Allez, je vous en colle une au mur :
Lambris
On ne m'y reprendra plus ! Au lieu de me fier à de vagues impressions (ou souvenirs), quand un mot se présentera à mon esprit, j'irai vérifier de quoi il retourne vraiment, promis!
Parce que cette fois encore, je me suis laissé emporter par de vagues associations d'idées, comme les fanons et les baleines, la filtration et le krill.
Je n'ai pas cherché plus loin et je me suis dit que le krill devait être un bouillon de petites créatures marines, animales et végétales qui parvenait à rassasier de monstrueuses baleines.
Eh bien non, non et non, le krill, c'est pas une soupe variée, c'est un bête petit crustacé, une sorte de petite crevette que même les grises de la mer du Nord qui sont déjà pas grosses le sont quand même plus que lui.
Du coup je me demande combien il en faudrait pour garnir une tomate-crevettes comme à Nieuport ou Ostende.
J'espère que la question ne va pas m'empêcher de trouver le sommeil cette nuit en remplissant mes rêves de bancs tourbillonnants de ces maudites bestioles.
Et ne me dites pas "Bien fait, ça t'apprendra à nous embêter avec tes mots à deux balles !"
Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la presqu'île,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu te biles.
J’irai par la forêt, j’irai par les périls.
Je ne puis demeurer loin de toi, de ton krill.
Je marcherai les yeux fixés sur les terrils,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun tilt,
Seul, inconnu, le dos courbé, mal sur le grill,
Triste, et le jour pour moi sera comme une tuile.
Je ne regarderai ni l’or du soir qui file,
Ni les voiles au loin descendant vers le Nil,
Et quand j’arriverai, je mettrai sur tes cils
Un baiser de moi, de Phil, de Bill et de Gilles.
Il travaillait une partie de la nuit,
Pour jeter son filet à maille serré.
L'interdiction pouvait lui causer des ennuis,
Il n'était pas un pêcheur agréé.
Caché par les frondaisons,
Dans un méandre oublié de la Loire,
Les jours sans lunaison,
Il prenait le risque d'aller au-devant de déboires.
La civelle appelée aussi pibale,
De l'anguille est le bébé,
L’eau douce du fleuve l'éloigne de l’aval,
Où elle va grandir et s’enrober.
Notre braconnier voulait gagner de l'argent,
Ce poisson étant vendu très cher,
Il commettait des actes affligeants,
Hors quota, en détruisant la ressource en la matière.
Peut-être dénoncé par une voix anonyme,
Il fut pris au piège par la maréchaussée.
La réponse du juge ne fut pas magnanime,
Il eut une amende et un billet d’écrou préfacé.
Un défi ? Un jeu ? Un défi qu'on se lance à soi-même ? Un remue-méninges ? Difficile de connaître le nom de ce jeu mais en a-t-il seulement un ?
Ici il est appelé d'une "ligne à l'autre" :
là, un titre fait le lien entre les deux mots :
et j'aime plutôt ça... Oui, c'est l'été ou presque, la mer, la plage, les jeux... Mais qui invente tous ces jeux ? Pas moi en tout cas ! J'ai pourtant essayé d'aller de KRILL à CACAS en changeant une seule lettre à chaque fois... mais peut-être n'est-ce pas possible ? Voyons :
K R I L L
G R I L L
G R I S E
C R I S E (j'ai la première lettre !)
C R I E E
C R I E S (j'ai la dernière !)
C H I E S (là, ça patine...)
C H I A S (j'ai la quatrième lettre, et de trois... sur cinq !)
Beaucoup d'essais, de tentatives, d'efforts... mais je n'arrive pas à :
C A C A S
Il y a un hic !
Comment dire ?
Que le krill peu m'inspire ?
Comment faire ?
Une échelle de mots
Genre "chaîne alimentaire" ?
Y'a du boulot !
