On dit que Phaéton, ayant obtenu l'autorisation de conduire le char de son père Hélios, en perdit le contrôle et manqua d'embraser l'Univers ! Est-ce le char de Phaéton qui a changé la constellation d’Andromède et de Pégase en cerf-volant ? Est-ce lui qui déversé un 12 décembre sur la Chine une pluie d'étoiles filantes, que les astronomes ont nommé les Géminides.
Mes yeux se perdent dans la voûte du ciel scrutant l'étincelle d'une étoile filante dans l'immensité bleu marine. Je cherche l'étoile, mon étoile, celle de ma famille, qui, en passant près du soleil, va déverser sur la terre sa pluie de poussières d'étoiles, libérées du gel par la chaleur solaire.
J'ai plaisir à penser que ce chargement est un chargement d'âmes qui reviennent sur terre pour parfaire leur évolution après des temps glaciaires d'attente et de réflexion.
Petite âme, Petit grain de sable issu de l'Univers, Petite graine d'étoile, différente, à nulle autre pareille comme chaque herbe, chaque feuille, chaque cristal de neige.
Mystère de la création qui personnalise chaque chose créée, qui a donné naissance à des systèmes de plus en plus complexes, dotés de propriétés extraordinaires comme l'intelligence et la conscience, qui a nommé tous ces points lumineux, les a répertoriés et les analyse pour découvrir peut-être un jour, un peu plus, les mystères de l'Univers.
Bien ancrée sur ma terre, mon regard ne peut embraser qu'un hémisphère. Je regarde le ciel levant les yeux, en levant la tête et pourtant, il n'y a ni haut, ni bas, mais une immense vastitude dans laquelle notre terre tourne et flotte …. Je songe à Thomas Pesquet en apesanteur hors de sa fusée pour la réparer. Comme le Cosmos a dû lui paraître infini, éternel. Comme il a dû se sentir insignifiant et fragile dans cette immensité inconnue, à regarder les lumières de la terre d'en haut. Il raconte « A la fin de ma sortie, j'ai pu obtenir un peu de temps pour rester dans l'espace. Là, J'ai pu lever les yeux et tout voir, c'était magique »
Tu es bonne pour entamer "Tant qu'il y aura des étoiles dans mon coeur amoureux" ! ;-)
RépondreSupprimerAh non, je viens de vérifier, c'est "sous la voûte des cieux".
On m'aura compris quand même !
je crois me rappeler que c'était un cantique ? non ?
SupprimerAh, les cristaux de neige ! Dans mon labo, pour aider un doctorant qui étudiait leur formation, nous avons enregistré leurs spectres de diffraction X dans une enceinte de mesure bricolée pour permettre de la refroidir.
RépondreSupprimerj'avais acheté le bouquin de Masaru Emoto qui a fait des travaux absolument incroyables sur "la mémoire de l'eau" il a travaillé lui aussi sur des cristaux de neige
SupprimerRien que d'évoquer Thomas Pesquet, j'ai déjà le vertige...Toute mon admiration ! Mais je n'aurais pas voulu être à sa place !,)
RépondreSupprimermoi non plus !
SupprimerEtant pourtant née sous un signe d'air j'ai bien les pieds sur la terre ferme. Et tout comme Kate, je suis admirative de ceux qui "visitent" l'espace mais très peu pour moi. :-) J'aime beaucoup ton texte poétique Lecrilibriste et comme toi, j'aime scruter le ciel constellé d'étoiles les nuits d'été.
RépondreSupprimermoi aussi j'aime la terre ferme sous mes pas !
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