samedi 25 mai 2024

Défi #822

  

En l'honneur de Célestine
qui ne l'était pas encore quand elle nous a quittés :

 

Rousse

 

 
 

Ont résolu le(s) problème(s)

 

 

   


   

Emma ; Walrus ; Vegas sur sarthe ; Nana Fafo ; Kate ;

petit dico illustre (joye)

 

 


DICTIONNAIRE UNIVERSEL DE FURETIÈRE (1690)

quotient s. m.

Terme d'Arithmetique. Nombre qui se trouve aprés la division d'un plus grand par un plus petit, qui monstre combien de fois le plus petit est dans le plus grand. On place le quotient au bout de la ligne où est le nombre divisé, avec une barre entre-deux. Le quotient de douze divisé par trois est quatre. Cela vient du mot Latin quoties, c'est à dire, combien de fois tel nombre inferieur est-il en un autre superieur ? Exemple, Combien de fois trois se trouve-t-il en douze ? Quatre fois ; car quatre fois trois sont douze. En vous accordant mon baise-main le plus respectueux, Antoine F.

Ces définitions du XVIIe siècle, qui montrent l'évolution de la langue et de l'orthographe françaises au cours des siècles, doivent être replacées dans le contexte historique et sociétal dans lequel elles ont été rédigées. Elles ne reflètent pas l’opinion du Robert ni de ses équipes.  Bisous, Paul Robert



Divisions, bof. J'aimerais mieux parler d'autres idées multiples. En plus, lorsque mon amant et le père de mes deux enfants illégitimes, le roi Charles II, a dit à son héritier, James, de ne pas me laisser mourir de faim, c'est moi qui ai inventé l'expression "Tu parles, Charles !" Bon, allez, j'arrête, sinon, ce texte sera trop long et on dira du mal de son auteure. Bons baisers à tous, Nelly G.

Quotient Inconscient (Lecrilibriste)

 

 

Une volée d’oiseaux
a sifflé mon quotient
de tessiture illico
Et le pic épeiche,
le rythme m’a appris
A la lumière de la lune
Au creux d’une belle nuit

C’est pour ça que j’ignore
Le quotient de musique
Qui m’était imparti
Car je n’ai plus de voix
Et suis face à l’énigme
Du déclin de ma voix
Dans les bémols et les pourquoi

De mezzo-soprano me voilà
Barytone, et ça détonne
Sans pour autant me réduire
A atteindre l’apogée
Et son quotient d’adversité

 

De Co à Cian (Kate)

 

De Co à Cian

 

- Quel est, docteur Co, ce nouveau patient ?

- Un homme balbutiant...

- On le dit négociant ?

- Tout au plus impatient...

- Intelligent ? Son quotient

 Est d'un haut coefficient ?

- Nettement et nullement déficient.

Tentons une séance, docteur Cian.

- Quel est son nom déjà ?

Otez-moi d'un doute là...

- Il s'appelle Richard.

- Et il fait des cauchemars

Ne dort plus la nuit ?

Téléphonez-lui !

Docteur Co

Orientez-le vers un dermato !

 

Essai de style Walrussien (Nana Fafo)

 

Essai de Style Walrussien
 
Intellectuellement j'ai quotient
que ma participation est Minnie. 
 

 

Richard Comment ? (Vegas sur sarthe)

 


A l'Agence des Talents du Samedi


« Que diriez-vous de Quotient ? Richard Quotient ça sonne bien, non ? »
« Euh... je ne suis pas très chaud »
« Vous n'êtes pas chaud ? Vous avez pourtant l'air un peu crâmé ces temps-ci »
« C'est parce que j'ai attrapé un coup d'soleil... un coup d'amour, un coup d'je t'aime, quoi »
« Faites moi confiance. Songez que c'est moi qui ai lancé Sylvie Vatan »
«Sylvie Vatan ? »
« Oui et voyez le résultat... elle est partie »
« C'est vrai... elle n'est pas là, et si je rêve tant pis »
« A votre avis c'est quoi le dénominateur commun entre Calozéro et Vanessa Pardi ? »
« Je sais pas... j'vis à l'envers, j'aime plus ma rue »
« Et bien pardi c'est moi leur dénominateur commun ; c'est moi qui les ai lancés »