Ce krill
est donc sur le grill
et malgré sa couleur grise
il est en crise
mais son point fort
ce sont les excréments,
oui, c'est comme ça qu'il s'en sort,
apparemment !
En plus de fournir du carbone
avec son caca
(oui, c'est un cas !)
Quoi ! Plus rien ne vous étonne ?
Eh bien il se défend
grâce à l'odeur de leurs excréments :
il les sent
et ils ne sentent pas bon
tandis que les siens sont bons
pour la planète
vraiment
inquiète
C'est la mer...
d'ailleurs au goût amer...
(extraits de :
)
Il y a très longtemps, vivait une créature mythique appelée LeKrill.
Ce n'était pas un seul être, mais une entité faite de millions de
minuscules krills, liés par une même pensée, un même souffle. Ensemble,
ils formaient un nuage vivant qui parfois émergeait des flots.
LeKrill
apparaissait uniquement aux marins perdus, guidant leur navire vers les
terres oubliées ou les emportant dans les royaumes engloutis, selon la
pureté de leur âme.
On dit qu’un jour, il montera jusqu'à la
surface et couvrira l’océan tout entier pour réveiller l'autre vie
endormie des fonds marins. Ce jour-là, le monde des hommes entendra à
nouveau la voix des profondeurs et ils sauront qu'ils n'ont jamais été
seuls !
Mais prends garde.
Nul ne peut toucher un seul de ses krills sans être maudit par les vents des marées…Car,
il surgit quand le monde dort.
Un frisson, une masse qui respire en tournoyant.
On murmure que ce n’est pas un banc de vie,
mais un souvenir vivant.
Certains l’ont vu sans savoir qui il était.
D’autres n’ont vu qu’un frémissement et n’ont plus jamais dormi.
Est-ce un appel ? Une mémoire ? Une illusion née du silence ?
On ne sait pas. LeKrill a envahi leur essence de vie.
Ne regardez jamais plus l'océan comme avant.
Un jeune homme pour son anniversaire,
Invite copines et copains,
Avec l'approbation de père et mère,
La fête va bon train.
Ses parents lui ont laissé la maison,
Le groupe se sent vite libre,
Il s'exalte avec raison,
On peut croire que certains sont ivres.
Elle est si grande l'exaltation
Que sont commises quelques bêtises.
Qui créent quelques jubilations.
Qui a cassé le vase de Venise ?
Il y eut des réponses humoristiques,
Des rires gras et hilares.
Ainsi va cette jouissive pratique.
La maison est mise à sac sans crier gare.
Et la fête devient jubilatoire,
Avec des conséquences qu’il faut croire,
Qui vont entrainer bien des déboires.
Joie de participer à
Un tournoi de bridge de
Bien s'entendre avec son partenaire
Imaginer les mains des adversaires
Lancer les enchères
Atterrir à un contrat valable
Tabler et faire un top
Inventer plusieurs plans de jeu
Opter pour l'un d'entre eux
Ne pas jubiler ouvertement
Le mot m'est passé par la tête et je vous l'ai filé. Ben oui, je suis comme ça, je suis un peu comme un de nos anciens premiers ministres de l'immédiat après guerre dont la devise était "J'agis, puis je réfléchis !" (Achille se prénommait-il).
C'est au moment où j'ai cherché une illustration au mot que j'ai commencé à avoir des doutes. Je n'ai trouvé que des scènes de liesse exubérante, avec de petits bonshommes qui sautent et s'agitent dans tous les sens !
Pendant plus de quatre-vingts ans j'avais toujours pris le mot au sens d'un sentiment de joie certes intense, mais intérieure. Un de ces trucs qui vous met le cœur au chaud, une béatitude, une satisfaction qui s'auto alimente mais pas jusqu'à l'explosion.
Mais voilà : tous les dicos sont contre moi, alors...
Bah, c'est pas très grave, c'est pas tous les jours que j'éprouve ce sentiment non plus...
