samedi 27 juillet 2024

Défi #831

Version été, image 4 de 9  

 



Pelle en ski

 

 


Lecrilibriste ; Joe Krapov ; Kate ; Yvanne ;

De la neige à l'herbe (Kate)

   

Boris,

Tu avais promis d'apprendre le ski à nos enfants...

Et puis toutes ces années à poursuivre tes études universitaires, entre échecs, états d'âme : doute, certitude, fatigue, que sais-je encore ? Immaturité peut-être, perfectionnisme, certainement...

Et moi, vaillante petite soldate, principe de réalité oblige, j'ai bien dû les arrêter, et vite, mes études, au grand dam de mes parents, les pauvres ! Ils me voyaient psychologue, j'imagine ! De petit boulot en petit job d'intérim : vendeuse, caissière, femme de ménage, veilleuse de nuit... un déclassement sans fin tandis que tu t'échinais à toujours viser plus haut, plongé dans tes livres, obsédé par tes recherches toujours plus pointues.

Tu voulais des enfants et on a eu très vite Sonia et Pola, les jumelles merveilleuses... de quoi m'occuper sans relâche. Mais tu voulais un garçon et juste avant que tu partes quelques mois avec ta bourse d'étude à l'étranger, on a appris la bonne nouvelle. À ton retour, Anton était né avec sa soeur jumelle Yohanna, inattendue...

Tu étais heureux, ton séjour t'avait changé, tu jouais un peu avec Anton, tu lui chantais des berceuses et il éclatait de rire... Tu replongeais dans tes livres.

Tu ne parlais plus, ou presque plus, à peine pour dire que tu allais toucher à ton but : professeur d'université, juste après ta thèse, je n'y croyais plus. L'hiver était passé, comme chaque année et toi, si bon skieur, tu n'avais plus jamais parlé de ski, les enfants pas plus que moi.

Et puis, lors d'une visite à mes parents, je les ai emmenés faire une initiation de ski sur herbe et ils se sont bien amusés.

J'ai pris quelques photos que je ne t'ai jamais montrées puisque tu m'as alors téléphoné que tu nous quittais. Tu étais nommé à un poste à Paris et tu allais y vivre avec une certaine Nathalie dont tu avais fait la connaissance lors de ton dernier voyage là-bas.

Je n'avais rien pu dire, j'avais raccroché. Les enfants s'amusaient avec leurs cousins, j'allais les laisser quelques jours et rentrer pour régler nos affaires.

Tu avais promis d'apprendre le ski à nos enfants et le jour où ils ont chaussé ces énormes chaussures pour la première fois, c'est avec moi, qui n'en avais jamais fait de ma vie...

En ce 27 juillet, souhaite une bonne fête à Nathalie, que je ne connais pas, ne connaitrai jamais. Je comprends juste que c'est cette Natacha qui t'envoyait des messages si souvent pour tes recherches et qui parlait la même langue que toi, contrairement à moi. Sois heureux, Boris ! Notre ami Ivan me prête sa maison au village, il est dans la ferme de ses parents qu'il retape.

Véra

 

Phylactère (Walrus)

   


 

What if? (Adrienne)

Attention, ça glisse ! (Yvanne)

 

 

La semaine dernière j'ai conduit Ernest, mon petit fils de 4 ans au gouffre de la Fage près de Brive.

 


L'intention était de lui faire admirer les richesses minérales et végétales de cet abîme situé sur le causse corrézien, à 25 mètres de profondeur. Stalactites, stalagmites, colonnes, draperies aux riches couleurs roses rouille gris cendré, cascades pétrifiées, orgues, tout plonge le visiteur dans un univers merveilleux. La Nature enchanteresse et fantaisiste a sculpté le calcaire lui donnant parfois des formes étranges et fantasmagoriques. L'imagination a ici libre cours. Mon petit garçon, fasciné, a réagi en voyant des personnages - notamment le père Noël ! - ou des animaux dans les concrétions. 


