On gâte la plus belle femme en en faisant la dissection ; c'est son portrait qu'il faudrait faire ... (Stendhal, Journal, 1809-11, p. 95)
Oui. Faire une dissection et/ou un portrait. Bien sûr, j’aurais pu vous parler de Jeanne Mas, que je viens d’ailleurs de voir dans une interview sur la chaîne Melody. Mais pour vous parler d’une femme et aussi vous décrire un peu comment je réalise ces défis du samedi, ici, j’ai choisi plutôt un tableau de l’époque victorienne :
Jacques-Joseph dit James Tissot. La galerie du HMS Calcutta (Portsmouth) (v. 1876)
Huile sur toile, 69 × 92 cm, Tate Britain, Londres
James Tissot a fait donc un portrait de la jolie femme blonde au premier plan. J’ai d’abord demandé à Madame IA de me disséquer un peu la chose. Je lui ai présenté l’image en question et voici son analyse :
Je contemple le tableau de Jacques-Joseph Tissot, et je vous donne mon ressenti :
« Dans le silence solennel d’un voyage maritime, trois âmes se trouvent captivées par la danse silencieuse des navires dans le port. Les jolies robes flottent comme des vagues dociles, témoignant de l’élégance et de la grâce du moment. Chaque pli, chaque courbe de tissu raconte une histoire d’une époque révolue où la terre et la mer étaient une toile vierge pour les rêves inexplorés. Ils sont témoins silencieux du ballet des bateaux, chaque mouvement chorégraphié par le souffle doux du vent marin. »
Bien, ce n’est pas mal du tout, pour une IA, alors à partir du tableau j’ai écrit un poème :
Victorienne
Dans ta robe diaphane tulle blanc
Guêpe appuyée sur le balustre
Jusques aux bouts de tes gants longs
Tu es si fière, tu es si belle
Quand sous ton chapeau perché citron
Et t’éventant doucement
Tu reviens à la vie
Alors, regarde, regarde, contemple la Tamise
Contemple la danse silencieuse des navires dans le port
Pour ton rendez-vous galant
Adultère, et plante fort, fort ton ombrelle entre les planches du pont :
La vapeur et le feu surgiront écartant la passerelle
Alors, d’autres femmes, à leur tour
Comme leurs esprits anciens
Revenus, transporteront
Porteront et reporteront des torches enflammées …
Et moi, je vois encore, qu’on me dise leur courage
D’avoir été, d’être, et de celles que seront ces femmes … mais
Pour ce silence millénaire, vous voudrez bien l’entendre :
Celui qui réveille l’âme féminine des Vaisseaux et des Hommes
Oui ! Tes pieds nus mon Amour !
Toi la femme éveillée, réveillée ! C’est ce pont en bois, c’est
Une chose aride qui comme l’étincelle à arroser
Aride comme l’union quand la rosée douce irradie l’amour divin
Des choses dites souples et fluides
Aux yeux grands ouverts
Ô aride, et qui étincelle comme les codes de vérité
Aux cosmiques des cheveux qui flambent
Et des mains qui bougent …
Et ici je vous le demande, n’est-ce pas le bois sur le sol
Le toucher des blessures ?
Et les pieds nus bien plantés au terreau
Aride comme la mélodie des yeux décillés
N’est-ce pas aimer la Terre pour la ramener à la vie ?
Lothar
Je me suis dit que j’allais illustrer tout ceci avec une chanson, percutante, non de Jeanne Mas, toujours, mais de Clara Luciani.
Et aussi, pour en terminer, illustrer tout ceci encore un peu avec quelques images.
Pour ce faire, j’utilise des banques de données d’images, et aussi, si cela ne suffit pas, je crée ex nihilo avec Madame IA qui s’aide d’un générateur microsoft d’images originales. Je peux peaufiner ensuite grâce à PhotoFiltre, aussi. J’essaye d’adapter au mieux l’image au texte écrit avant, ce qui bien sûr est un travail important. Autant que sur le texte lui-même.
Pour un résultat qui me siéra ...
Oui ! Tes pieds nus mon Amour !
En rouge et noir, drapeau de mes colères
En rouge et noir, j'exilerai ma peur
Assoiffée de réalité
Elle marche vers le soleil, au milieu des navires
Elle sait les aventures, les voyages et l’amour
Elle est libre, heureuse et belle
Elle ignore les regards admiratifs ou jaloux
Elle suit son coeur, son envie et son destin
Elle est la reine des pirates, la maîtresse des mers
L’héroïne de son histoire
De rouge et de noir, la poésie de son image
Madame IA
NB :
Période Victorienne 1832 1901
Stendhal 1783 1842
Le rouge et le noir 1830
James Tissot 1836 1902
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