L'important, c'est qu'il soit là, au diable son nom !
C'était samedi déjà ! Il était presque dix neuf heures.
La semaine était passée très vite avec tous ces dossiers à traiter.
Un collègue n'aurait pas été de trop.
Il manquait un formulaire au dernier dossier à clore,
le plus important, l'accord du client et sa signature.
Il se dirigea vers le placard et ouvrit le classeur du client.
Quand
Il ouvrit le placard , il y eut comme une explosion de couleurs et de
cris de jubilation venant de je ne sais où, accompagnés de confettis et
de ballons.
Il ne se savait pas pourquoi ils étaient là, ni ce qu’ils
célébraient exactement. Ce n'était pas une fête, ni un succès
particulier.
Et dans cette parenthèse enchantée, la jubilation devenait un langage universel, parlé à coup de rires et de bras levés.
Il avaient l'impression de rêver , d'être dans une autre dimension, il était ahuri, presque figé sans savoir comment réagir !
Devenait il fou à travailler sur ces dossiers ?
Soudain, derrière lui, ses deux enfants, les bras tenant des ballons multicolores couraient vers lui heureux comme jamais !
Sa femme se tenait dans l'embrasure de la porte avec un regard malicieux…
-Tu n'as pas oublié n'est ce pas ?
- Mais oublié quoi ?
Les enfants riaient , sautaient de joie, sa femme venait l'embrasser.
La tête collée à son bureau, il se réveilla en sursaut…
Non
cette année non plus , il n' avait pas oublié mais le rêve le rappela à
sa triste réalité. Voilà déjà neuf ans que tous les ans, il se rend au
cimetière sur la tombe de sa femme et ses deux enfants, tous les trois
décédés lors de l'attentat de Nice un quatorze juillet...
Seul son travail l'aidait à survivre...
Seul son travail l'aidait à survivre...
Non il n'a pas oublié et n'oubliera jamais..
Il y avait de tout dans l'épicerie de Léonie. Vraiment de tout. De la muselière pour les veaux au coton à repriser. Un personnage la Léonie. Toujours vêtue de son éternelle blouse grise. Une maîtresse femme qui ne s'en laissait pas conter et répondait du tac au tac et vertement aux hommes qui fréquentaient sa boutique et la chahutaient un peu pour le fun.
Été comme hiver la porte de la maison était ouverte. On pénétrait directement dans une grande pièce aux multiples usages. En face de l'entrée se trouvait la cabine téléphonique et contre elle un cagibi faisant office de bureau de poste. Dans un des panneaux de bois surmonté de vitres, s'ouvrait un guichet. Au fond, sur la droite on apercevait la cuisine avec son attirail suspendu aux murs, la table, les chaises et le fourneau sur lequel trottinaient la soupe et le frichti du jour. A gauche il y avait l'épicerie.
Léonie cumulait donc les fonctions d'épicière et de postière. Elle était l'épouse de Martial, l'autre facteur de la commune, collègue de Menaud dont j'ai déjà parlé ici. Dans l'exercice de sa fonction administrative Léonie avait le coup de tampon vigoureux et des manières singulières. Tout le monde la soupçonnait d'ouvrir le courrier. Aussi chacun s'appliquait à barder de scotch les envois qu'on lui confiait. Elle ne se privait pas non plus d'écouter les conversations téléphoniques passées par la cabine, cette dernière n'étant pas fermée. Oui, Léonie connaissait la vie de chacun mieux que le curé et son confessionnal. D'ailleurs les gendarmes du canton ne s'y trompaient pas : ils faisaient régulièrement des haltes intéressées chez elle.