« J’mets des photos dans mes chansons et des voiliers dans ma maison »
« Oui c'est bien ça mais y vous faut un nom. Richard ça suffit pas ; Richard ou Tony ça peut pas marcher »
« Pourtant Richard ou Tony il avait cartonné avec son train qui sifflait »
« Connais pas. C'est pas moi qui l'ai lancé celui-là »
« Et Richard Container et son gentil p'tit Youki ? Il a pas cartonné Richard Container ? »
« C'est l'exception qui confirme la règle. Il vous faut un vrai nom »

« En attendant j'vis à l'envers, j'aime plus ma rue... »
« Oui c'est pas mal ça et vous allez me dire aussi J'fais du bateau dans mon quartier, il fait très beau, on peut ramer »
« Waou ! Vous la connaissez ? »
« Bien sûr, c'est moi qui avais lancé ce... comment je l'avais appelé celui-là ? »
« Ben c'est moi ! »
« Ah oui ! Henri Salve d'Or »
« Mais non c'est moi ! Même que ça fait : J’avais cent ans, j’me r’connais plus ! »
« Cent ans c'est rien. Lui il chantait Nos ancêtres les gaulois... Nanana... souvenez-vous : Faut rigoler ! »
« Faut rigoler. Vous en avez de bonnes. Ça y est, c’est sûr, faut qu’j’me décide... J’vais faire le mur et j’tombe dans l’vide »
« Calmez vous. C'est pas si grave. On va dire Richard X pour commencer, et puis si jamais ça marche on avisera »

(Soupir)

« Richard Onavisera, c'est pas terrible non plus »



Surprise ! (Walrus)

 
En dehors du Quotient Intellectuel (la première chose à laquelle penseront ceux qui l'ont aussi élevé que leur bonne opinion d'eux-même) dont le calcul relève plus de la supputation que d'une opération mathématique stricte, le quotient est le résultat d'une division.


On serait bien inspiré de spécifier "mathématique" ou au minimum "arithmétique". En effet c'est ainsi que la division arithmétique (et coutelière) d'un pomme par deux produit deux demi-pommes (nous passerons sur les inquiétudes que peut générer la précision du coup de couteau diviseur, comme l'égalité stricte entre les deux demi-pommes produites : contiendront-elles le même nombre de pépins, la forme de la pomme ne génèrerait-elle pas des inégalités dans la répartition des masses etc,etc, on se demande si les instituteurs n'auraient pas intérêt à prendre comme exemples des objets plus faciles à diviser). Le quotient de cette division est donc 0,5.


Parce que si l'on envisage par exemple le cas de la division cellulaire, la division par deux d'une cellule produit deux cellules identiques et le quotient de 1:2 est... 2 !


Qu'est-ce que vous dites de ça, hein ?


Ma question est purement rhétorique, je n'ai pas besoin d'entendre votre réponse : je ne la devine que trop bien !

 

QI (Emma)

 

samedi 18 mai 2024

défi #821

     

Mais non, pas Cocciante !

 

   

Quotient

  

Ont bien cerné le problème

 

 

   

 

 

Walrus ; joye ; Vegas sur sarthe ; Kate ; Lecrilibriste ;

Voisinage difficile. (Suite de " Fâcheux quiproquo ") (Yvanne)

 

Le lendemain, jour d'arrivée du mari de la voisine – selon ses dires  - il n'y a pas âme qui vive dans le jardin de Madame Pascalini ( c'est son nom lui a précisé la boulangère qui sait tout.) René n'a guère prêté attention à cette absence d'époux annoncé. Mais pas de Monsieur Pascalini en vue les jours suivants. Bizarre ! Et les volets s'ouvrent de moins en moins souvent. Pourtant il aperçoit de la lumière tôt le matin et tard le soir.

En regardant à travers les thuyas il constate que les feuilles sous les arbres ont été soigneusement enlevées. Il a même retrouvé le râteau prêté, glissé par dessus la haie. Cette femme a des manières étranges se dit René. Elle aurait quand même pu me rendre elle-même mon outil. A l'occasion, il lui en parlera. Sans animosité bien sûr.

Quand il jardine, il lève quelquefois la tête en direction de la maison voisine. Quelque temps après, ô surprise : la dame lui tourne le dos mais elle est bien là, dans son enclos, occupée à cueillir des fleurs. René n'hésite pas. Il s'approche et va lui proposer une salade pour entrer en matière. Il la hèle mais elle ne répond pas. Peut être est-elle sourde ? Il crie plus fort. Pas le moindre mouvement en face. De guerre lasse, René abandonne.