Mais s'il n'est jamais trop tôt, à mon avis, pour montrer à un enfant les trésors des profondeurs, qu'ils savent d'ailleurs apprécier, il ne faut pas que cela dure trop longtemps. Heureusement la crypte recèle d'autres surprises.

L'une d'entre elles, et pas la moindre, concerne un petit animal entouré de mystère et longtemps considéré comme porte malheur : la chauve-souris. Le gouffre, classé Natura 2000 en abrite une dizaine d'espèces soit environ 14000 sujets qui habitent ici en permanence. En période d'hibernation il peut y en avoir beaucoup plus. D'ailleurs une partie de l'aven est restée intacte pour assurer leur protection. Nous avons pu en admirer accrochées aux parois mais le plus drôle pour Ernest était de les voir voler subrepticement et silencieusement au-dessus de nos têtes.

Il a suffi que quelqu'un, devant nous, s'exclame «  attention, ça glisse » pour transformer les galeries aménagées du parcours en terrain de jeu pour Ernest. Sitôt ouï, sitôt expérimenté ! Chouette, ça glisse ! C'est dire que pendant le restant de la visite, j'ai dû cramponner mon gaillard pour éviter qu'il se casse une jambe. Je n'ai pas vu grand chose du gisement paléontologique. A peine ai-je pu poser ma main au passage sur la molaire de mammouth enchâssée dans le calcaire. Seule entorse au règlement qui stipule que l'on doit déambuler sans toucher les parois. On ne peut pas louper cette caresse : il paraît que la dent énorme porte bonheur ! 


 

 

 

Le Festival de Sainte-Blanche-Neige (Joe Krapov)

 

 

C'est dommage ! Le 27 juillet on aura quitté le Vendômois ! Sans cela on aurait pu aller à la 20e fête du cochon de Tréhet. C'est dans le Loir-et-Cher. On aurait profité de concours amusants tels que le cri du cochon, le mangeur de boudin et le lancer de queue de cochon. On aurait vu aussi l'équipe spéciale des sapeurs-pompiers du Rhône dans leur spectacle artistique unique mêlant acrobaties, gymnastique, humour et discipline. On aurait entendu une banda, assisté à un repas dansant avec orchestre et à un feu d'artifice final.

Mais bon, on sera plus au Sud, à Faux-la-Montagne dans la Creuse, pour assister au Festival de Sainte-Blanche-Neige.

C'est un peu plus relevé qu'à Tréhet comme niveau mais guère plus. Sur la patinoire de plastique vert il y aura, par exemple, le concours du plus beau gadin en souvenir de la Blanche. En théorie on n'a aucune raison de tomber : le sol n'est pas glissant, il est sans aucune déclivité, les skis ne sont pas fartés, il n'y a ni glace, ni neige, même artificielles, parce qu'on est en juillet ; les chaussures pèsent deux fois le poids de celui ou celle qui a enfermé ses petits petons dedans. Mais les nombreux candidats défilent tous en même temps dans le tout petit espace et on leur a fait croire que l'objectif du combat était de rester seul debout sur la piste alors ils essaient de faire chuter les autres. Bien sûr, il y a des règles : les coups de bâtons au-dessus des épaules sont interdits, notamment ceux donnés dans les yeux avec la pointe mais ni les coups d'épaule ni les coups de boule dans le thorax ne sont empêchés.

Plus loin, dans la cour de l'école de ce petit village d'habitude très tranquille, l'ambiance est plus studieuse. Il y a d'abord le bistrot-mémoire, beaucoup moins compétitif et beaucoup plus coopératif. On y recherche en commun "les effets du dérèglement climatique sur le vocabulaire et la notion même de sports d'hiver".

De fait la disparition des chutes de neige de la liste des phénomènes climatiques décelables sous nos climats va faire tomber en désuétude un certain nombre de personnalités, de lieux et de vocables relatifs à ces jeux et loisirs pratiqués jadis à la montagne.

Nos enfants et petits-enfants sauront-ils encore demain ce que signifient les termes suivants ?

Les spatules en avant ! Faute de carre ! Pour tourner, faites le chasse-neige ! Stem !Christiania !

