Irène est jeune, grande, belle, blonde et sur le point de se marier.
Avec Patrick.
Grande famille, grande villa, grande aisance, grand réseau social.
Sa mère est comblée, son père est fier.
Elle est dans sa ville natale, où la cérémonie aura lieu. Un dernier détail à régler, une dernière visite chez la manucure.
Demain, demain… se dit-elle et elle ne sait plus très bien ce qu’elle éprouve.
Comme une appréhension, tout à coup.
C’est le moment où les Gais Lurons descendent la rue, accompagnés de leur fanfare, tous étudiants ou anciens étudiants de l’université de Gand.
Alors elle le repère tout de suite dans le groupe, le reconnaît sans hésitation, ni la fausse barbe ni les verres fumés ni le képi cachant le front et les cheveux, rien ne l’empêche de douter: on n’oublie pas son premier amour.
– Gérald! Gérald! crie-t-elle en s’élançant vers lui. Je me marie demain! Emmène-moi, allons-nous-en loin d’ici, tous les deux!
Bon, ben... l'ex-futur marié ira soigner sa déconvenue "in 't Dreupelkot" !
RépondreSupprimerhttp://www.druppelkot.be/
ah toi tu crois qu'ils vont le faire?
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On n'oublie pas son premier amour, Adrienne !,)
RépondreSupprimerune preuve de plus ;-)
SupprimerMalgré le titre de cette contribution, je tiens à signaler que je ne suis pour rien dans ce bris de mariage ! ;-)
RépondreSupprimerMême si moi aussi je préfère les gais lurons aux "Grande famille, grande villa, grande aisance, grand réseau social" ! ;-)
c'est la photo carnavalesque qui m'avait tout de suite fait penser à celles que tu mets sur ton blog :-)
Supprimeret si c'était un signe... elle ferait bien de l'écouter !
RépondreSupprimerje me tâte sur la suite à donner mais ce toit ouvragé me ferait plutôt penser qu'elle s'est mariée, le lendemain, comme prévu ;-)
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