Il revient sur ses pas et réfléchit. Ce n'est pas possible de continuer comme ça marmonne-t-il. Il n'aime pas qu'on le snobe. C'est vrai qu'il a eu des idées un peu lubriques quand elle lui a parlé la première fois. Peut être même a-t-il prononcé des mots peu appropriés mais il y avait de sa faute à elle. Il ne pense plus du tout à ça. Il veut surtout des relations de bon voisinage. Ni une, ni deux, il prend sa laitue et va frapper chez cette voisine ingrate. On verra bien.

René est là, planté devant chez elle. Il sonne. Une fois. Deux fois. Puis longuement. Il voit un rideau bouger et brusquement, la porte s'ouvre en grand.
- Que me voulez-vous ?
- Mais...Rien Madame Pascalini. (René est suffoqué par cet accueil.)
- Ben alors qu'est ce que vous faîtes là ? Je ne vous ai pas sonné ! Et comment vous connaissez mon nom ? C'est trop fort : vous surveillez ma boite aux lettres sans doute.
- Non. Sûrement pas. C'est la boulangère... Peu importe. Juste... Je voulais juste mieux faire votre connaissance en tant que voisin. Et puis vous dire qu'il ne faut pas hésiter à me demander des services. Je suis à la retraite et très disponible et si je peux me rendre utile, c'est toujours avec plaisir.
- La boulangère. Quoi, la boulangère ? Ah, la boulangère. Ça ne m'étonne pas. Je vais lui dire deux mots tiens à cette pie bavarde. Et puis, il me semble vous avoir fait comprendre que je n'avais besoin de personne. Ensuite, je n'aime pas votre façon d'agir. Vous m'espionnez.
- Comment ? Mais pas du tout. Je ne vous surveille pas Madame. Je ne suis pas curieux. La vie des gens ne m'intéresse pas vous savez.
- Ben voyons ! Vous croyez que je ne vous vois pas ? Sans arrêt à regarder chez moi. Vous cherchez quoi à la fin ? Ah oui j'oubliais vous êtes en plus du genre libidineux. Je suis venue ici pour être tranquille et vous m'importunez. Rentrez chez vous.
- Oh pardon Madame ! Vous allez prendre ma salade quand même ? C'est de bon cœur...
Vlan ! La porte claque et René en reste pantois, sa belle batavia à bout de bras.
Alors là, tout de même, vraiment atteinte de paranoïa la mère Pascalini ! Je l'espionne. Ça alors ! Et puis quel con je fais d'aller chez elle. J'aurais dû me douter qu'elle avait un blème cette nana.
Tenez, mes poulettes, mangez la bonne salade de René. Au moins, vous savez profitez vous et vous avez la reconnaissance du ventre en me donnant de bons œufs frais. Sacrée bonne femme va ! 

 

Ne le dis à personne (Nana Fafo)

 

Ne le dis à personne... 


 Ce soir là, Ronchonchon était passé voir Simone
au poulailler.
Les poulettes avaient refait la déco
pour que chacune ait son nid douillet.
Simone invita Ronchonchon à venir voir sa nouvelle couche de paille.

En faisant le tour du propriétaire, Ronchonchon
 fit quelques confidences sur le perchoir à Simone.

Nana lui avait demandé de cesser ces découcheries
sous peine de voir allouer sa couche de foin à un autre.
Ronchonchon avait pensé "je m'en bats l’œil", elle n'osera jamais.

Le lendemain matin, en allumant son ronchonphone
Ronchonchon se connecta à un réseau bien connu Facedegroin
et découvrit une annonce de lunettes,
puis de location de matelas de paille...

Ingérence dans l'intimité ?
"Subtiles" tentatives pour le mettre sur la paille ?

Faut-il devenir Parano IA !

Paranoïaque (Lecrilibriste)

 

 

Une pensée qui vrille
D’avoir cru être la cible
S’insinue comme anguille
Dans le cerveau brumeux

La couronne d’épines
Serre tête et poitrine
Et fait mal
Elle écorche le cœur
Coupe et pleure
Le chakra coronal

Plus de clarté pour écoper
De recul pour dédramatiser
Le tigre tourne dans sa cage
S’il s’échappe, ce sera le carnage
La coupe est pleine
Il est rempli de haine

Les éclairs s’allument
Le tonnerre explose
Il s’est bardé de fer pour faire mal
Et tirer en premier ses chevrotines

Le duel, il l’a gagné
Mais reste terrassé
D’humeur chagrine.