Ne vous élancez pas tout schuss sur cette piste noire, elle mène directement au ravin de la Sorcière !

Qu'est ce qu'un avis de menace d'Avalanche ?

Que représentera pour eux un Saint-Bernard avec un tonneau de rhum sous le menton ?

De nos jours, déjà, qui se souvient  des soeurs Goitschel, de Jean-Claude Killy, Guy Périllat, Luc Alfand, Bob Sleigh, Samivel, Roger Frison-Roche ?

Que faire en hiver pour ne pas s'emmerder désormais à Berchtesgaden, L'Alpe d'Huez, Galmich-Partenkirchen, Kitzbühl, Saint-Gervais, Tignes, Les Arcs, Bourg Saint-Maurice, La Clusaz, Super-Besse ?

C'est quoi un critérium des neiges ? Une descente aux flambeaux ? Quelle est la différence entre un slalom spécial, un slalom géant et une descente ? Comment peut-on rater une porte à l'extérieur alors qu'il y avait une fenêtre pour mettre un but dans la lucarne ?

Rafael Nadal est-il le roi de la promenade en raquettes ? Henri IV celui de la conversion ? Quand Louis XV a dit "Après-moi des luges", de quoi parlait-il ? Que veut dire Victor Hugo quand il écrit "Il  neigeait. L'aigle était vaincu par sa conquête" ? Qu'est-ce qu'une troïka ? Un chasse-neige ? Un goulag ? Un snowboard ? Un crampon ? Un pneu à clous ? A quoi elles servaient, ces chaînes, Papy ? C'est où l'Engadine, Monsieur Modiano ? Est-ce qu'il y a des téléphériques ailleurs qu'à Brest ? Est-ce que le remonte-pente, le tire-fesses, la fondue savoyarde, la tartiflette et la dameuse sont des positions méconnues du kamasutra ? Pourquoi disait-on LA congère et LE Connecticut ? Que signifie le proverbe "Qu'importe le flocon pourvu qu'on ait l'ivresse des cîmes" ? Peut-on être élégant avec un fuseau bleu, un anorak jaune, des après-ski marron et des moufles vertes quand on a le nez rouge de froid ? Le perce-neige  est-il un outil du genre pic à glace dans "Basic instincts" ? La chasse au dahu est-elle l'activité principale des chasseurs alpins ? Que comprendre à l'expression "Eleska c'est téléski" ! ?

Lorsque le bistrot mémoire est terminé on enchaîne sur le logorallye des neiges. Il faut inclure tous ces mots ainsi que les prénoms des sept nains de Blanche-Neige dans une nouvelle policière. Le personnage principal en est l'inspecteur Télésiège. Il enquête sur la disparition des canons à neige du musée d'artillerie de Chamonix.

Il ne faut pas rater non plus le grand karaoké de clôture au cours duquel on chante uniquement ces titres-ci

- "Tombe la neige" d'Adamo ;
- "Les Neiges du Kilimanjaro" de Guy Mardel ;
- "Etoile des neiges" et "Ma cabane au Canada" de Line Renaud ;
-  les chansons des films de Walt Disney "Blanche-Neige" et "La Reine des neiges".

Vous pensez que c'est peu mais de fait le karaoké dure toute la nuit car on chante ces titres dans toutes les langues possibles et imaginables dans lesquelles ils ont été traduits.

Les titres et les langues sont tirés au hasard et imposés aux candidats. De grands moments de solitude et de fou-rire en perpective ! Qui n'a jamais entendu chanter "Jingle bells" en swahili a vraiment manqué quelque chose dans sa vie !

Il y a plein d'autres propositions du même (dés)ordre dans les jardins des habitants de Faux-la-Montagne. Ca s'appelle le Festival de Sainte-Blanche-Neige, cela a lieu du dimanche 28 au mardi 30 juillet. Si vous passez par-là vous m'y trouverez. Je suis facile à reconnaître. Je suis le seul qui se promène sous le soleil par 30° avec un bonnet de laine rose à pompon rouge * sur la tête et je traîne derrière moi un traîneau d'enfant sur lequel est écrit "Rosebud".

