Une douceur masculine ?
Si, si, c'est possible !
Velouté
Nom d'un ours !
- Bernard ?
- Oui, Ursule.
- Où est Arthur ?
- Le doigt dans le pot de confiture ?
- Et Armelle ?
- Le doigt dans le pot de miel ?
- Et Orson ?
- Les doigts dans le pot de pop corn ?
Au téléphone ?
- Bernard !
- Chère Ursule...
- Où sont nos trois ours ?
- Perdus dans la brousse !
- Ne me fiche pas la frousse,
Tu vois bien qu'il est tard !
- Ils sont souvent en retard...
et du genre fêtard.
- Qu'est-ce que tu racontes !
On n'est pas dans un conte
Un conte à l'envers alors...
- Tu penses à Boucle d'Or ?
Tiens, écoute cette chanson.
- C'est la famille Souchon ?
- Oui, Ours et compagnie.
- Le téléphone, chéri !
- Allô Arthur !
- Vous rentrez quand ?
Maman vous attend.
- On sera là à huit heures.
On n'a pas envie de se faire appeler Arthur ! (*)
- À tout à l'heure !
((*) Cette expression remonterait au moins à 1855, d'après Wikipedia, citation à l'appui, alors que je viens de lire le livre d'Hervé Le Tellier, "Le nom sur le mur"
où il indique que cette expression date de l'Occupation allemande.)
Après tous ces ours (et tant d'autres), si j'allais voir cette expo ? Avec Björn, peut-être ?
La petite ourse
Et la grande ourse
Font la course
Dans les yeux du petit mousse
Qui cherche l’étoile polaire
Car il faut la connaître
Pour être un bon marin
Et ne pas perdre le Nord
Dans les tempêtes
« Regarde Petit » dit le vieux loup de mer
Tu ne peux pas te tromper
C’est la plus brillante
Tout tourne autour d’elle
Car elle reste à sa place
Au bout de la queue de la petite Ourse
Ne te laisse pas abuser
Par l’étoile du Berger
Dont les charmes vont et viennent
Parfois elle se cache
Parfois elle scintille et reparait
Mais ce n’est pas une étoile
C’est Vénus, la planète
Qui fait, aux humains, perdre la tête
De
toutes tes lubies et tes drôles d'idées
tu
rêvais bêtement d'une peau d'ursidé,
brune,
blanche, à lunettes... tu étais indécise
qu'elle
soit des Balkans, d'Asie, de la banquise.
De
mon oncle Léon j'empruntai la pétoire
qui
loupait surement un boeuf dans un couloir,
jamais
trop prévoyant pour chasser la carpette
je
pris quelques kilos de poudre d'escopette.
J'arrivai
bien trop tard au zoo de Vincennes
il
ne restait qu'un lion, un gnou et quelques ânes
mais
j'étais résolu, entêté, opiniâtre...
Quel
besoin avais-tu de me faire une scène?
Que
tu étais bourrue, mal léchée, acariâtre
quand
tu as déchiffré ceci: Made in Taïwan
Le premier ours que j'ai rencontré s'appelait "Teddy".
Je crois qu'à l'époque tous les ours s'appelaient Teddy, tout ça par la faute de Théodore Roosevelt, surnom "Teddy", président des États-Unis qui, au cours d'une chasse à l'ours, alors que ses invités avaient pour la plupart déjà abattu une de ces bestioles, avait refusé d'en abattre une que ses amis avaient pourchassée avec des chiens et attachée à un arbre.
Mon premier ours en peluche s'appelait donc "Teddy".
En fait de peluche, la bestiole avait la peau coupée dans un tissu bouclé assez rêche rembourré de longs et fins copeaux de bois, c'est vous dire s'il avait le cœur tendre ! Ses membres étaient mobiles et rattachés au corps par une lamelle de fer tordu en forme d' Ω, sa tête pouvait tourner sur un axe vertical. Inutile de vous dire que de nos jours où la sécurité des mouflets-dieux fait l'objet de réglementations strictes, le pauvre ourson n'aurait jamais obtenu le marquage CE.