Personne n'avait vraiment le choix. On devait passer par Léonie. Même si on se méfiait d'elle comme de la peste. Et elle en profitait. Elle connaissait sa clientèle. D'un simple coup d'œil à l'entrée d'un quidam, elle savait à qui elle avait à faire et à quelle facette de ses deux métiers elle devait se livrer. Un paquet, une lettre, un mandat dans les mains c'était pour la Poste. Un cabas, un panier, une musette c'était pour l'épicerie. Souvent les gens cumulaient à l'occasion d'événements comme les enterrements par exemple. Ces jours là il y avait la queue chez Léonie.
J'étais souvent chargée des petites courses et j'y prenais plaisir. Pas parce que j'attendais une friandise ! Il ne fallait pas y compter. Bien trop radin la Pésefin ! Non. Simplement j'aimais les odeurs qui émanaient de la boutique. Surtout celles des oranges et des bananes qui évoquaient pou moi des pays lointains. J'aimais regarder l'accumulation des denrées sur les étagères, dans des caissettes et même des tonneaux. Je me souviens particulièrement des couches de harengs fumés et salés qui remplissaient une barrique contre laquelle régulièrement je me cognais.
Sur le comptoir, à côté de la balance à aiguille étaient alignés en bon ordre quantité de bocaux hermétiques contenant les sucreries que je dévorais des yeux. Il y avait là des berlingots de toutes les couleurs, des roudoudous que l'on léchait jusqu'à la coquille, des sucettes Pierrot Gourmand, des malabars roses. S'il me restait trois sous après les commissions j'étais parfois autorisée à m'offrir une douceur. Je choisissais un carambar pour ce qu'il y avait écrit sur son papier d'emballage : énigmes ou blagues.
J'aimais aussi observer
la Léonie quand elle pesait sa marchandise. Toujours la même
gestuelle. Elle ajustait ses lunettes, s'essuyait les mains sur sa
blouse, posait le produit entouré de papier journal sur la balance,
disposait méticuleusement les poids en laiton. Enfin, elle se
penchait à l'avant pour lire et annoncer la « sentence »
Elle encaissait les espèces avec une satisfaction non dissimulée.
Jamais de ristourne.
Jamais un compte rond. Elle méritait bien le surnom de « Pèsefin »
Ce sobriquet était tellement entré dans les mœurs que parfois
certains clients commettaient l'impair de la saluer en la nommant
ainsi. Mais Léonie s'en moquait éperdument. Seulement vous pouviez
être sûr que le gaffeur se ferait rouler dans la farine. Et
honteux, ne piperait mot.
Il est une anecdote que je ne peux taire,
À elle seule elle fait la paire,
Elle est vraie, mais funéraire.
Une famille adepte du Rosaire,
Se présentait en nombre impair,
Pour s'incliner devant le père,
De la paroisse du presbytère.
On leur présenta un homonyme du père,
Leurs gênes allèrent au-delà de l'impair.
Dans le village deux mêmes noms faisaient la paire.
La fille du défunt, demanda comment ils connaissaient son père,
Les deux familles à une seule voix faisant la paire,
Se rassemblèrent dans une prière.
Ils se sont excusés à l’église auprès du père,
Qui ravi de ne pas être rappelé auprès du père,
Histoire que cette anecdote fasse la paire.
Un impair fait rire... ou pas, enfin
surtout les autres et notamment les spectateurs si c'est au théâtre et
que Molière les met dans la connivence.
J'ai eu le mois dernier le plaisir de voir la pièce "George Dandin", comédie-ballet dans une mise en scène moderne "déjantée" et très plaisante (humour belge) avec une entrée fracassante déjà dans le hall !
J'avais déjà vu cette pièce il y a
longtemps dans une mise en scène traditionnelle et j'avais bien ri.
C'est bien "George" sans "s" et c'est bien Dandin, Monsieur Dandin
devenu Monsieur de la Dandinière par son mariage avec Mademoiselle
Angélique de Sotenville et donc par alliance avec cette famille à
particule : "Vous l'avez voulu, vous l'avez voulu, George Dandin..." (réplique culte)
Ce n'est pas lui qui commet un impair.
