La
nuit je mens je m'engourdis
je m'enracine au matelas
tu
m'entortilles et tu me dis
"Viens par ici" mais je
suis las.
La nuit je mens je m'enlaidis
à te faire
peur mais toi tu ris
tu m'encourages aux interdits
à
toutes tes bizarreries.
La nuit je mens je m'endurcis
je
suis glacé jusqu'aux orteils
tu m'ensorcelles et c'est
pareil
je vis ma nuit en autarcie.
La nuit je mens je
m'enrichis
je rêve aux millions du loto
tu m'enregistres,
quel gâchis!
c'est toi le foutu numéro.
La nuit je
mens je m'entrevois
dans ton regard à claire-voie
tu
m'encanailles mais l'ennui
c'est mon défaut je mens la
nuit.
Un jour viendra, je te le dis
nos nuits seront
comme nos jours
tu quitteras tes bigoudis
et j'oublierai
mes calembours.
Ça me rappelle quelque chose !
RépondreSupprimerhttps://youtu.be/oc8T-dVTb7k?si=QgutkbVsC-vKvjy7
De quoi enrichir ma discothèque :)
SupprimerOui, ça fait quand même un brin "Prosper youp-là boum", grande époque pour les féministes !
SupprimerSi le bigoudi est un tue-l'amour, tu viens de faire la preuve qu'il ne tue pas la poésie !
RépondreSupprimer... et c'est tant mieux !
SupprimerN'oublie rien!
RépondreSupprimeret merci d'être revenu :-)
Je ne suis jamais tout à fait parti :)
SupprimerLa nuit je mens aussi et si je prends des trains à travers la plaine, j’ai dans mes bottes des montagnes de questions... Et une seule réponse : n’oublie pas tes calembours ni ta poésie, Vegas !
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