Ô toit, mon toit
Dis, qui te voit ?
Tu étales tes couleurs vermeilles
Et tes tuiles au soleil
Tu attires les pigeons
L'eau ruisselle sur ton front
Inlassablement tu nous protèges
Du vent, de la pluie, de la neige
Mais qui te remercie
De ces bienfaits, oui, qui ?
Les gens cachés sous tes poutres
Ont tous l'air de s'en foutre...
Alors, peu à peu, tu te lasses
Tu t'abîmes, tu t'effrites
Sous le poids du temps qui passe
Et sous l'assaut des termites
De tuile en tuile
Tu te fais fragile
Ô toi, mon toit
Au fil des mois
Très justement remarqué ! Y a du boulot pour les couvreurs et les charpentiers !
RépondreSupprimerOui, tu as raison, il faut écrire un hymne aux maisons qui abritent nos vies !
RépondreSupprimerTous et toutes à la suite de Louis Aragon qui déclarait déjà, il y a un siècle, "Que serais-je sans toit ?" ! ;-)
ah ben si les toits aussi ont une âme (en peine), il ne suffit pas de remercier les fleurs et les arbres?
RépondreSupprimerUn toit sur la tête... qui coûte souvent les yeux de la tête ! C'était l'an dernier et j'ai déjà oublié !,)
Supprimer