Un soir dans la taverne
Des quatre points cardinaux
La lumière était terne
Les murs peints à la chaux
Là dans un coin tranquille
A l’abri des rideaux
Un homme xanthoderme
Y jouait du guqin
Il avait la peau jaune
Le cheveu noir luisant
Les yeux com’ des amandes
Le nez gros épatant
Il chantait le folklore
Du pays du milieu
Pour plaquer les accords
C’était très laborieux
Le barman à son zinc
Avec un air furieux
Essorait sa wassingue
Sans le quitter des yeux
La petite annamite
Dans un coin du café
En mal de son Asie
Ecoutait yeux fermés
L‘asiatique jouer
Les airs de son guqin
Et rêvait
Je ne connaissais pas cette cithare chinoise, on apprend tous les jours !
RépondreSupprimerPour le reste, c'est quasi général chez les immigrés cette nostalgie d'un pays qu'ils ont pourtant quitté...
Tu dis bien la nostalgie et je repense -bizarrement- à la merveilleuse chanson "La maison sur le port"... si bien interprétée par Sanseverino !,)
SupprimerJe préférais le son cristallin inimitable des guitares portugaises (Sanseverino l'utilise à un moment mais on l'entend à peine)
Supprimerhttps://youtu.be/Xd_KOtwc9fc?si=lb5KjqnBtBP622r4
ça demande une suite! on veut savoir :-)
RépondreSupprimerPas de suite ... fait à l'arraché pour combler mon vide de xanthoderme et publier quelque chose
RépondreSupprimerQu'est-ce que ça doit être quand tu te sens vraiment concernée ! ;-)
SupprimerTrès jolie scène d'auberge qui me rappelle le conte de la cigogne jaune :
RépondreSupprimerhttp://contesdebabalune.canalblog.com/archives/2021/09/15/39136426.html
Merci aussi pour la découverte de l'instrument.