Fiodor Dostoïevski traine dans les ruelles de st Pétersbourg.
Il vient de déposer le premier chapitre d’une grotesque enquête policière. L’hiver est aux portes de st Pétersbourg. C’est dans ses ruelles sombres que Fiodor cherche son inspiration. Le directeur du périodique le messager russe n’est à cet instant toujours pas convaincu de l’histoire. Seul le titre semble prometteur à -t-il dit à Fiodor Dostoïevski crime et châtiment vous allez vous faire des amis du cote de nihiliste Fiodor !!Il repasse devant la place du palais du tzar Nicolas II celui la même qui devait le fusiller en 1849 pour le punir d’une audacieuse lecture publique, il ne dit rien son visage s’assombrit. Dounia, Sonia, Pourfir, Razkolnikov il va bien les rencontrer ici au cœur du ventre de la ville !! . Les eaux de la Neva sont givrées comme les joues rougies de cette charmante frimousse qui passe et lui coupe la route en riant ..Malgré un froid polaire Fiodor reste debout dans la neige ses yeux sont plein de drapeaux blancs tachés de sang de ses amis fusillés , dans sa poche le vieux testament sa lecture en Sibérie .Il sourit à la jolie frimousse. Comment tu t’appelles, elle hésite Catarina Ivanovna. il arrache ce personnage à sa rue et l’enracine dans ce roman . Il la regarde s’éloigner et lui crie je t’immortaliserai belle frimousse.
Je reconnais bien là la prise de note anarchique qui m'est chère ! Tout est inspiration...
RépondreSupprimerLe monde est mal fait : il y a des personnages en quête d'auteur et des auteurs en quête de personnages, ça devrait coller...
RépondreSupprimerEh bien non : c'est comme chez pôle-emploi !
Que ça fait du bien un peu de "vraie" littérature ! Merci Tokyo.
RépondreSupprimerExcellent !!!
RépondreSupprimerSaisissant ! Et atmosphère bien rendue... et dans les coulisses de l'imagination !,)
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