 

 *"Toi ma p'tite folie
Toi ma p'tite folie
Mon p'tit grain (ou brin) de fantaisie..."

Cette autre chanson de Line Renaud me rappelle qu'on appelait "folie", dans mon pays natal, un tel bonnet affublé d'un pompon. Quelqu'un(e) de là-haut ou d'ailleurs pour confirmer cet usage nordique ?

 

Petit rébus sans queue ni tête (Lecrilibriste)

 

 

Mon premier est de l’herbe

Mon second est un ski

Mon troisième est une épée

Mon quatrième un enfant avec son épée

Mon cinquième 3 autres enfants avec leur épée

Mon sixième est une escarmouche

Mon tout est un quatuor célèbre, digne des JO

 

Réponse : D’Artagnan, Athos, Portos et Aramis version JO 2024

 

 

samedi 20 juillet 2024

Défi #830

 

Version été, image 3 de 9



 

Envoyez votre participation à

samedidefi@gmail.com

(Directement dans le corps du message ou
sous forme de fichier joint au format Docx, Odt..)




Ont fait leur devoir sur l'ardoise, comme au bon vieux temps !

 



Krapoverie n°2 (Adrienne)

   

Allongée sur un transat au bord de la piscine, Irène s'ennuie.

Évidemment Patrick a accepté l'invitation de leurs amis: avec l'âge il est devenu encore plus radin et l'idée de vacances gratuites lui a tout de suite plu.

Enfin, gratuites!

Cathy et son mari font des comptes d'apothicaire dans le but de partager les frais de nourriture et Irène trouve qu'il y a de la mesquinerie dans leur façon de calculer.

Plus jamais! se dit-elle en reprenant une gorgée de ce mauvais champagne - combien Cathy va-t-elle leur compter pour cette bouteille qui traînait dans sa cave depuis trop longtemps?

- Moi, dit Cathy, je n'ai franchement aucun remords à prendre l'avion!

A quoi son mari ajoute en rigolant:

- D'ailleurs, tant qu'à polluer, je préfère polluer en première classe qu'en Economy!

Voilà où j'en suis, pense Irène, à devoir écouter des sottises, avec du champagne tiède, et à devoir admirer la grande fierté de Cathy: la reproduction du beffroi de Mons dans les tuiles du toit de sa villa.

En Algarve.

 

Les ardoises du matin (maryline18)

 

 

De ses longs doigts de glaise, elle façonne nos rêves,

Et de nos soupirs d'aise, en éloigne la fièvre.

Elle a cela de plus, face au jour qui se lève

Le droit à l'imprévu et en frémit ma lèvre.

 

La nuit soigne nos maux quand nul mot n'y parvient,

Comme un leurre qui prévaut dont il faut prendre soin.

Sa suie compte, au tableau, la pâleur des matins, 

Sur ses ardoises blanchies  et dans l'odeur du pain.

 

Pourquoi avoir vidé ces jours dans mes nuits ?

Les voilà enfermés et pour combien d'années !

Des visages s'éclairent et des voix se délient

Allez, à table ! Les artichauts sont cuits.

 

Une Ardoise MONStrueuse (Joe Krapov)

 


 

Pour que je me tienne sage comme une image, c’est très simple. Je suis comme les enfants des écoles de jadis, je fonctionne à la satisfaction. Un bon point, un bon point, un bon point, une image et je suis content.

 

Tous les étés mon oncle Walrus m’en offre une à la fin de la semaine. Celle-ci, j’ai mis du temps à la contempler et puis, comme tous les bons élèves curieux de tout, je me suis demandé : « Où c’que c’est donc c’est-y qu’il y a de si jolis clochers ? »

 

Les premiers résultats de M. Google-Images m’ont mené chez M. G. F., mêtreur [sic]-prescripteur dont le profil sur Linkedin.com est orné d’un avatar en 3 D très sérieux voire inquiétant et d’une photo d’un centre de radiologie voisin d’un cabinet de cardiologie ORL. De quoi s’occupe-t-on, dans la cardiologie ORL ? Uniquement des oreillettes, pas des ventricules ?