Je l'aimais beaucoup malgré tout et en dépit de son incroyable dangerosité, j'ai réussi à survivre à sa fréquentation.
Pour la rencontre suivante, je suis tombé sur des femelles : une grande et une petite que mon père me montrait quand les convertisseurs Bessemer interrompaient leurs feux d'artifices dans le ciel de Charleroi.
Après ceux du Zoo d'Anvers et ceux du cirque Mikkenie, j'ai arrêté de compter mes rencontres avec les ours, de toute façon, il n'y en a presque plus, c'est pas comme au bon vieux temps où on en trouvait à proximité des villages de montagne !
La pomme de la discorde est tombée sur le trébuchet
Le trébuchet a trébuché
Le fléau s’est faussé
Un plateau du trébuchet s’est incliné
Très légèrement, mais s’est incliné
Mais la justice avait les yeux bandés
Personne ne l’a rééquilibré
Et personne n’a rien remarqué
Et la sentence est tombée
Le collecteur des monnaies
Ravi, les mains s’est frottées
Sans complexes et sans état d’âme
Saura profiter de ce sésame
En restant parfaitement calme
Ces souvenirs encombraient mon esprit et ne m’aidaient pas à calmer le rythme de mon cœur.
Il ne m’avait plus jamais rappelée. Ma jambe tremblait d’un réflexe nerveux. Rester assise devenait
Insoutenable. Je me levai et alla examiner la Fox River plus en contre-bas. La lune s’y reflétait désormais.
Mon front perlait et mes lèvres étaient sèches. Je n’avais jamais connu d’angoisse pareille par le passé.
L’air s’épaississait autour de moi, devenait lourd et humide. Le vent se levait. Quelques gouttes d’eau
Constellaient à travers des terrasses. Je levai le regard ; le ciel tourbillonnait au-dessus de moi. L’orage.
Il venait ici jouer l’idée que je me faisais de l’amour, de mon narcissisme blessé , mais aussi la survie de tout mon être.
N’existait il pas dans le monde un tribunal pour réparer cet immonde préjudice ?
. Il serait lavé des soupçons qui
entachaient sa réputation de séducteur ,mais
j’aspirai à détruire son image , à l’écorner définitivement .. Comment,
avais je -il pu me laisser abuser de la
sorte .J’étais restée captive de ce trébuchet , ce piège à grives ; quelle
idiote !!C’est alors qu’André mon gorille m’a sortie de ma torpeur .’il
t’a sorti son numéro de charme d’agent immobilier ; me dit il avec un air
faussement compassionnel .Un agent immobilier oui c’était ça quelle présence
d’esprit André !!André mon gorille avait une intelligence supérieure .
Personnellement, je connais quatre acceptions de ce terme qui ont en commun de balancer quelque-chose.
Ils ont aussi en commun d'avoir un élément déclencheur :
Dernier point commun : ils ne fonctionnent qu'en présence de pesanteur, ce qui nous amène au subtil distingo entre poids et masse. Je prendrai comme exemple l'instrument que je connais le mieux pour l'avoir fréquemment utilisé lors de ma vie en laboratoire : le... trébuchet ou balance de précision (battue en brèche aujourd'hui par les balances électroniques qui, elles, fonctionnent au moyen de jauges de contrainte, mais ça, c'est une autre histoire).
Initialement, cet instrument servait à vérifier les monnaies. On déposait sur un des plateaux une pièce de référence et sur l'autre la pièce à tester. La masse de l'échantillon était correcte si la balance "trébuchait" d'où l'expression de "monnaie trébuchante". (Ouais, vous vous demandez alors pourquoi elle est aussi "sonnante" petits curieux ! Parce qu'un autre test consistait à laisser tomber la pièce sur un marbre au cas où de petits malins auraient ajouté du plomb pour diminuer le prix de la pièce (et sa masse) ce qui en altérerait la sonorité à l'impact).
Lorsque votre médecin s'inquiète de votre poids et de votre tension artérielle, il commet deux fautes de langage. Pour être précis il devrait plutôt utiliser "masse corporelle" et "pression artérielle". Je passe sur le coup de la tension, il ne concerne pas notre trébuchet.
