samedi 18 mai 2024

Paranoïaque (Lecrilibriste)

 

 

Une pensée qui vrille
D’avoir cru être la cible
S’insinue comme anguille
Dans le cerveau brumeux

La couronne d’épines
Serre tête et poitrine
Et fait mal
Elle écorche le cœur
Coupe et pleure
Le chakra coronal

Plus de clarté pour écoper
De recul pour dédramatiser
Le tigre tourne dans sa cage
S’il s’échappe, ce sera le carnage
La coupe est pleine
Il est rempli de haine

Les éclairs s’allument
Le tonnerre explose
Il s’est bardé de fer pour faire mal
Et tirer en premier ses chevrotines

Le duel, il l’a gagné
Mais reste terrassé
D’humeur chagrine.

 

5 commentaires:

  1. Bravo, il lui manque toujours quelque chose !

    RépondreSupprimer
  2. Avec talent et poésie tu décris parfaitement les affres de la paranoïa lécrilibriste !

    RépondreSupprimer
  3. De très belles métaphores !

    RépondreSupprimer
  4. Quel talent poétique pour décrire si bien ce si triste état !

    RépondreSupprimer
  5. Tu décris tellement bien le combat intérieur du parano

    RépondreSupprimer

Ont entassé de la neige à la pelle

        Walrus ; Lecrilibriste ;