 

 

Étant quelque peu iatrophobe, j’ai rebroussé chemin et j’ai repris l’enquête d’identification du clocher à zéro. J’ai redessiné grâce à un calque sur mon logiciel de graphisme le contour du bâtiment figurant sur l’ardoise. Cette fois j’ai touché au but (avant de toucher le fond… de la bouteille !).

 

J’étais rendu sur le site https://www.gin-de-mons.be/ avec l’accroche « Gin d’Mons » et l’avis suivant « ON NAIT GIN D'MONS OU ON N'L'EST NIE ». 

 

 

J’en ai déduit qu’en wallon on ne prononçait pas gin « Djinn » comme dans « blue-jean » mais « gin » comme dans « frangin ». Ça m’a fait penser aux vers holorimes d’Alphonse Allais que je connais par coeur :

 

"Par les bois du djinn où s’entasse de l’effroi
Parle, et bois du gin ou cent tasses de lait froid !"

 

Il y a quelques petites choses amusantes sur le site de ce marchand d’alcool.

 

- La mention "CONCU A MONS" m’a bien fait rire. A quoi ça sert de se décarcasser à retenir que le C cédille majuscule s’obstient par l’appui sur la touche alt et, simultanément, par la frappe consécutive des touches 1,2 et 8 ? Il n’y a que moi qui pratique ce sport-là ? Ou alors ça veut dire autre chose, "Concu" à Mons ?

 

 

- Les trois barbus de BROTHERHOOD SPIRIT CONCEPT ont sans doute été posés-là afin d’assurer une continuité entre le jeu 1 et le jeu 2 de l’été du Défi du samedi !
- Les groseilles à maquereaux m’ont rappelé le jardin de mon grand-père où quelques arbustes producteurs de ces fruits étaient plantés entre des poiriers. On appelait ça des crots d’poux ! En fait il s’agit de croquepoux ou croque-poux.

 

- On fabrique aussi dans cette distillerie un rhum appelé « Broken spear ». Sur l’étiquette figure bien sûr le fameux Doudou de Mons, à savoir Saint-Georges combattant le dragon. Avant même de l’utiliser pour une des versions à venir de mes « 99 dragons : exercices de style » je la publie ici ainsi qu’une version décalée rencontrée place du Champ de Mars à Rennes (Oui, je sais, on dit "Esplanade Charles de Gaulle » mais c’est d’un commun, de l’appeler comme ça, depuis que Léon Blum se retourne dans sa tombe !).

 

 

 

 

Et donc, en guise de conclusion, cette décoration d’ardoise représente bel et bien le beffroi de la ville de Mons. Bravo Sherlock Petit-Pied !

 

Et que peux-tu nous dire à partir de cela, vieux Défiant du samedi à la loupe infaillible ?

Ceci : je n’ai pas laissé d’ardoise à Mons ni ailleurs. Je bois très peu au bistrot et j’y paie ce que je consomme ; je n’achète pas à crédit, je ne dois d’argent à personne mais si je devais passer en jugement devant Brigitte Bardot, "L214 éthique et animaux" ou la reine rouge d’Alice, je mets ma tête à couper que ces dames et cette association réclameraient qu’on me coupe la tête !

 

En effet, la dernière fois que j’ai approché les ardoises de mon propre beffroi, c’est à dire mon grenier, c’était pour y passer l’aspirateur, pour le débarrasser d’un certain nombre de vieilles croûtes entreposées là-haut, des toiles qu’avaient tissées depuis un certain temps de fines Pénélope appelées araignées et dont certaines sont parties avec leur piège à mouches dans le sac de la machine.

 

Me pardonnerez-vous jamais, Mesdames ? J’ai commis un écocide monstrueux !

 

Patron, mettez-le sur mon ardoise !

Défi #838

    Pour le modèle, vous avez le choix, c'est pas ça qui manque !    Yole