Je ne suis qu'un bovidé,
Bossu et mal peigné,
Je ne beugle pas, je grunne*.
Il m’arrive d’être domestiqué.
Je transporte des charges du côté de l'Himalaya,
Le grand froid m'indiffère,
Sur le plateau tibétain, je porte quelques armadas,
C’est là une action routinière.
En tant que yack, j'accepte d'être monté.
Après, ma bosse on me pose une selle,
En tissu rouge et je suis en beauté,
À mon maître, je reste fidèle.
Je ne crains nullement le froid,
En raison de mon épaisse toison,
En fait, je n'ai pas besoin de toit.
Dans mon paysage, il y a peu de maisons.
Grunne* son émis par le Yack, d’où l’autre nom « Bos Grunniens »
On le reconnait bien !
RépondreSupprimervoilà un nouveau concept de Van aménagé ! Yaka le proposer à Volswagen :)
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RépondreSupprimerFrançois, j’aime bien cet autoportrait tranquille, sans frime, où le yack pudique et sage, d’une clarté toute pastorale, déroule sa légende quotidienne d’un pas égal.
Même si elles sont moins complètes, tes définitions sont plus musicales que celle de Wikipedia ! ;-)
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