Cet Univers cité
Était bien loin de mon Univers
C’était comme un rêve inaccessible
Comme une chimère
Comme un mirage
Une blanche page inexplorée
Comme si le mot apprendre
N’existait pas
Comme s’il fallait à tout prix
Tout Savoir avant d’avoir appris
Pour pénétrer dans l’amphi
ce temple de la pensée
réservé aux initiés
Alors …
Je ne m’en donnais pas le droit
Mais le mot de Sorbonne
Résonnait dans ma tête
Comme une clé d’émancipation
Pleine d’éclats de joutes exaltantes
Des bandes de St Germain des Prés
Ce Monde fascinant et inexploré
Que j’imaginais facteur de liberté
Libérateur de chaînes
« Fais ce que voudras », voilà !
Ce n’est que bien plus tard
Que j’ai connu cette immense victoire
De franchir les lourdes portes qui s’écartaient
Sur ma rentrée à l’Université .
et quelle victoire, celle de se remplir de savoirs !
RépondreSupprimerUne belle victoire, pour laquelle il a fallu lutter !👏
RépondreSupprimerLecrilibriste tu joues la carte de la ferveur, avec aussi « la Sorbonne comme clé d’émancipation »,sur un texte joli, sincère et presque candide. Libérateur de chaînes. On dirait un souvenir cousu main sur un joli cartable vintage. J’ai aimé.
RépondreSupprimerJ'ai séjourné à la Sorbonne (c'était le nom de l'hôtel de l'autre côté de la rue).
RépondreSupprimerC'était calme : j'avais mal choisi mes dates, la semaine suivante les étudiants ont dépavé la rue, j'ai raté le spectacle...
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
SupprimerCe n'est pas grave si nous n'avons pas décroché les plus hauts diplômes.
RépondreSupprimerNous ne sommes pas manchots de la plume pour autant et nous avons juste préféré la littérature aux sciences.
Et toi, la poésie, chaque semaine, tu nous la sors bonne !
OK, je sors ! ;-)
Merci pour la Sors Bonne ! moi j'avais dans l'idée la Soeur Bonne, j'avais fait un texte sur les petites soeurs !!! Je ne résite pas à te le joinddre !!!
RépondreSupprimerAu couvent des Soeurettes
Au couvent des Soeurettes en cornettes
s'activent de drôles de sœurs à facettes
Soeur Betière, en toute action reste de glace
Sœur Bonne toujours le nez dans son bouquin de pharmacopée
Soeur Cière anesthésie tous les patients à opérer
Soeur Dide est bassement interessée
Sœur Gho t'envoie promptement promener
Soeur Ite , sans désemparer raisonne A+ B= C
Soeur Nette t'enfume de balivernes
Soeur Orale ne parle que de sa jumelle
Soeur Ry s'avoue toujours désolée
Sœur Table ne profère que le convenable
Soeur Ty a disparu, toujours partie
Soeur Tilège, de sa voix, à la chapelle t'ensorcelle
Et Soeur Ise sur le gateau est si fière qu'elle rougit tout émotionnée
Lecrilibriste
.
Superbe !
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