Fautes de goût ...
... et de couleur. Que nenni des conseilleurs !  
   Quand,
 à la fin de sa vie, il peindra ses plus beaux tableaux à la cour de la 
Marchesa, il se souviendrait de ce jour si pluvieux où le destin frappa 
soudain à sa porte.
   Il était une fois au beau Royaume de 
France, un pauvre vagabond qui errait parfois, lamentable, du côté de 
Notre Dame. Là, se trouvait l’atelier d’un peintre talentueux peu connu.
 Le grand hall servait d’abri en cas de froidure ou d’ondée soudaine à 
tous les passants du voisinage. Par la grande baie vitrée, on pouvait 
admirer les chefs-d’œuvre des artistes et des jeunes apprentis. 
   Notre pauvre hère souffreteux et 
diabétique poussa un jour la porte de l’atelier. Sous la houlette du 
maître il entreprit ainsi de peindre quelques tableaux. Des effluves il 
se régalait, et d’oxyde de chrome aussi. Sans modération dans sa bibine 
de dix heures. Il n’eut bientôt plus ni urée ni sucre. Sa santé se 
réchauffait. 
   Un peu bardot, un peu cabot aussi, il 
n’apprit ni les lignes de fuite ni les lignes d’horizon, ni les mélanges
 de pigments, de terres et de couleurs. Aucune base. Qu’à sa tête il 
n’en faisait. Le maître se décourageait. Mulet il était. Mulet il 
resterait.
   Un jour, une Marquise et sa cour 
s’engouffrèrent, sous la fureur noire d’un orage violent. Un beau 
mignon, intrigué, s’approcha de la paroi de verre. Oh c’est étrange, 
bizarre, cette trogne ne m’est pas inconnue. Ce doit être un extra de 
nos orgies. Ou plus si affinités. 
   Ils se bousculèrent en pouffant, dans 
l’atelier. Époustouflée, la Marquise s’extasia devant la splendeur du 
tableau du manant. Elle demanda quel était son nom.
   - Si Principessa, moi c'é Nanard … Ah, questa ? … bé c’é Mona … Mona Lisa !
....
...
..
/image%2F1229765%2F20250326%2Fob_d48d78_tyd2.jpg)
Voyez ici, comme quand à la fin de sa vie, à son zénith, il peindra ses plus beaux tableaux ... "sì, certo, Leo Nanard è sorprendente, in sé, allo zenit del suo splendore, nella dimora della Marchesa sarà assai spesso incompreso. Come uno scarabocchiante un po' pasticcione, è assai vero..."
....
...
De Mona Lisa aux Demoiselles d'Avignon, il n'y a qu'un pas, de géant, peut-être, mais sans Mona Lisa pas de Demoiselles d'Avignon, sans doute ?...,) Belle participation de l'univers de la peinture et bel hommage au talent des peintres !
RépondreSupprimerJe sais qu'au Sud de la Loire les gens ont l'imagination fertile mais Madame Lia, jadis demoiselle d'Avignon, décroche le pompon ! ;-)
RépondreSupprimerC'est dur d'être un novateur !
RépondreSupprimerdiabétique :-) c'est le détail qui tue :-)
RépondreSupprimerda vinci , toujours un temps d'avance si talentueux dans un domaine qui n'existait pas encore
RépondreSupprimerAu départ je pensais que tu parlais de Quasimodo ! Que nenni. Pas le même destin.
RépondreSupprimer