Vous allez me dire que je deviens pesant, mais il se fait que mon signe zodiacal est la Balance, alors...
Donc, une balance détermine la masse d'un objet en comparant son poids à celui d'une masse de référence, son poids étant la force d'attraction entre sa masse et celle de la terre. Si vous allez sur la lune, votre masse restera pareille mais votre poids sera moindre puisque la masse de la lune est plus faible que celle de la terre. Et si vous vous rendez dans l'espace intersidéral ben, vous ne pèserez plus grand chose ! C'est la loi d'attraction des masses.
Et méfiez-vous de ces "lois" de la physique : elles ne régissent rien du tout, elle ne sont que la modélisation du résultat de phénomènes, pas de leur cause. Ainsi, nous pouvons calculer la force de l'attirance entre deux corps (pas de sous-entendu scabreux svp) mais pas sa nature : ondes gravitationnelles? courbure de l'espace-temps? Bienvenue dans le domaine des conjectures !
Reparti dans ses pénates, Ronchonchon a rongé son frein
N'est-il donc jamais rassasié ?
Il aurait tellement aimé que la belle rousse Foloeil lui colle aux basques...
Mais, elle n'avait d'yeux que pour ce Rat,
car lui, il va au Spa enveloppé dans son Drap, toujours délicat...
Il porte bien son nom "Sparadra" car elles lui collent toutes au train.
Ronchonchon ne comprend pas pourquoi
les poulettes préfèrent les pti minets plutôt que les gros minets ?
En plus Ronchonchon est triste car Nana ne lui fabrique plus de nouveaux copains.
Pour le moment, elle se consacre à faire chauffer la colle,
trop occupée à préparer le Festival de la Rose au Cannet des Maures du 15 juin
pour aider à financer une sortie scolaire.
En espérant qu'il y aura des accolades
et pas de racolage...
avec Ronchonchon dans les parages, on peut tout imaginer !
Chat colle !
"On a parfois de la chance dans son malheur. Moi, par exemple, je me suis blessé avec une boîte de sparadraps." dit le Chat de Philippe Gelück dans "Et vous, chat va ?"
Une fois n'est pas coutume, je commence par une citation... inspirante !
Et bien que je sache que l'accumulation de citations n'est pas chose à faire, voici, une deuxième fois n'étant pas coutume non plus, une deuxième citation du même auteur (c'est la n° 16) :
"Chez BIC ils fabriquent des stylos à bille mais aussi du correcteur. C'est un peu comme si un fabriquant d'armes produisait aussi du sparadrap." Moins drôle, je vous l'accorde, mais peut-être aussi plus profond, hélas !
Juin, donc, période du bac : français, philo, etc. Enfin, sur le thème du sparadrap, le Chat de Philippe Gelück a déjà dit beaucoup, difficile de rajouter quelque chose si ce n'est qu'avant son invention, hein, c'était pas facile de faire un pansement, quant aux mesures d'hygiène, n'en parlons même pas...
Honneur donc au Chat et c'est la deuxième fois puisqu'il y a quelques mois, c'était déjà le cas ici.
En conclusion, et pour apporter une contribution personnelle, tout de même, mais des plus modestes :
C'est pas facile d'écrire sur du sparadrap, je viens, hélas, de m'en rendre compte... mais peut-être n'est-ce pas là son premier usage ?!...
J’ai collé un gros sparadrap sur ma peine
Du sparadrap micropore et allergène
Pour peaux sensibles et fragiles
Qui soigne les plaies psychogènes
Et comme il est ami de la couture
De la télé, de la lecture et de la poésie
Délicatement je le détache
Pour accomplir activement ces tâches
Micropore, il se recolle ensuite et flache
Un sourire de sa belle couleur rose
Humain, tu n’es que de passage
Et quand l’heure sonne, rien ne te retient
Ne reste que le gros sparadrap micropore et allergène
Pour panser les troubles et les plaies psychogènes
Une douceur masculine ? Si, si, c'est possible ! Velouté