
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