 

Ne m'appelez pas Nicolas ! (Kate)

 

Ne m'appelez pas Nicolas !

- Paraît qu'il serait parano ?

- Ah ! Mais pourquoi tu dis ça ?

- Regarde ses yeux, écoute ses mots...

- Attirant, ombrageux, mais ça va...

- Non, il prend tout au pied de la lettre !

- On dirait que c'est plutôt toi qui trimballes ton mal-être !

Nicolas (*), oui, Nicolas Para... quelque chose, ce collègue qui chaque matin prenait si mal le "Comment vas-tu ?" amical que certains lui adressaient encore et quand il leur répondait, leur balançait des répliques du style : "T'es docteur, toi ?", "Qu'est-ce qu'elle a ma gueule ?", quand ce n'était pas des polémiques invraisemblables du genre : "Qu'est-ce que tu as contre mes origines slaves (*) ?"

La journée démarrait bien ! Et si certains jours, il restait totalement à l'écart, on savait qu'il était là mais on ne le voyait pas, il faisait planer une certaine inquiétude.

Bien des années plus tard, - il n'était resté qu'un an -, on se remémorait encore cette fameuse réunion de trois heures de fin de semaine où nous étions une petite dizaine et à laquelle il avait daigné assister. Rien de passionnant mais chacun avait plus ou moins participé en essayant de faire avancer ce projet qui nous concernait tous, bien que peu enthousiasmant.

Lui seul n'avait pas pipé mot, le regard fixe ou vide, difficile à décrire, et le lundi matin, son humeur n'avait jamais été aussi massacrante. Il en résultait, d'après ce qu'il aurait confié ou plutôt hurlé à quelqu'un, que cette réunion avait été particulièrement agressive à son égard et que plusieurs personnes avaient dit du mal de lui. J'ai à ce moment-là bien compris qu'il n'était plus ni utile ni nécessaire de lui dire bonjour, au revoir et encore moins comment vas-tu... Que la seule conduite à tenir était de l'éviter, de le contourner, de l'ignorer, même si cela relevait d'un effort énorme et pénible. S'il m'arrive encore de le croiser au hasard d'une rue, je tourne évidemment la tête de l'autre côté ou je fais comme si je ne le connaissais pas... ce qui n'est pas tout à fait faux !

Pour conclure sur une note plus littéraire, un autre Nicolas, déjà évoqué ici :

(extrait de : 

)

(*) j'ai changé

Bémol majeur (Vegas sur sarthe)

 


Au début je parlais peu.
Et ELLE encore moins, si ce n'étaient les “Oui et ensuite?” que sa bouche carmin susurrait sournoisement dans mon dos quand j'interrompais le grand déballage de mes lieux communs.
Oui et ensuite?”
Alors j'ai raconté Germaine et ses deux greffiers angora qui foutent du poil partout. J'ai raconté nos vacances d'été à Pornichet, l'appart de l'avenue du Littoral, le casino Partouche et puis la varicelle de notre neveu.
Oui et ensuite?”
Ensuite... il s'était gratté et on avait remplacé les bains de mer par des bains tièdes additionnés de farine d'avoine.
Allez trouver de la farine d'avoine à Pornichet en plein mois d'Août !

ELLE était dotée d'une patience infinie et de deux jambes interminables qui finissaient au bord d'une micro-jupe moulante, des jambes qu'elle croisait et décroisait avec un petit bruissement soyeux des plus pernicieux.
Pendant ce temps mon fauteuil durcissait comme moi, plus raide et plus inconfortable à mesure que je m'épanchais.
Oui et ensuite?”
Ensuite j'ai oublié la farine d'avoine pour raconter le bureau, l'informatisation du fichier central, la scannérisation du stock, les tickets restau et aussi cette improbable promotion obtenue dans la douleur et qu'on appelle familièrement promotion-canapé.
Pour l'heure le sien était fait d'un vieux cuir crevassé et malgré son aspect fatigué par tant de fondements qui s'y étaient abandonnés, j'étais sûr de gagner au change.
Mais je devais le mériter - c'est ce qu'ELLE m'avait fait comprendre - quand j'aurais abandonné sur son paillasson tout ce fatras qui constituait mon 'Moi conscient' et qui m'empêchait de lâcher prise.

