Une pensée qui vrille
D’avoir cru être la cible
S’insinue comme anguille
Dans le cerveau brumeux
La couronne d’épines
Serre tête et poitrine
Et fait mal
Elle écorche le cœur
Coupe et pleure
Le chakra coronal
Plus de clarté pour écoper
De recul pour dédramatiser
Le tigre tourne dans sa cage
S’il s’échappe, ce sera le
carnage
La coupe est pleine
Il est rempli de haine
Les éclairs s’allument
Le tonnerre explose
Il s’est bardé de fer pour
faire mal
Et tirer en premier ses
chevrotines
Le duel, il l’a gagné
Mais reste terrassé
D’humeur chagrine.
Bravo, il lui manque toujours quelque chose !
RépondreSupprimerAvec talent et poésie tu décris parfaitement les affres de la paranoïa lécrilibriste !
RépondreSupprimerDe très belles métaphores !
RépondreSupprimerQuel talent poétique pour décrire si bien ce si triste état !
RépondreSupprimerTu décris tellement bien le combat intérieur du parano
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