Dès le début de la pièce nous assistons à la scène où il se retrouve
devant sa demeure en présence du valet Lubin qui en sort et qui lui
confie, dans le plus grand secret, que son maître Clitandre transmet un
billet à Angélique dont il est épris et que le mari de celle-ci ne doit
rien savoir. Dandin encaisse cet impair et la pièce démarre sur cette
indiscrétion malencontreuse...
Bref, Georges Dandin est cocu, il est le dindon de la farce...
Retour au XXème siècle... Plus
récemment, mes voisins de palier, charmants et agréables... Ma voisine
(appelons-la Marie-Ange), fréquentait chaque mardi soir un cours (de tai
chi, dirons-nous), et je m'y étais inscrite aussi dès la rentrée
d'octobre. En novembre, elle n'est pas venue mais la fréquentation de
chacun n'était pas forcément régulière. En me croisant le lendemain dans
l'escalier de l'immeuble, elle m'a dit que sa cousine était malade et
qu'elle n'avait pas pu venir. La semaine suivante, elle était absente
également.
Quelques jours plus tard, son mari
(appelons-le Arnaud), a sonné à ma porte pour me demander quelque chose
concernant l'immeuble, je crois. C'était sans importance, je n'avais pas
la réponse et, juste pour respecter les règles élémentaires de la
politesse, je lui ai demandé des nouvelles de la cousine de son épouse.
- Sa cousine ?
- Oui, elle est malade.
- Oui...
- Enfin, elle va mieux, j'espère ?
- Oui... Tu as vu Marie-Ange hier au tai chi ?
- Non...
- Et la semaine dernière, elle est venue ?
- Euh, non... Je ne crois pas... Enfin, je ne l'ai pas vue...
Il est resté muet, blême, sidéré, les
traits figés, son sourire habituel disparu. Son visage décomposé disait
tout : j'avais commis un impair... et de taille ! Il a tourné les talons
et est rentré chez lui.
J'étais mal et n'arrêtais pas de dire
"Mince ! Qu'est-ce qui se passe ?"... Pas besoin d'un dessin, bien sûr,
et les explications, il me les a données quelques jours après : sa vie
avait basculé sur une parole. Encore une variante sur le même thème.
J'étais très désolée, certes, mais au lieu de me servir ce gros
mensonge, pourquoi ne pas me dire sur la vraie raison de tes
absences, Marie-Ange ? Nous n'étions que simples voisines, sans plus...
Tu n'avais sûrement pas suffisamment confiance en moi, d'une part, pour
partager une telle confidence et d'autre part, même si on peut faire
confiance à quelqu'un, on n'est pas à l'abri d'une fuite, d'une gaffe.
À ce dilemme la solution a été un
mensonge qui sonnait vrai et sincère mais qui n'a pas résisté longtemps :
impair sur impair donc... Et Marie-Ange perd son mari alors
qu'Angélique le garde... mais le contexte et l'époque ne sont pas les
mêmes et si l'on rit de l'un on ne rit pas de l'autre et je regrette cet
impair.
Silence de mort autour de la table à l'annonce du croupier (c'est bien la peine d'annoncer un résultat que tout le monde peut constater (sauf les aveugles bien entendu, comme le chantait Georges. Et d'ailleurs, comment font-ils pour déposer leur(s) jeton(s) ceux -là ? Même mon épouse qui a œuvré quarante ans pour la Ligue Braille ne m'a pas donné de solution ).
Donc : personne n'avait gagné !
Bon, que personne n'ait misé sur le 15, on peut le comprendre : il n'y avait quand même qu'une quinzaine de joueurs autour de la table.
Mais qu'il n'y en ait même pas eu un qui ait misé sur une bonne chance simple, statistiquement, c'est très peu probable.
Alors, qu'est-ce que ça prouve ?
Ça, c'est facile : que je n'ai jamais mis les pieds dans un casino !