Lâcher prise... c'est pourtant ce que j'avais fini par faire dans les bras musclés de mademoiselle Gagnepain - Chef du service informatique à la Conservation des Hypothèques - et je n'omis aucun détail des dispositions de l'article L.123-1 du Code du Travail même si les “Oui et ensuite?” avaient cessé et que ses jambes interminables ne bougeaient plus.
Bizarrement je n'avais pas honte de ce déballage, de cet indécent strip-tease que j'exécutais juste pour ELLE dans l'intimité de son cabinet.

Habiter deux étages au dessus de sa psychothérapeute peut présenter quelque avantage mais aussi des inconvénients car j'y venais maintenant chaque jour – sauf le samedi à cause du club de scrabble et des courses à Leclerc avec Germaine – et je constatai que je parlais moins du fait qu'ELLE parlait de plus en plus.
Certes j'étais phobique, névrosé, limite parano mais bien moins qu'ELLE.
J'aurais été tellement déçu de la savoir normale !
Je me surpris même une fois, à lui lancer un “Oui et ensuite?” qui ne l'offusqua aucunement.

Un jour où j'arrivai en retard je butai devant sa porte sur un foutoir qui s'avéra plus tard être son 'Moi conscient' à ELLE - c'est à dire son 'Soi conscient' - bref, je réalisai en la trouvant alanguie sur le canapé que j'étais enfin guéri.
Pour me conforter dans cette idée, je la gratifiai d'un “Je vous kiffe” qui acheva de la transformer.
ELLE commençait à renouer avec son statut d'enfant et s'abandonnait sans pudeur; c'est du moins ce qu'ELLE tenta de m'expliquer mais je ne l'écoutais plus. L'enfant qu'ELLE était redevenue gardait ses sublimes jambes et comme elle achevait de se débarrasser de tous ces oripeaux qui n'étaient pas ELLE, je la surpris nue et en fis tout autant.
N'allez pas croire tout ce qu'on dit à propos du passage à l'acte entre un psy et son patient, j'ai lu tant de choses sur les idylles de divan... et ce jour-là il ne se passa rien sinon qu'il ne me restait plus qu'à emménager chez Georges – elle s'appelait Georges – et c'est ce que j'ai fait.

D'autres que moi auraient fui mais Georges Sand n'était-elle pas d'abord une femme? Même s'il en doutât au début de leur relation Chopin pourrait en témoigner s'il était encore de ce monde.
Oui et ensuite” me direz-vous “que vient faire là, Chopin? Il serait interessant d'en parler”
Et bien, parlons-en.
Georges adore Chopin, ELLE en est folle et ne s'endort qu'avec la ritournelle de sa nocturne en mi bémol majeur flottant au dessus de notre lit rose.
Je fais preuve à mon tour d'une patience infinie car je sais bien que le jour viendra où ELLE cessera de m'appeler Papa.

 


C'est con (Walrus)

  
Il croyait que le monde entier lui en voulait...

Le comble, c'est qu'il n'avait pas tort !

 

(Chic ! J'ai retrouvé le style de mes débuts ici...)


pour ce que ça vaut (joye)

 



Y a quelque chose qui se passe ici

Mais ce que c'est n'est pas clair

Y a un mec là-bas portant une flingue

Qui me dit qu'il faut faire gaffe

Je crois que c'est le moment d'arrêter,

Les enfants, c'est quoi ce son ?

Regarde, tout le monde, qu'est-ce qui se passe ?

On désigne des lignes de bataille

Personne n'a raison si tout le monde a tort

Les jeunes qui donnent leur avis

Rencontrent tant de résistance venant d'ailleurs

C'est le moment d'arrêter

Tiens, c'est quoi ce son ?

Regarde, tout le monde, qu'est-ce qui se passe ?

C'est la fête pour les flics (ouh ouh ouh)

Des milliers dans la rue (ouh ouh ouh)

Qui chantent et qui portent des pancartes (ouh ouh ouh)

Qui disent "Hip ! Hip ! pour nous" (ouh ouh ouh)

C'est le moment d'arrêter

Tiens, c'est quoi ce son

Regardez, tout le monde, qu'est-ce qui se passe ?

La paranoïa frappe fort

Elle s'insérera dans ta vie

Ça commence quand t'as toujours peur

Si tu sors des sentiers battus, on viendra t'emmener

Il faudra arrêter

Tiens, c'est quoi ce son ?

Regardez, tout le monde, qu'est-ce qui se passe ?


samedi 11 mai 2024

Ont créé un truc explosif... ou pas

      Walrus ; TOKYO ;