De ses longs doigts de glaise, elle façonne nos rêves,
Et de nos soupirs d'aise, en éloigne la fièvre.
Elle a cela de plus, face au jour qui se lève
Le droit à l'imprévu et en frémit ma lèvre.
La nuit soigne nos maux quand nul mot n'y parvient,
Comme un leurre qui prévaut dont il faut prendre soin.
Sa suie compte, au tableau, la pâleur des matins,
Sur ses ardoises blanchies et dans l'odeur du pain.
Pourquoi avoir vidé ces jours dans mes nuits ?
Les voilà enfermés et pour combien d'années !
Des visages s'éclairent et des voix se délient
Allez, à table ! Les artichauts sont cuits.
à comprendre dans le sens "les carottes sont cuites"?
RépondreSupprimerou il y a encore un reste d'optimisme?
rassure-moi :-)
Le vague à l'âme encourage l'écriture ! :)
SupprimerCes ardoises t'ont bien inspirées, Maryline, et évoquent une région de l'Ouest de la France ?
RépondreSupprimerNon non...Juste une envie de jouer avec les mots !
SupprimerBien joué !😉
SupprimerBien servi !
RépondreSupprimerÇa me rappelle qu'il n'y a pas si longtemps, la mode a fait fureur de servir certains plats sur des ardoises...
Merci ;) ! Les modes sont faites pour être renouvelées...
SupprimerEn matière de cuisson les artichauts valent mieux que les carottes quand c'est la fin des haricots ! ;-)
RépondreSupprimerOui, bien vu :) !
SupprimerAttention aux dettes de sommeil, elles déforment nos rêves !
RépondreSupprimerOui, j'y veille ! ;)
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